Promenade Sud Africaine
- Tanxane
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Promenade Sud Africaine
J'ai cherché mais je n'ai pas trouvé d'Africa Twin dans mes prix, suffisamment équipé et en assez bon état, je me suis donc rabattu sur une 1150GS de 2003, achetée 3200€, 93000 km.
Donc, si ce topic vous semble déplacé ici, je comprendrai parfaitement qu'il soit supprimé.
Ceci dit, le début de l'histoire....
Lundi 10/12.
Il est 6h du mat, nous venons d’atterrir à Johannesburg (Joburg pour les intimes), je file à la boutique Vodacom pour acheter ma carte SIM, le mec, il essaie de me fourguer un forfait d’ministre mais, je prends la posture du panneau stop, façon marbre impassible et j’lui soutire le minimum syndical.
Un brave type en Toyota nommé Uber nous dépose à notre location pour y laisser les sacs puis nous conduit à Pretoria pour y récupérer les 2 motos.
Je vois enfin ma nouvelle monture en vrai ainsi que celle que j’avais achetée il y a un an à mon fiston.
La Béhèm, R1150 GS, jolie couleur bleue et blanche, phare à double vitrage orangé, des boutons colorés au guidon…Un vrai arbre de noël.
La Buell, une XB12XT, une Ulysses noire, jantes noires avec ses grosses valises noires et son joli bruit grave, plus une routière haute sur pattes qu’un trail.
Je prends la noire et laisse la bleue à ma Dame, plus facile pour elle me semble-t-il.
C’est parti, premier contact avec la route Sudaf. Les automobilistes sont plutôt courtois et disciplinés mais bien entendu, au premier carrefour, je me retrouve du mauvais côté de la route. P’tain, font chier ces rosbifs, ils ont vraiment pollué toute la planète !
Mon support de téléphone est mal placé et les reflets du soleil sur l’écran gangrènent la lecture, je me plante de route mais après une heure de bataille, nous finissons par retrouver notre nid.
Nous sommes au beau milieu de Melville, un quartier assez cool de Joburg mais ce qui choque ici c’est les murs d’enceinte autour des maisons surmontés de 4 ou 5 rangées de fils électriques. Fait pas bon s’promener à pied dans ces rues la nuit.
Mardi 11/12
Aujourd’hui c’est tourisme, faut quand même qu’on se fasse un p’tit tour dans Joburg, alors on rappelle Uber, tu sais, le chic type... et on file se pavaner dans le centre.
C’est pas une ville ou tu passes des mois à visiter l’architecture, les musées, ou tu t’imprègne de la joie de vivre et de la culture locale. Alors, on se fait un tour à l’ancienne prison de Constitution Hill, là ou Nelson Mandela et Gandhi ont été incarcérés.
On se fait un p’tit lunch à 44 Stanley on bade un peu dans les boutiques trendy du quartier et on rentre à Melville histoire de faire quelques recherches sur le Oueb.
Mercredi 12/12
Le programme du jour : prépa des motos, surtout la Buell de Tanguy, changement du soulier avant, des arrètoirs avant et arrière, réparation du phare et une bricole sur l’ECM. Je décide d’attendre encore un peu avant de changer le pneu arrière de la GS, il fera encore quelques bornes de bitume.
Jeudi 13/12
Notre fils nous a rejoint hier soir, accompagné de Madlin, c’est le jour du départ.
Les valises sont pleines à ras bord et chargées sur les croupes de nos montures que nous enfourchons pour la première étape. 10h pile nous décollons.
Joburg/Tzaneen.
C’est pas vraiment excitant, que de l’autoroute, droite comme un prof de compta, limitation à 120 km/h, le seul moment marrant c’est quand un flic sort de son buisson et se jette en travers des voies, les bras écartés, pour stopper un contrevenant en 4X4 allemand….
Pour les péages, ils ont aussi un truc un peu particulier, ils te plantent une barrière de péage au beau milieu de l’autoroute, si t’es un peu malin, tu sors juste avant et tu rentres juste après et tu raques nada.
Le top c’est le service aux pompes à essence, t’es un VIP, des fois même t’as droit à la petite serviette éponge prévue juste pour protéger ton illustre monture de toute goutte irrévérencieuse. Mais, si tu fais pas gaffe, le mec il te remplis le bocal tellement à ras bord que t’as même pas tenté de fermer le bouchon que ça déborde déjà. Donc la fois suivante, tu plantes de ton regard de fauve droit dans les yeux du gus et tu lui dis d’un ton sans appel « you stop when I say Stop ! »… Là, direct il est au diapason…
Tzaneen. J’ai dégotté une ferme avec des chalets accueillants, c’est pas du five stars mais c’est parfait pour un court séjour. Le taulier est assez rustre il a les zygomatiques en carafe mais on n’est pas là pour lui conter fleurette.
La ferme est habitée par des Impalas et des vervets qui jouent comme des gosses autour de notre demeure, ça change des Yorkshires Cannois.
Tanguy et sa chérie sont partis faire quelques emplettes, ce soir sera notre premier braai !!!
C’est pas qu’on va enfiler des trucs moulants pour aller se trémousser au club, nan, nan …. C’est juste le terme Afrikaans pour désigner un barbecue de viandes grillées au feu de bois, je crois même que c’est la seule méthode de cuisson qu’ils connaissent ici. Faut dire qu’ils sont grave équipés, les Barbeuks sont de vraies machines de torture, ça te saisit, te cuit, te fume, te tient chaud…
Vendredi 14/12, Tzaneen/Phalaborwa
Réveil tranquille, la nuit fut plutôt calme, pas de moustiques. On se boit un thé Roïbos et on charge les montures. Les traces sur les selles témoignent de l’intérêt des singes pour les motos, heureusement, on n’avait pas laissé les clés.
Nous avions quitté l’A1 un peu avant Tzaneen, à Pietersbugrg, cette autoroute part de Cape Town et traverse toute l’Afrique jusqu’au Caire.
Nous longeons donc maintenant la R71, route nationale rectiligne qui traverse une brousse assez verte.
Les motos tournent comme des horloges, mis à part une gène au niveau des jambes, je me suis bien habitué à la GS. Agnès est comme un pacha, calée à l’arrière avec le sac de voyage comme dossier.
