[HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
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[HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Salut,
Je mets le CR de mes deux semaines au Maroc ici. C'est en 4x4, donc si ça dérange, vous pouvez soit déplacer soit virer.
En 2017, j'avais fait une virée un peu identique en moto avec Atoc, mais comme je m'étais cassé les côtes presque au début, je n'avais pas profité au maximum de ce trip. Cette année, on a décidé de le refaire en famille.
Vendredi 18 octobre 2019, ce soir on part au Maroc.
Le 4x4, un KDJ125 acheté à Dudu l’an dernier est déjà chargé, il est aménagé à l’intérieur avec un caisson à tiroir qui occupe les 2/3 du coffre et la banquette 2/3 également. Tout le matériel de remorquage, de désensablement est dedans, le Jerrycan d’eau également est chargé, j’ai trouvé une glacière électrique qui occupe tout le dernier tiers du coffre.
Pour l’extérieur, là c’est un pari. J’ai ce véhicule depuis presque un an, je l’ai utilisé sur route en début d’année, puis à la Stella, j’ai fait une ou deux pistes avec, quelques balades dans le coin et c’est tout. Je pensais l’équiper un minimum pour le raid (suspensions, blindages etc.) mais mon emploi du temps chargé de ces derniers mois ne m’a pas permis de m’en occuper.
J’ai 2 BF Goodrich en 70 de haut neufs à l’avant et 2 BF Goodrich à moitié usés et un peu craquelés à l’arrière. Donc tout d’origine sauf les pneus.
Pour ce qui est de l’entretien, en revanche, je suis à jour de toutes les vidanges etc.
Dans le véhicule on sera 3, Valérie, ma sœur, Nathalie ma femme et moi. De toutes façons avec le caisson il n’y a que trois places.
La voiture est bien chargée, chaque chose à sa place, tout tient, mais à trois c’est un maximum.
J-1 : Jons -Vilafranca del Penedes
Vendredi 18 octobre, 15h, c’est parti, direction Alméria à 1400 km où nous devons embarquer direction Melilla le lendemain soir. Mais avant on s’arrête à Chabeuil à côté de Valence pour récupérer ma sœur qui termine son boulot à 16h. 16H30 on part de Chabeuil. Cette fois le raid commence.
Il faut que nous soyons à Almeria au plus tard samedi 19 octobre à 22h car nous embarquons à 23h59. En partant le vendredi en fin d’après-midi, je me suis dit que je pourrai parcourir 700km ce qui me permettra de parcourir les 700 suivants le samedi et ainsi de ne pas arriver trop tard à Almeria pour faire quelques courses avant d’embarquer. Je prévois aussi d’éventuels aléas sur la route. J’ai réservé un hôtel à Vilafranca del Penedes au sud de Barcelone à mi chemin de notre parcours. l’Hôtel Air Penedes que je recommande d’ailleurs pour sa situation juste au bord de l’autoroute et son prix pas trop élevé, 80€ la chambre triple avec petit déjeuner.
Valence, nous prenons l’autoroute A7 plein sud, Orange, Autoroute A9 direction la frontière espagnole, tout va bien, on commence à se détendre, Nîmes, un premier panneau nous indique des perturbations et nous engage à écouter le 107.7. Montpellier, les perturbations se précisent.
En fait, il y a des gros mouvements en catalogne suite à la condamnation des dirigeants indépendantistes, Barcelone est à feu et à sang.
On continue, Béziers, on nous annonce des dizaines de kilomètres de bouchons devant nous.
Narbonne, on nous annonce que l’autoroute est fermée à Perpignan car les catalans l’ont envahie et ont bloqué la frontière. La frontière par la nationale est bloquée aussi. Il faut prendre une décision. Je veux absolument parcourir les 700 premiers kilomètres aujourd’hui car sinon, demain je risque de ne pas arriver à temps, et avec la Catalogne devant moi en proie à tous ces évènements, je me dis qu’il va me falloir beaucoup de temps pour passer. J’avance encore sur l’autoroute avec la hantise de me retrouver bloqué.
Sortie Sigean, on commence à voir des gyrophares, au dernier moment, je l’emprunte. Je connais bien la région et je pense à la route côtière par Collioure Port Vendres etc. Je me dis que je vais tenter de passer par là, je prends la direction de Leucate, Barcarès et là, je vois sur l’autoroute qui se trouve à ma droite des files interminables da camions et de voitures à l’arrêt. On est sortis juste à temps.
Sur la route on ne trouve pas trop de monde, j’avance jusqu’à Colioure où nous décidons de pique niquer. Je me gare sur la petite place et on commence à manger. Une catalane fortement éméchée avec un chien nous aborde, nous propose de venir dormir chez elle, nous annonce que nous ne traverserons pas la Catalogne et que nous ne serons pas à Almeria le lendemain. Elle nous engage à laisser tomber notre projet de Maroc et à plutôt visiter la Catalogne. On a un peu de mal à se débarrasser d’elle, mais finalement la soif l’attire à nouveau au bar. On en profite pour remballer et on quitte Collioure et la France pour rentrer dans l’antre du diable, la Catalogne du Sud.
Finalement, on ne voit personne sur la route, on rejoint Figueras et l’Autoroute AP7 totalement vide du fait de sa fermeture plus au nord, on roule sans encombres jusqu’à Vilafranca del Penedes, on arrive à l’hôtel avec une heure de retard sur ce que j’avais prévu. Ouf.
