De retour hier soir après 11 jours de ballade coté hispanique et portugais.
L'idée à germer après qu'un de mes collègues et reçu sa nouvelle 750 transalp et ayant discuté d'un roadtrip, j'avais fais valoir que j'aimerai aller au désert de Gorafe et a celui des Tabernas un peu plus bas, et j'en ai ensuite parler à un autre collègue qui en a parlé à un autre, les 2 roulant en BMW 1200 GS.
Nous devions partir à 4, mais 3 au final, mon 1er compère ayant trop entamé son capital congés cette année.
Un des deux restants voulant absolument faire lors de la remontée coté ouest un créneau au Portugal et plus précisément à Nazaré pour voir ces vagues géantes car lui même surfeur, ca tombe bien, c'est la saison, oui, je modifie le tracé, et annule un passage à Séville, et oui aussi, ca doit pouvoir passer sur le temps imparti, et puis moi je connais pas le Portugal, donc je suis curieux d'aller voir cela et surtout de le traverser.
Départ le Lundi 06 novembre, les 2 autres mousquetaires sont fin prêts et à l'heure au RDV. Ils m'ont pas vu depuis longtemps, j'ai mes congés 2022 et 2023 à finir, et j'ai posé 1 mois et 20 jours pour partir faire l'ouest américain et l'ile de Malte.
tout étant calé avant mon départ pour Los Angeles début octobre, je n'ai eu qu'a démarrer la moto pour ce grand et dernier périple.
Rien de défini question logement, l'aventure c'est l'aventure comme disait Lino, on verra ou on ira et décideront sur place.
traversée des Pyrénées, sous un froid glacial, et redescente coté espagnol pour traverser le desert des Monegros où j'avais programmé un repas à La Plana à Robres, resto bar complétement atypique comme l'a décrit Lolo Cochet il y a peu
Si tu veux t'en convaincre, débarque à Robres et cherche le petit resto "La Plana". Il ne manque que les portes à battants pour parfaire le décor. Dehors, une ribambelle de motos rouillées au passé prestigieux: Bultaco, Ossa, Montesa. Dedans, une tireuse à bière en forme de Vtwin de Milwaukee. Des plaques minéralogiques de chaque état américain. Il y a aussi l'œil scrutateur et réprobateur des habitués du lieu lorsque tu entres. Une forme d'ignorance mais toutefois bienveillante (je t'assure que c'est possible). Et puis, vient le repas. Une entrée digne d'un plat de résistance suivi d'un plat servi pour deux. J'en suis sorti repu pour remonter avec peine sur mon destrier, ma Transalp. Sa faible hauteur de selle fut, là encore, un sérieux atout.
Donc, le ventre bien rempli, on arrive au sud du desert, et continuons jusqu'à Sastago situé à une 30 aine de km et quasiment les pieds dans l'eau du fleuve Ebre, avec une température froide on opte pour un hotel vite trouvé dans ce petit village bien sympa. La propriétaire nous propose d'emblée de garer les motos dans son immense garage privée, très sympa on accepte. Une douche et un petite ballade pour une visite sommaire en passant par l'épicerie.
Depart à l'aube sous toujours ce même froid mais ciel bleu pour entamer la trace du jour qui nous amènera à minima a Teruel ou sur la route de la Cuenca, on verra bien.
Et à partir de là, ca a été un orgasme visuel, des décors hallucinants avec pour commencer cette fameuse route dont j'avais entendu parler, the Silent Route, 63 km de folie, c'est dure, voir impossible à expliquer tellement les décors vous explose à chaque virage, montée ou descente... Majestueux et hallucinant, sur un bitume sans défaut. D'ailleurs tout est dédié au motard, les troquets, les décos désié aux motos au bord des routes.
N420 (splendide !! avec des montées jusqu'a 1750 mêtres) jusqu'a Teruel ou on s'arrête dans un troquet pour manger un bout dans une drole d'auberge en forme de tour (d'époque).
direction la Cuenca ensuite en passant par une route de la pinares de Rodeno, des rochers rouges dans une foret de pins sur des km et des km, c'est à tomber de la moto tellement que c'est beau.