Nous arrivons à Phalaborwa, porte du parc Kruger et prenons possession de notre chambre.
A peine les valises posées, je me jette comme une bête dans la piscine non sans avoir confié aux jeunes la mission d’aller louer une voiture pour la visite du parc.
Donc, si ce topic vous semble déplacé ici, je comprendrai parfaitement qu'il soit supprimé.
Ceci dit, le début de l'histoire....
Lundi 10/12.
Il est 6h du mat, nous venons d’atterrir à Johannesburg (Joburg pour les intimes), je file à la boutique Vodacom pour acheter ma carte SIM, le mec, il essaie de me fourguer un forfait d’ministre mais, je prends la posture du panneau stop, façon marbre impassible et j’lui soutire le minimum syndical.
Un brave type en Toyota nommé Uber nous dépose à notre location pour y laisser les sacs puis nous conduit à Pretoria pour y récupérer les 2 motos.
Je vois enfin ma nouvelle monture en vrai ainsi que celle que j’avais achetée il y a un an à mon fiston.
La Béhèm, R1150 GS, jolie couleur bleue et blanche, phare à double vitrage orangé, des boutons colorés au guidon…Un vrai arbre de noël.
La Buell, une XB12XT, une Ulysses noire, jantes noires avec ses grosses valises noires et son joli bruit grave, plus une routière haute sur pattes qu’un trail.
Je prends la noire et laisse la bleue à ma Dame, plus facile pour elle me semble-t-il.
C’est parti, premier contact avec la route Sudaf. Les automobilistes sont plutôt courtois et disciplinés mais bien entendu, au premier carrefour, je me retrouve du mauvais côté de la route. P’tain, font chier ces rosbifs, ils ont vraiment pollué toute la planète !
Mon support de téléphone est mal placé et les reflets du soleil sur l’écran gangrènent la lecture, je me plante de route mais après une heure de bataille, nous finissons par retrouver notre nid.
Nous sommes au beau milieu de Melville, un quartier assez cool de Joburg mais ce qui choque ici c’est les murs d’enceinte autour des maisons surmontés de 4 ou 5 rangées de fils électriques. Fait pas bon s’promener à pied dans ces rues la nuit.
Mardi 11/12
Aujourd’hui c’est tourisme, faut quand même qu’on se fasse un p’tit tour dans Joburg, alors on rappelle Uber, tu sais, le chic type... et on file se pavaner dans le centre.
C’est pas une ville ou tu passes des mois à visiter l’architecture, les musées, ou tu t’imprègne de la joie de vivre et de la culture locale. Alors, on se fait un tour à l’ancienne prison de Constitution Hill, là ou Nelson Mandela et Gandhi ont été incarcérés.
On se fait un p’tit lunch à 44 Stanley on bade un peu dans les boutiques trendy du quartier et on rentre à Melville histoire de faire quelques recherches sur le Oueb.
Mercredi 12/12
Le programme du jour : prépa des motos, surtout la Buell de Tanguy, changement du soulier avant, des arrètoirs avant et arrière, réparation du phare et une bricole sur l’ECM. Je décide d’attendre encore un peu avant de changer le pneu arrière de la GS, il fera encore quelques bornes de bitume.
Jeudi 13/12
Notre fils nous a rejoint hier soir, accompagné de Madlin, c’est le jour du départ.
Les valises sont pleines à ras bord et chargées sur les croupes de nos montures que nous enfourchons pour la première étape. 10h pile nous décollons.
Joburg/Tzaneen.
C’est pas vraiment excitant, que de l’autoroute, droite comme un prof de compta, limitation à 120 km/h, le seul moment marrant c’est quand un flic sort de son buisson et se jette en travers des voies, les bras écartés, pour stopper un contrevenant en 4X4 allemand….
Pour les péages, ils ont aussi un truc un peu particulier, ils te plantent une barrière de péage au beau milieu de l’autoroute, si t’es un peu malin, tu sors juste avant et tu rentres juste après et tu raques nada.
Le top c’est le service aux pompes à essence, t’es un VIP, des fois même t’as droit à la petite serviette éponge prévue juste pour protéger ton illustre monture de toute goutte irrévérencieuse. Mais, si tu fais pas gaffe, le mec il te remplis le bocal tellement à ras bord que t’as même pas tenté de fermer le bouchon que ça déborde déjà. Donc la fois suivante, tu plantes de ton regard de fauve droit dans les yeux du gus et tu lui dis d’un ton sans appel « you stop when I say Stop ! »… Là, direct il est au diapason…
Tzaneen. J’ai dégotté une ferme avec des chalets accueillants, c’est pas du five stars mais c’est parfait pour un court séjour. Le taulier est assez rustre il a les zygomatiques en carafe mais on n’est pas là pour lui conter fleurette.
La ferme est habitée par des Impalas et des vervets qui jouent comme des gosses autour de notre demeure, ça change des Yorkshires Cannois.
Tanguy et sa chérie sont partis faire quelques emplettes, ce soir sera notre premier braai !!!
C’est pas qu’on va enfiler des trucs moulants pour aller se trémousser au club, nan, nan …. C’est juste le terme Afrikaans pour désigner un barbecue de viandes grillées au feu de bois, je crois même que c’est la seule méthode de cuisson qu’ils connaissent ici. Faut dire qu’ils sont grave équipés, les Barbeuks sont de vraies machines de torture, ça te saisit, te cuit, te fume, te tient chaud…
Vendredi 14/12, Tzaneen/Phalaborwa
Réveil tranquille, la nuit fut plutôt calme, pas de moustiques. On se boit un thé Roïbos et on charge les montures. Les traces sur les selles témoignent de l’intérêt des singes pour les motos, heureusement, on n’avait pas laissé les clés.
Nous avions quitté l’A1 un peu avant Tzaneen, à Pietersbugrg, cette autoroute part de Cape Town et traverse toute l’Afrique jusqu’au Caire.
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@T 93, T@ 90 et 103 SP alias "Flèche rouge"
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Re: Promenade Sud Africaine
Super promenade très bien raconté.
« L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte
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Re: Promenade Sud Africaine
Merci !
Ach, ZeDab est ému...
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
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Re: Promenade Sud Africaine
oui, pour être élu, faut se présenterZeDab a écrit :Merci !
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- Flan
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Re: Promenade Sud Africaine
Tout très bien raconté, sauf que l'A1 passe aussi par Paris jusqu'à Lille (je dis ça où vous auriez décidé de rentrer sans l'avion )
Ça donne presque envie, car c'est vrai qu'avec le recul d'inculturé grave concernant les voyages et les populations, l'Afrique du Sud ça peut faire douter.
Tout ce que je connais de l'Afrique du Sud en moto c'est Skinny:
https://www.facebook.com/SkinnyBikerChicken/
https://www.zabikers.co.za/2018/03/19/witkop-pass/
En fait tout le monde la connait sans la connaitre grâce à ça: https://i.ytimg.com/vi/jktgRh7T4ZQ/hqdefault.jpg ( Varaboliot)
Bref on s'en fout, amusez vous bien et n'hésite pas à poster la suite
Ça donne presque envie, car c'est vrai qu'avec le recul d'inculturé grave concernant les voyages et les populations, l'Afrique du Sud ça peut faire douter.
Tout ce que je connais de l'Afrique du Sud en moto c'est Skinny:
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https://www.zabikers.co.za/2018/03/19/witkop-pass/
En fait tout le monde la connait sans la connaitre grâce à ça: https://i.ytimg.com/vi/jktgRh7T4ZQ/hqdefault.jpg ( Varaboliot)
Bref on s'en fout, amusez vous bien et n'hésite pas à poster la suite
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Re: Promenade Sud Africaine
"On peut très bien être noir et con. Sauf en Afrique du Sud où seuls les Blancs sont cons. A part Ted. "Flan a écrit : Ça donne presque envie, car c'est vrai qu'avec le recul d'inculturé grave concernant les voyages et les populations, l'Afrique du Sud ça peut faire douter.
Tout ce que je connais de l'Afrique du Sud en moto c'est Skinny:
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En fait tout le monde la connait sans la connaitre grâce à ça: https://i.ytimg.com/vi/jktgRh7T4ZQ/hqdefault.jpg ( Varaboliot)
Bref on s'en fout, amusez vous bien et n'hésite pas à poster la suite
Pierre Desproges.
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Re: Promenade Sud Africaine
Samedi 15/12 et dimanche 16/12
C’est l’heure !!!
Nous avons rencard avec des bêtes sauvages, le parc est bien entendu interdit aux motos, pas question de servir de breakfast aux fauves. Nous avons donc loué une voiture adaptée et confortable pour bouffer de la piste et jardiner dans Kruger à la recherche des animaux.
Le plan c’est de passer le portail géant le plus tôt pour pouvoir rallier notre camp de base au rythme de la tortue essoufflée pour admirer le plus grand nombre de bêtes.
Les objectifs sont briqués, les batteries sont chargées jusqu'au goulot, la chasse à l'image peut commencer.
2 journée et une nuit de moments haletants plus tard, on a faim et soif, on doit se laver et se reposer.
Léa la girafe
Serge le Koudou
Adèle la lionne
Hubert le zèbre
Hippolyte et Barnabé les jeunes éléphants
Bertille l'hippopotame
Hans le buffle
Suzy l'impala
Raoul le gnou à la bourre
Nestor le phacochère
Jean Paul le jeune rhino
Et quelques autres....
De retour à Phalaborwa après avoir parcouru plus de 500 km de piste dans le parc Kruger, nous retrouvons l’hôtel où les deux motos nous attendent. Ce soir c’est relâche, un bon repas et surtout une bonne nuit. Mais d’abord il faut rendre la boite à roues qui est d’une crasse indescriptible après avoir roulé sur des pistes de latérite et pénétré quelques gués humides et chauds.
Lundi 17/12.
On pique droit vers le sud, direction les gorges de la Blyde river.
Enfin des virages, des vrais, de ceux qui te font retailler les gommes…
La végétation est bien verte et la route est plutôt belle, on se croirait presque à la maison à ceci près qu’on roule du mauvais côté.
Au fond, une montagne se découpe sur l’horizon et, comme on enquille les bornes à 120km/h ben on y arrive plutôt fissa.
Le paysage est juste magnifique, ces montagnes ne ressemblent à aucune autre, juste pour info, c’est pas parce qu’on est dans l’hémisphère sud qu’elles sont à l’envers hein… C’est juste la géologie du terrain qui est vraiment particulière. Elles ont la tête plates et c’est tout le pays qui est comme ça.
Nous arrivons à Three Rondavels, une petite route à péage mène à un point de vue époustouflant, comme Bol est notre ange gardien, nous nous rassasions du panorama dans un calme relatif.
Au moment de repartir, arrive un troupeau d’autobus gavé de touristes vieux, moches et bedonnants.
Vite, on s’casse !!!
Profitant de notre concentration sur le paysage, un orage charge traitreusement le ciel de sombres nuages. Je décide donc de faire l’impasse sur un mini spot de visite sans grand intérêt (en fait c’était le stop-lunch du jour) pour filer loin de la menace. Heureusement, Bol nous suit toujours, il pointe son doigt vers un endroit idylique, le « place to be » pour casser la graine.
Là c'est cuisine typique sudaf, de la viande grillée au Braai, mais si... tu sais, le barbecue local et des légumes grillés au... Braai.
Une fois parfaitement repus, nous reprenons le bout de piste qui rejoint la route et filons sur notre étape du soir : Nelspruit
C’est l’heure !!!
Nous avons rencard avec des bêtes sauvages, le parc est bien entendu interdit aux motos, pas question de servir de breakfast aux fauves. Nous avons donc loué une voiture adaptée et confortable pour bouffer de la piste et jardiner dans Kruger à la recherche des animaux.
Le plan c’est de passer le portail géant le plus tôt pour pouvoir rallier notre camp de base au rythme de la tortue essoufflée pour admirer le plus grand nombre de bêtes.
Les objectifs sont briqués, les batteries sont chargées jusqu'au goulot, la chasse à l'image peut commencer.
2 journée et une nuit de moments haletants plus tard, on a faim et soif, on doit se laver et se reposer.