Et ensuite la parc naturel serrania de la cuenca avec ces roches calcaires à perte de vue, des descentes de montagnes sur des routes niquels avec des décors de folie,
et on arrive à la cuenca avec un 4 degrés à 18h30. rehotel au centre ville. Lorsqu'on sort manger par là, on se frotte les yeux, il neige !
le lendemain matin, on visite la Cuenca avec ses celebres maisons sur pilotis.
et on se fixe l'objectif de rejoindre l'andalousie toujours par des routes sympa. Chose faire vers
16h30 en s'arretant grignoter un bout à Valdepenas.
L'andalousie arrive, et ses célebres oliviers que nous verrons longtemps et longtemps. déjà les villages blancs perchées apparaissent, il n'y a pas de doute, on y est ! magnifique route à travers les oliviers jusqu'a Peal de Becerro, pas de camping dans le coin, on prends un hotel très sympa et on visite la petite ville très belle pour finir dans un resto adorable ou la cuisiniere passera plus de temps à discuter avec nous que de faire griller nos viandes commandées à la braise.
direction le desert de Gorafe le lendemain que nous atteindrons en milieu de matinée,
Alors là, c'est indescriptible, des couleurs hallucinantes et une beautés sans pareil, on a tous été subjugué.
on a fait du hors pistes un bon moment avec des traces données par Sohuata d'ici, et Jeremy, avec son 1200GS tombe bêtement, complétement dépassé par le poids de son Panzer dans une descente, on frôle la catastrophe et il s'en sort pas trop mal, avec un levier d'embrayage à changer et une pare main cassée, mais un gros mal de dos suite à une contracture qui le tiendra en douleur tout le long du périple.
On revient sur la route, et on continue jusqu'au village de Gorafe ou on picnic au plein centre de ce village hors du temps.
on visite les méandres du desert jusqu'a 17h30 par les routes, et on s'avance camper pas loin des tabernas, à Little texas ou nous resterons 2 nuits. Camping sur le thème des cows boys, assez marrant et bien décoré.
bonne nuit, et départ pour Fort Bravo, decors encore en activité des films, pub sur le thème du western. Marrant de savoir que certains plans de film des sergio leones et cie ont été tourné ici. Rdv dans le saloon à l'ombre - il fait 29 degrés- et on a droit à un spectacle de cow boys, assez immersifs !
rebelotte dans la rue avec l'attaque de la banque et ca flingue à tout va, on file en début d'apm, pour se ballader dans les Tabernas, et on finira à Almeria pour voir le sunset et s'y ballader avant de rejoindre le camping.
Decollage le lendemain de bonne heure (encore) pour Grenade en passant par la route des alpajarras et ses villages perchés, c'est d'une beauté sans nom -encore- et on en a tellement vu depuis notre départ qu'on ne sait plus dans quel monde on est ! Arrêt à Trevelez (nom digne d'un nom de village breton), capitale du jambon de cochon.
on file sur Grenade, pour y passer la soirée et pour y dormir pas loin de l'alhambra qu'on ne visitera pas, à cause de son prix élevé (75 euros)et le temps qu'il le faut pour le faire (une journée).
Le lendemain, itineraire aux petits oignons dans l'andalouse centrale, entre oliviers et plateaux, villages et cours d'eau très asséchés en cette période qui nous ammenera à Zuheros, la ville emblematique du coin.
Direction Cordoue ou nous finirons l'apres midi en visitant la sublime Mesquita, ancien palais arabe construit en 784 et modifié oar charlkes quint en Cathédrale en 1250.
promenade dans le vieux Cordoba (nom de Cordoue en Espagnol) composé de petites ruelles ou ils se passent des milliers de choses, c'est trop beau, et cet endroit à été mon coup de coeur de ce périple.
Dodo camping assez loin, et on se rends compte qu'il n'y a ni resto à proximité, ni livraison possible et on se contente de quelques chips rationnalisé pour essayer d'etancher notre faim.
Le lendemain, direction Portugal, route monotomne de cette nationale qui fait 250 km avant d'arriver à la frontière, et de suite passer celle ci, à Campo Mayor (Capitale Portuguaise du café) à 20 km de la frontière, arrêt repas. Alors là, c'est énorme, à peine assis et sans avoir commander quoi que ce soit, on vous sert déjà à manger, ensuite lors de la commande passée, c'est l'euphorie totale, on commande la viande et nous ammene tous les accompagnements possible, à nous e choisir pour un prix encore plus bas que l'Espagne. Un Portuguais présent à coté nous explique que lorsque ils vont au resto, ils veulent s'en mettre plein la panse, et ceci expliquant cela !