Léa la girafe
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Hippolyte et Barnabé les jeunes éléphants
Bertille l'hippopotame
Hans le buffle
Suzy l'impala
Raoul le gnou à la bourre
Nestor le phacochère
Jean Paul le jeune rhino
Et quelques autres....
De retour à Phalaborwa après avoir parcouru plus de 500 km de piste dans le parc Kruger, nous retrouvons l’hôtel où les deux motos nous attendent. Ce soir c’est relâche, un bon repas et surtout une bonne nuit. Mais d’abord il faut rendre la boite à roues qui est d’une crasse indescriptible après avoir roulé sur des pistes de latérite et pénétré quelques gués humides et chauds.
Lundi 17/12.
On pique droit vers le sud, direction les gorges de la Blyde river.
Enfin des virages, des vrais, de ceux qui te font retailler les gommes…
La végétation est bien verte et la route est plutôt belle, on se croirait presque à la maison à ceci près qu’on roule du mauvais côté.
Au fond, une montagne se découpe sur l’horizon et, comme on enquille les bornes à 120km/h ben on y arrive plutôt fissa.
Le paysage est juste magnifique, ces montagnes ne ressemblent à aucune autre, juste pour info, c’est pas parce qu’on est dans l’hémisphère sud qu’elles sont à l’envers hein… C’est juste la géologie du terrain qui est vraiment particulière. Elles ont la tête plates et c’est tout le pays qui est comme ça.
Nous arrivons à Three Rondavels, une petite route à péage mène à un point de vue époustouflant, comme Bol est notre ange gardien, nous nous rassasions du panorama dans un calme relatif.
Au moment de repartir, arrive un troupeau d’autobus gavé de touristes vieux, moches et bedonnants.
Vite, on s’casse !!!
Profitant de notre concentration sur le paysage, un orage charge traitreusement le ciel de sombres nuages. Je décide donc de faire l’impasse sur un mini spot de visite sans grand intérêt (en fait c’était le stop-lunch du jour) pour filer loin de la menace. Heureusement, Bol nous suit toujours, il pointe son doigt vers un endroit idylique, le « place to be » pour casser la graine.
Là c'est cuisine typique sudaf, de la viande grillée au Braai, mais si... tu sais, le barbecue local et des légumes grillés au... Braai.
Une fois parfaitement repus, nous reprenons le bout de piste qui rejoint la route et filons sur notre étape du soir : Nelspruit
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Re: Promenade Sud Africaine
Cool... le gnou.
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Re: Promenade Sud Africaine
meuh non, c'est le croco qui coulevaraboliot a écrit :Cool... le gnou.
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Re: Promenade Sud Africaine
ouais c'est bien cool!
juste un truc, pourquoi t'as acheter la GS tu t'installes là bas?
juste un truc, pourquoi t'as acheter la GS tu t'installes là bas?
"je savais pas que c'était impossible ....alors je l'ai fait.... désolé..."
- Tanxane
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Re: Promenade Sud Africaine
Nan, c'est juste que je fais toujours comme ça, comme je reste 1 mois c'est mieux que de louer, je la revend à la fin de mon séjour.stefter a écrit :ouais c'est bien cool!
juste un truc, pourquoi t'as acheter la GS tu t'installes là bas?
Au Vietnam, j'avais acheté 2 trapanelles chinoises, revendues avec seulement $200 de perte.
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Re: Promenade Sud Africaine
Rombière 96, coloris VW, ... taupe et ... souris, CRF1000 DCT Ford 3000 3 cyl année 68 Bleu
https://image.ouranos.pro/images/2020/03/06/DEF-Grok.2020_petit.jpg[/img]
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Re: Promenade Sud Africaine
Merci pour le partage
- Charly
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Re: Promenade Sud Africaine
Superbe ! Merci pour le dépaysement !!!
Charly
Charly
Re: Promenade Sud Africaine
Bôôô! Merci
- Tanxane
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Re: Promenade Sud Africaine
Ah, j’allais oublier…
Bien entendu, cette superbe route des gorges de la Blyde river a bien d’autres charmes.
C’est pour un de ces sites à Waoh !!! que j’ai sauté sur les freins, faisant une magnifique virgule noire sur l’asphalte : Gods Window.
Le panorama est juste hallucinant, t’es en haut d’une falaise de quelques centaines de mètre d’à pic avec un 180° sur la canopée. Et là, une bande de copines descend en chantant.
Magique qu’il était ce moment.
Nous reprenons la route pour Nelspruit, il ne faut pas trainer, je voudrais arriver avant la nuit dans cette grande ville.
En fait, on ne se rend pas compte mais en roulant à 120 km/h, on en abat de la borne mais surtout on ne voit pas toujours les pièges de la route arriver, surtout quand on est jeune avec une copine tout neuve en passager…
Et vlan, Tanguy sur la Buell se goinfre un beau nid de poule malgré les gesticulations de sa maman…
Et pan dans ta face, une jante arrière marravée… !!!
Nous parvenons quand même à rejoindre l’étape du soir et commençons les recherches de solutions.
Mardi 18/12
C’est bon, on a un plan, le gentil taulier du notre chambre d’hôtes nous a filé deux adresses, une pour tomber la roue et le gommard de la Buell et changer le peuneu de la GS et une pour réparer la jante pliée.
Tanguy et moi enfourchons nos motos pendant que les amazones se mettent à la recherche d’un salon de massage (désolé, j’ai pas d’images)
Le premier est un magasin de pièces moto, le patron est super sympa, il nous prend aussitôt en charge et confie la Buell à son mécano qui nous rapporte la jante au bout de 15mn, nous filons à le deuxième adresse, le mec, un peu rustre, comprend bien notre misère et décide de nous faire passer en priorité. La jante est salement amochée et il y a une fissure dans le fond mais ça ne semble pas l’affoler. Il nous lance « dans 3 heures vous repassez ».
Nous retournons donc au magasin pour faire monter un Anakee 3 sur la BM et pour nous restaurer dans le junk food dealer juste à côté, tu sais, le vieux mec qui vend des trucs au poulet frit dans toute la planète. Déjà, à manger c’est pas bon, mais à vomir c’est terrible !!!
L’après-midi est bien entamé quand nous retournons chez le détordeur de roue, on serre un peu les fesses parce que ça doit tenir encore quelques milliers de km cette réparation.
Mais bon, le résultat dépasse largement nos espérances, la jante est comme neuve, on ne parvient pas à retrouver la trace du choc.
Reste plus qu’à remonter tout ça.
C’est le soir. Là-bas aussi le soir est noir. Quand il fait noir, on appelle Uber, le chic type qui nous conduit vers notre resto, c’est pas tout ça mais il faut quand même qu’on se remette de nos émotions et surtout qu’on festoie pour parfaire notre joie de pouvoir repartir sur les routes Africaines.
Demain on change de pays, nous entrerons au royaume du Swaziland.
Bien entendu, cette superbe route des gorges de la Blyde river a bien d’autres charmes.
C’est pour un de ces sites à Waoh !!! que j’ai sauté sur les freins, faisant une magnifique virgule noire sur l’asphalte : Gods Window.
Le panorama est juste hallucinant, t’es en haut d’une falaise de quelques centaines de mètre d’à pic avec un 180° sur la canopée. Et là, une bande de copines descend en chantant.
Magique qu’il était ce moment.
Nous reprenons la route pour Nelspruit, il ne faut pas trainer, je voudrais arriver avant la nuit dans cette grande ville.
En fait, on ne se rend pas compte mais en roulant à 120 km/h, on en abat de la borne mais surtout on ne voit pas toujours les pièges de la route arriver, surtout quand on est jeune avec une copine tout neuve en passager…
Et vlan, Tanguy sur la Buell se goinfre un beau nid de poule malgré les gesticulations de sa maman…
Et pan dans ta face, une jante arrière marravée… !!!
Nous parvenons quand même à rejoindre l’étape du soir et commençons les recherches de solutions.
Mardi 18/12
C’est bon, on a un plan, le gentil taulier du notre chambre d’hôtes nous a filé deux adresses, une pour tomber la roue et le gommard de la Buell et changer le peuneu de la GS et une pour réparer la jante pliée.
Tanguy et moi enfourchons nos motos pendant que les amazones se mettent à la recherche d’un salon de massage (désolé, j’ai pas d’images)
Le premier est un magasin de pièces moto, le patron est super sympa, il nous prend aussitôt en charge et confie la Buell à son mécano qui nous rapporte la jante au bout de 15mn, nous filons à le deuxième adresse, le mec, un peu rustre, comprend bien notre misère et décide de nous faire passer en priorité. La jante est salement amochée et il y a une fissure dans le fond mais ça ne semble pas l’affoler. Il nous lance « dans 3 heures vous repassez ».
Nous retournons donc au magasin pour faire monter un Anakee 3 sur la BM et pour nous restaurer dans le junk food dealer juste à côté, tu sais, le vieux mec qui vend des trucs au poulet frit dans toute la planète. Déjà, à manger c’est pas bon, mais à vomir c’est terrible !!!
L’après-midi est bien entamé quand nous retournons chez le détordeur de roue, on serre un peu les fesses parce que ça doit tenir encore quelques milliers de km cette réparation.
Mais bon, le résultat dépasse largement nos espérances, la jante est comme neuve, on ne parvient pas à retrouver la trace du choc.
Reste plus qu’à remonter tout ça.
C’est le soir. Là-bas aussi le soir est noir. Quand il fait noir, on appelle Uber, le chic type qui nous conduit vers notre resto, c’est pas tout ça mais il faut quand même qu’on se remette de nos émotions et surtout qu’on festoie pour parfaire notre joie de pouvoir repartir sur les routes Africaines.
Demain on change de pays, nous entrerons au royaume du Swaziland.
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Re: Promenade Sud Africaine
Sympa de partager votre road trip.
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Re: Promenade Sud Africaine
Magnifique, merci Tanxane
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Re: Promenade Sud Africaine
Ouais c'est beau
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Re: Promenade Sud Africaine
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Re: Promenade Sud Africaine
Moi aussi, il me font rêver ...Flan a écrit :Je suis dorénavant abonné à ce topic
- Tanxane
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Re: Promenade Sud Africaine
Merci pour vos commentaires, ça fait toujours plaisir.
Mercredi 19 décembre,
C’est aujourd’hui demain, il est 10h00 quand on enfourche les motos, faut dire que hier soir on a bien profité du restaurant mexicain façon sudaf.
Nous passons Barberton, la route est un vrai régal, un revêtement en très bon état, de belles courbes.
Nous commençons l’ascension des montagnes qui nous mènent vers la frontière du petit royaume du Swaziland, cette route est peu fréquentée, pas de bus de chinois ni de gros pickup, nous sommes seuls. C’est le panard.
Stop Waouh sur une aire de piknik, malheureusement un peu pollué par des abrutis.
Nous continuons à grimper vers le poste frontière d’Afrique du sud, la route est plus étroite mais toujours aussi belle, le temps est magnifique.
Le passage en douane est une simple formalité : un coup de tampon sur le passeport en c’est tout, nous sommes toujours seuls sur cette petite route, faut dire le chemin « officiel » vers le petit royaume est plus à l’ouest, là nous empruntons une voie un peu plus … curieuse, sans savoir ce qui nous attend de l’autre côté de la frontière, la carte n’est pas très claire à ce sujet…
Une fois la douane passée, nous suivons une jolie route bétonnée vers le poste du Swaziland, là ce sera pas pire, avec des sourires en plus.
Le Swaziland est le pays des gens sympas, ils ont toujours la banane, du moins avec nous, les touristes.
Mais, les routes secondaires sont salement marravées, voir inexistantes et juste après le poste frontière, on est dans le bain.
D’abord un beau goudron, du moins comme on peut espérer dans le quartier, sur 200m, ensuite, quelques nids de poule qui vont en grossissant jusqu’à devenir des nids de diplodocus, ensuite la route disparait totalement comme par magie et se transforme en piste parfois vraiment capricieuse au point de dégommer les deux caméras embarquées sur la GS.
C’est le baptême pour Tanguy, pas idéal en duo et avec ce chargement, mais c’est un guerrier, ni dieu ni maître, à un rythme impérial, il égrène les kilomètres pendant que Madlin tente de filmer la progression avec son drone.
Pas d’bol, le susnommé termine sa course dans un eucalyptus, faut dire que les lignes électriques et les ondes ne font pas bon ménage en général.