Je vois notamment les petites mamies partirent avec leurs "doggy bag" très bien rempli.
Jeremy, ayant hate d'arriver sur Nazaré nous demande si on peut continuer à tracer au lieu de se poser par là comme prévu initialement.
De plus un camping est dispo. On n'est pas à 2 heures près de route, on finira donc à Nazaré par l'autoroute ave une jolie promenade by night dans ses ruelles atypiques et ballade au bord de mer.
Le lendemain, évidemment et aux aurores, on se trouve au fameux spot si connu des surfeurs. De voir ces gars etre laché par des Jet Ski en haut de la houle juste avant qu'elle se brise est hallucinant. Les vagues sont immenses, mais loin d'être aussi grosse que quelques jours auparavant, après les differentes tempêtes. Déjà, c'est impressionnant là. Ces types là sont des fous et on y restera un bon moment de la matinée avant de partir sur Porto pour attaquer la Vallée du Douro.
Arret dodo sur Villa REal dans les terres, drole de ville de 50.000 habitants completement en pente, le receptionniste noius dit qu'il y a un resto à 10 mn de là, on y arrivera à pied lessivé tellement c'est pentu. On ne voit d'ailleurs aucun vélo et pour cause.
Le Portugal de en dessous de Lisbonne jusqu'en haut n'est qu'une succession de vallée et la moindre distance de 60 km nous donne 2h30 en temps de trajet.
la pluie s'invite, et on décide de filer par l'autoroute (succession de tunnels et de pont surpomblant les vallées) jusqu'a que la pluie cesse, c'est à dire 20 minutes avant la frontière qui se trouve en fait être un barrage, coté est, c'est le Portugal, et une fois passé la route du barrage, on se retrouve en Espagne.
On trouve une ville au milieu de nul part toute belle on nous resteront un long moment à deambuler dans les rues toutes aussi extra les unes que les autres, ville qui s'apelle Zamora. Gros coup de coeur commun, les gens sont super gentils, les filles plus belles les unes que les autres, le contre ville est à craquer tellement c'est beau, on se demande si on est dans un parc d'attraction tellement c'est irréaliste. On aura du mal à quitter cet endroit et on attaquera la route des chateaux dans de longues plaines propres à l'espagne, jusqu'à Burgos.
Le dernier jour, sera le jour du retour, avec un depart tôt comme d'habitude, jusqu'a la cote basque et on longera la côte au ras des plages jusqu'a Hendaye avec quelques arrêts dont un à Pasaia où nous ferons notre ultime repas avant de nous quitter à l'entrée d'autoroute.
Bilan de cette Trans ibérique pour nos brêles, 4029 km sur mon xt660z, 3902 km sur une 1200 GS alors qu'on ne sait jamais quitté... laquelle qui ment ?
pas une goutte d'huile en conso sur la mienne avec 97.000 km au compteur. Conso d'essence raisonné, j'etais autour des 12 à 13 litres en rajout lorsqu'eux en remettait au mini 15 tous les 300 bornes (20 litres de reservoir pour les GS, 24 pour moi, j'avais de la marge...)
J'ai perdu une vis de Bulle en tout et pour tout, et grâce au conseil de Titi, j'avais amené mon rouleau de scotch emballage, vis qui maintient la bulle et la grille de phare, et ca a été nickel, et ce scotch à pu aussi à un moment refermé correctement un gros pot de chocolat liquide lorsqu'on à pris des Churros au Chocolat à Zamora, merci Titi
Un temps nickel, un peu froid au début, et en tout une demi journée de pluie fine (et encore...)
de belles rencontres, des gens extra qui nous souhaitaient tous bon voyage, bref, ca sera à refaire mais avec une variante, je ne ferai pas cette escale au portugal, preferant des escales plus courtes comme celles du début en fin de voyage que ces long trajets les 3 derniers jours, avec une visite plus en profondeur de l'andalousie (Seville et plus bas jusqu'a Gibraltar).