Pas de dégâts, l’engine retourne dans sa housse pour un temps, on le ressortira quand les arbres seront moins dissipés et ne traverseront pas la route sans prévenir.
Le tour de piste ne fait que 30 km, nous retrouvons donc le bitume en arrivant à Pigg’s Peak.
Ce soir c’est lodge, en bordure de la réserve de Mantenga , l’accueil est fantastique, nous sommes dans une forêt luxuriante avec tout plein de piafs qui meuglent, c’est vert comme la Bretagne sauf qu’il fait chaud, les piaules sont superbes, la piscine rafraîchissante et la couche accueillante.
Comme nous sommes arrivés de bonne heure, nous en profitons pour aller lécher les étals des artisans locaux et admirer leur dextérité.
Je sais, c’est un peu cliché mais quand même, c’est bonnard à voir et surtout se taper la causette avec eux.
Le soir venu, à la terrasse du restaurant (couverte), nous apprécions un bel orage et sa ribambelle de flash, bon, évidement, on se fend aussi la poire en matant la Rombière qui avait fait scandale en exigeant une table en bordure, elle terminera son repas auprès des chiottes … counasse…
Demain, on traverse le pays, direction le sud.
Mercredi 19 décembre,
C’est aujourd’hui demain, il est 10h00 quand on enfourche les motos, faut dire que hier soir on a bien profité du restaurant mexicain façon sudaf.
Nous passons Barberton, la route est un vrai régal, un revêtement en très bon état, de belles courbes.
Nous commençons l’ascension des montagnes qui nous mènent vers la frontière du petit royaume du Swaziland, cette route est peu fréquentée, pas de bus de chinois ni de gros pickup, nous sommes seuls. C’est le panard.
Stop Waouh sur une aire de piknik, malheureusement un peu pollué par des abrutis.
Nous continuons à grimper vers le poste frontière d’Afrique du sud, la route est plus étroite mais toujours aussi belle, le temps est magnifique.
Le passage en douane est une simple formalité : un coup de tampon sur le passeport en c’est tout, nous sommes toujours seuls sur cette petite route, faut dire le chemin « officiel » vers le petit royaume est plus à l’ouest, là nous empruntons une voie un peu plus … curieuse, sans savoir ce qui nous attend de l’autre côté de la frontière, la carte n’est pas très claire à ce sujet…
Une fois la douane passée, nous suivons une jolie route bétonnée vers le poste du Swaziland, là ce sera pas pire, avec des sourires en plus.
Le Swaziland est le pays des gens sympas, ils ont toujours la banane, du moins avec nous, les touristes.
Mais, les routes secondaires sont salement marravées, voir inexistantes et juste après le poste frontière, on est dans le bain.
D’abord un beau goudron, du moins comme on peut espérer dans le quartier, sur 200m, ensuite, quelques nids de poule qui vont en grossissant jusqu’à devenir des nids de diplodocus, ensuite la route disparait totalement comme par magie et se transforme en piste parfois vraiment capricieuse au point de dégommer les deux caméras embarquées sur la GS.
C’est le baptême pour Tanguy, pas idéal en duo et avec ce chargement, mais c’est un guerrier, ni dieu ni maître, à un rythme impérial, il égrène les kilomètres pendant que Madlin tente de filmer la progression avec son drone.
Pas d’bol, le susnommé termine sa course dans un eucalyptus, faut dire que les lignes électriques et les ondes ne font pas bon ménage en général.
Pas de dégâts, l’engine retourne dans sa housse pour un temps, on le ressortira quand les arbres seront moins dissipés et ne traverseront pas la route sans prévenir.
Le tour de piste ne fait que 30 km, nous retrouvons donc le bitume en arrivant à Pigg’s Peak.
Ce soir c’est lodge, en bordure de la réserve de Mantenga , l’accueil est fantastique, nous sommes dans une forêt luxuriante avec tout plein de piafs qui meuglent, c’est vert comme la Bretagne sauf qu’il fait chaud, les piaules sont superbes, la piscine rafraîchissante et la couche accueillante.
Comme nous sommes arrivés de bonne heure, nous en profitons pour aller lécher les étals des artisans locaux et admirer leur dextérité.
Je sais, c’est un peu cliché mais quand même, c’est bonnard à voir et surtout se taper la causette avec eux.
Le soir venu, à la terrasse du restaurant (couverte), nous apprécions un bel orage et sa ribambelle de flash, bon, évidement, on se fend aussi la poire en matant la Rombière qui avait fait scandale en exigeant une table en bordure, elle terminera son repas auprès des chiottes … counasse…
Demain, on traverse le pays, direction le sud.
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Re: Promenade Sud Africaine
Merci à toi !
Beau CR, qui fait voyager
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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- Tanxane
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Re: Promenade Sud Africaine
Jeudi 20 décembre
Agnès et moi nous levons tôt, il y a un village Africain traditionnel à quelques encablures pédestres. Malgré la fine pluie, nous partons à pied, une petite promenade de 6 km nous fera le plus grand bien.
Bon, évidement, il ne faut pas trainer si on veut être ce soir de retour en Afrique du sud alors on file se goinfrer du petit déjeuner sur la terrasse du restaurant d’où nous avons une jolie vue sur la piscine noyée dans la végétation.
Nous enfilons un truc étanche en partons en vadrouille. Le chemin tout d’abord chaotique devient quasi plat et longe une jolie rivière gorgée par l’orage d’hier soir. Seulement, dans les rivières ici y’a des bêtes et pas des plus sympa.
Après une bonne demi-heure de marche, nous arrivons enfin au village, les huttes de chaumes, les chaumières africaines quoi, fument comme des vieux poêles. La paille trempée sèche dans un panache de vapeur digne de nos centrales nucléaires.
Le village est habité par des jeunes qui s’éveillent peu à peu au son d'une musique pop-rock Africaine.
Bon, c’est patoussa mais c’est qu’on a de la route à faire nous.
Nous reprenons le chemin des crocos en surveillant attentivement les berges des fois qu’on puisse rapporter une paire de Santiag… Tu chausse combien toi en crocodile ?
Tanguy et Madlin sont prêts, ils nous attendent avec leurs combinaisons de pluie brevetées « Avis de grand frais ». Je sens qu'on va se marrer.
On charge, on enfourche les meules et on enroule le bitume direction la côte. La fine pluie ne durera que quelques dizaines de km soit à peut près autant que les tenues de pluie Sud-Africaines des marmots.
Le petit royaume est un pays pauvre d’argent mais riche de sourires, les gens se laissent aborder sans arrière-pensée car le tourisme de masse est inexistant ici.
Il n’y a que peu de routes mais elles sont bonnes si bien que les 180 km qui nous séparent de la frontière sont vite abattus.
Comme à l’aller, le passage en douane n’est qu’une simple formalité et les chauffeurs de camions qui attendent, sagement stationnés sur le côté, nous font signe de passer devant ce qui réduit notre temps d’attente à néant.
Pif paf, deux coups de tampon plus tard, nous sommes de retour en Afrique du sud.
L’entrée se fait par un parc : le Pongola Nature Reserve, les animaux sauvages broutent tranquillement sur le bas-côté, la vitesse est limitée à 80km/h, ça serait quand même ballot qu’on enfourche un rhino, là, comme ça…. Toute façons, on roule vraiment piano, on n’est pas à la bourre, c’est juste qu’on sait pas ou on va dormir ce soir…
On fini par s’arrêter pour consulter les possibilités d’hébergement dans le coin. Le tout c’est de trouver un ouifi gratos, donc station-service avec junk-food service, c’est facile, l’odeur de graillon est plus forte que celle d’essence. On y fait le plein des meules et des cavaliers. P'tain j'avais grave faim pour ingurgiter ces trucs bizarres.
Tout compte fait, on va tailler jusqu’à Hluhluwe.… Ca calme là, hein ….Nan nan, j’ai pô fait de faute, pour prononcer, le truc c’est de coincer se langue entre ses molaires et de dire « Chlouchlouwé ». Pas facile hein.
On y a dégoté en last minute un B&B et réservé en ligne au Msitu Kwetu lodge & safaris. Forcément, quand on arrive 1 heure plus tard, le taulier qui n’a pas vérifié ses réservations ne nous attend pas du tout. C’est un Indien, il est sympa et nous file deux grandes chambres avec parking moto juste devant. Que du bonheur !!!
Bon, Hluhluwe c’est pas Paname, après 17h y’a plus rien d’ouvert, donc, on dinera dans une station service… encore… d’un bout de pizza franchement médiocre et d’un soda tiède. Heureusement, il y avait des Bounty !!!
Agnès et moi nous levons tôt, il y a un village Africain traditionnel à quelques encablures pédestres. Malgré la fine pluie, nous partons à pied, une petite promenade de 6 km nous fera le plus grand bien.
Bon, évidement, il ne faut pas trainer si on veut être ce soir de retour en Afrique du sud alors on file se goinfrer du petit déjeuner sur la terrasse du restaurant d’où nous avons une jolie vue sur la piscine noyée dans la végétation.
Nous enfilons un truc étanche en partons en vadrouille. Le chemin tout d’abord chaotique devient quasi plat et longe une jolie rivière gorgée par l’orage d’hier soir. Seulement, dans les rivières ici y’a des bêtes et pas des plus sympa.
Après une bonne demi-heure de marche, nous arrivons enfin au village, les huttes de chaumes, les chaumières africaines quoi, fument comme des vieux poêles. La paille trempée sèche dans un panache de vapeur digne de nos centrales nucléaires.
Le village est habité par des jeunes qui s’éveillent peu à peu au son d'une musique pop-rock Africaine.
Bon, c’est patoussa mais c’est qu’on a de la route à faire nous.
Nous reprenons le chemin des crocos en surveillant attentivement les berges des fois qu’on puisse rapporter une paire de Santiag… Tu chausse combien toi en crocodile ?
Tanguy et Madlin sont prêts, ils nous attendent avec leurs combinaisons de pluie brevetées « Avis de grand frais ». Je sens qu'on va se marrer.
On charge, on enfourche les meules et on enroule le bitume direction la côte. La fine pluie ne durera que quelques dizaines de km soit à peut près autant que les tenues de pluie Sud-Africaines des marmots.
Le petit royaume est un pays pauvre d’argent mais riche de sourires, les gens se laissent aborder sans arrière-pensée car le tourisme de masse est inexistant ici.
Il n’y a que peu de routes mais elles sont bonnes si bien que les 180 km qui nous séparent de la frontière sont vite abattus.
Comme à l’aller, le passage en douane n’est qu’une simple formalité et les chauffeurs de camions qui attendent, sagement stationnés sur le côté, nous font signe de passer devant ce qui réduit notre temps d’attente à néant.
Pif paf, deux coups de tampon plus tard, nous sommes de retour en Afrique du sud.
L’entrée se fait par un parc : le Pongola Nature Reserve, les animaux sauvages broutent tranquillement sur le bas-côté, la vitesse est limitée à 80km/h, ça serait quand même ballot qu’on enfourche un rhino, là, comme ça…. Toute façons, on roule vraiment piano, on n’est pas à la bourre, c’est juste qu’on sait pas ou on va dormir ce soir…
On fini par s’arrêter pour consulter les possibilités d’hébergement dans le coin. Le tout c’est de trouver un ouifi gratos, donc station-service avec junk-food service, c’est facile, l’odeur de graillon est plus forte que celle d’essence. On y fait le plein des meules et des cavaliers. P'tain j'avais grave faim pour ingurgiter ces trucs bizarres.
Tout compte fait, on va tailler jusqu’à Hluhluwe.… Ca calme là, hein ….Nan nan, j’ai pô fait de faute, pour prononcer, le truc c’est de coincer se langue entre ses molaires et de dire « Chlouchlouwé ». Pas facile hein.
On y a dégoté en last minute un B&B et réservé en ligne au Msitu Kwetu lodge & safaris. Forcément, quand on arrive 1 heure plus tard, le taulier qui n’a pas vérifié ses réservations ne nous attend pas du tout. C’est un Indien, il est sympa et nous file deux grandes chambres avec parking moto juste devant. Que du bonheur !!!
Bon, Hluhluwe c’est pas Paname, après 17h y’a plus rien d’ouvert, donc, on dinera dans une station service… encore… d’un bout de pizza franchement médiocre et d’un soda tiède. Heureusement, il y avait des Bounty !!!
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Re: Promenade Sud Africaine
J'étais en Afrique du sud en 2017, j'ai adoré !
J'ai pris l'avion jusque Cape town, j'ai loué une bm 650 Gs et je suis parti 2 semaine tout seul sur les pistes, avec juste une carte achetée dans un supermarché. pas de gps, pas de telephone, rien.
J'y retournerai un jour!
https://www.facebook.com/mobyletterolle ... __tn__=K-R
J'ai pris l'avion jusque Cape town, j'ai loué une bm 650 Gs et je suis parti 2 semaine tout seul sur les pistes, avec juste une carte achetée dans un supermarché. pas de gps, pas de telephone, rien.
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Re: Promenade Sud Africaine
Ils l'ont empalé
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Re: Promenade Sud Africaine
Vendredi 21 décembre
Petit dèj en terrasse, toasts grillés, œufs, bacon … Notre indien est vraiment aux petits soins avec ses clients de dernière minute.
Ce matin, on a décidé de se faire une visite en Jeep de la réserve de Hluhluwe Imfolozi, il parait qu’il y a pas mal de rhinos.
9h30 , nous arrivons à la porte de la réserve et à peine les motos béquillées, nous sommes abordés par un chauffeur qui possède un pickup aménagé pour le transport de touristes.
Le deal conclu, nous embarquons pour une super visite de quatre heures à travers les paysages vallonnés du nord du KwaZulu-Natal.
Premier contact nous croisons une bande de babouins au regard sombre façon Tarentino,
Le chauffeur nous lance « ne les regardez pas dans les yeux sinon ils attaquent » … Ben nous, on s’exécute sagement, paske quand tu vois la taille des canines des grands mâles, tu reste sage comme un premier de la classe et tu serres les fesses.
Le temps est couvert mais il fait très bon, nous roulons depuis 2 heures déjà et avons vu bon nombre d’animaux. La végétation est super dense ici.
Et paf au détour d’un virage, on tombe sur deux jeunes rhinos en pleine Thalasso, bain de boue et mouches à gogo, le panard quoi, manquerait plus qu’on leur serve une bonne gueuse et ça serait l’paradis.
Passé ce magnifique moment de complicité entre les hommes en Prada et les bêtes de gadoue vêtues, le défilé de rhinos commence pour terminer sur un monstre, là bas, au loin, un truc de 15 mètres de haut avec une corne de 6 mètres au moins. La photo ne rend pas honneur au phénomène mais quand on voit le séquoia devant, on comprend bien l’échelle.
C’est bon, il est temps qu’on reprenne la route, ce soir on doit être à Durban.
Nous rentrons au camp de base, il est presque 14h, nous avons un peu de bornes à faire mais c’est de la nationale donc on va rouler à 120km/h et on sera tôt à Durban.
C’est la tête pleine de superbes images que nous prenons la route.
L’arrivée à Durban est moins joyeuse, la ville a la saveur d’un mauvais film policier, il fait déjà sombre et les rues sont pleines de junkies, qui sont à l’affut d’un moyen de se faire une peu de blé histoire de payer le dealer. Agnès serre son sac contre elle et à chaque feu je garde une vitesse enclenchée, prêt à dégager si besoin.
Nous arrivons enfin à l’hôtel, ce soir nous irons manger avec Uber, pas question de ressortir les motos du garage avec cette faune qui traine dehors.
Petit dèj en terrasse, toasts grillés, œufs, bacon … Notre indien est vraiment aux petits soins avec ses clients de dernière minute.
Ce matin, on a décidé de se faire une visite en Jeep de la réserve de Hluhluwe Imfolozi, il parait qu’il y a pas mal de rhinos.
9h30 , nous arrivons à la porte de la réserve et à peine les motos béquillées, nous sommes abordés par un chauffeur qui possède un pickup aménagé pour le transport de touristes.
Le deal conclu, nous embarquons pour une super visite de quatre heures à travers les paysages vallonnés du nord du KwaZulu-Natal.
Premier contact nous croisons une bande de babouins au regard sombre façon Tarentino,
Le chauffeur nous lance « ne les regardez pas dans les yeux sinon ils attaquent » … Ben nous, on s’exécute sagement, paske quand tu vois la taille des canines des grands mâles, tu reste sage comme un premier de la classe et tu serres les fesses.
Le temps est couvert mais il fait très bon, nous roulons depuis 2 heures déjà et avons vu bon nombre d’animaux. La végétation est super dense ici.
Et paf au détour d’un virage, on tombe sur deux jeunes rhinos en pleine Thalasso, bain de boue et mouches à gogo, le panard quoi, manquerait plus qu’on leur serve une bonne gueuse et ça serait l’paradis.
Passé ce magnifique moment de complicité entre les hommes en Prada et les bêtes de gadoue vêtues, le défilé de rhinos commence pour terminer sur un monstre, là bas, au loin, un truc de 15 mètres de haut avec une corne de 6 mètres au moins. La photo ne rend pas honneur au phénomène mais quand on voit le séquoia devant, on comprend bien l’échelle.
C’est bon, il est temps qu’on reprenne la route, ce soir on doit être à Durban.
Nous rentrons au camp de base, il est presque 14h, nous avons un peu de bornes à faire mais c’est de la nationale donc on va rouler à 120km/h et on sera tôt à Durban.
C’est la tête pleine de superbes images que nous prenons la route.
L’arrivée à Durban est moins joyeuse, la ville a la saveur d’un mauvais film policier, il fait déjà sombre et les rues sont pleines de junkies, qui sont à l’affut d’un moyen de se faire une peu de blé histoire de payer le dealer. Agnès serre son sac contre elle et à chaque feu je garde une vitesse enclenchée, prêt à dégager si besoin.
Nous arrivons enfin à l’hôtel, ce soir nous irons manger avec Uber, pas question de ressortir les motos du garage avec cette faune qui traine dehors.
@T 93, T@ 90 et 103 SP alias "Flèche rouge"
- Manu49
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- Département : 49 Maine-et-Loire
Re: Promenade Sud Africaine
Merci pour ce partage, chouette balade.