J0 : Vilafranca del Penedes -Alméria – Melilla
7h15, on se lève, 8h petit déjeuner, 9h départ, c’est le rythme qu’on a adopté pour tout le raid.
A trois personnes, ça permet de se préparer et de partir dans de bonnes conditions sans stress.
Le voyage se déroule sans encombres, et on arrive à Almeria dans l’après-midi environ 1 heure avant les bretons que nous retrouvons à l’entrée du port. On va faire quelques courses et on se dirige vers le port pour les formalités d’embarquement. On passe toutes les formalités et on embarque sans encombres, on part à l’heure, 23h59, direction le Maroc, enfin pas exactement car nous débarquerons à Melilla enclave espagnole qui partage son port avec Nador.
A partir de maintenant, nous ne sommes plus 3 mais 8 personnes dans 3 4x4.
Il y a Fabien alias Ali Baba BZH56 avec son KZJ 95, accompagné d’un autre Fabien
Il y a aussi Mickael qui accompagnait Fabien en 2017 et qui cette fois est là avec son KDJ95 dans lequel il y a aussi son fils de 15 ans, Max, et Nicolas.
J1 : Melilla/Nador – Bouarfa
8h, le bateau accoste à Mellila, nous débarquons sans encombres et nous traversons Mellila pour nous diriger vers la Frontière avec le Maroc et Nador. Au passage nous avons un aperçu des barrières impressionnantes dressées par l’Union Européenne.
A la douane, on entre dans le vif du sujet, tous ceux qui sont déjà venus au Maroc sauront de quoi je parle. En bref, les véhicules sont stationnée les uns derrières les autres et les passagers doivent aller à pied faire tamponner leur passeport et faire faire la carte de circulation de leur véhicule. Cette organisation fait que si le premier véhicule de la file est bloqué toute la file l’est aussi.
Donc nous passons la douane assez rapidement, mais pas Fabien qui est bloqué par d’autres véhicules. Nous quittons Nador à Midi, et il faut rejoindre Bouarfa avec pas mal de piste sur ma trace. Au final, nous finirons de nuit, mais sans encombres.
Je constate que mon KDJ d’origine se comporte bien, je constate aussi que les 4x4 blindés et réhaussés de mes compagnons se comportent mieux, ils peuvent surtout rouler plus vite. Dans les franchissement leurs réhausses permettent à leurs chassis longs de passer aussi bien que mon chassis court sans réhausse. Cependant, les chassis longs sont bien plus confortables aux places arrières et Valérie fera d’ailleurs une bonne partie du Raid dans le 4x4 de Fabien.
On arrive à Bouarfa à 21h, l’hôtel Achark nous attend, il est assez confortable et le soir nous mangeons comme des rois au sous sol.
J2 : Bouarfa – Merzouga
Sur mon roadbook original, j’avais prévu de dormir à Tendrara plus au nord et je pensais descendre ensuite par Mataarka rejoindre le Belkacem et dormir à Boudnib, mais j’ai changé d’avis et j’avais fait des variantes, nous sommes donc repartis de Bouarfa avec une vingtaine de km de route avant de prendre une superbe piste est ouest d’une centaine de Kilomètres pour rejoindre Bni Tajite et le Belkacem. A Boudnib je décide de prendre la route pour rejoindre rapidement Merzouga et réserver l’Hôtel avec quand même un passage par les gorges du Ziz, les deux autres 4x4 qui ont la trace nous rejoindrons dans la soirée par la piste.
J3 : Merzouga – Erg Chebbi – Ouzina
Aujourd’hui, j’ai prévu de faire le tour de l’Erg Chebbi puis d’aller à Ouzina chez Zaïd.
On commence par aller au garage pour un petit contrôle, quelques boulons désserés pour moi dont les deux amortisseurs arrières.
Ensuite on va faire le plein et on se dirige vers la dune. Mickael nous trouve un guide de premier ordre avec sa mobylette qui va nous faire vivre de bons moments.
C’est le premier contact avec le sable pour certains et certaines qui ont quelques frayeurs, mais au final tout se passe bien. Après quelques heures passées à s’amuser dans le bac à sable, nous prenons la piste d’Ouzina qui n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres, Nous arrivons sans encombres à notre camp de base en fin de journée accueillis pas Hassan, Zaïd ne sera là que demain.
J4 : Ouzina
Hier soir on a bu l’apéro dans la dune, on va s’y balader dans la journée, aller faire un tour à Ouzina où à lieu un mariage et retour dans la dune pour un nouvel apéro au coucher de soleil. La nuit dernière on a eu froid, cette nuit des couvertures supplémentaires et un duvet nous préserveront du froid mais pas des cris de dromadaires vers 4 heures du matin. La nuit est toujours aussi magique sans aucune pollution lumineuse et l’accueil est toujours au top.
J5 : Ouzina – Tagounite – Zagora
Hier à Ouzina, on est allés faire un tour dans un pierrier et j’ai entendu un grincement dans la suspension qui avait l’air de venir de l’avant. Aujourd’hui une bonne étape de piste nous attend et le grincement se fait de plus en plus présent, Après avoir traversé l’Oued à Ramlia et une bonne portion sabloneuse, la piste devient cassante, les paysages sont superbes, nous passons plusieurs cols mais le grincement se fait de plus en plus présent. Hier, nous avons décidé de dormir à Zagora et non à Tagounite, il y aura un peu de route en fin de parcours mais à Zagora, je suis certain de trouver des bons mécanos.
Cette décision nous a sauvés de pas mal d’ennuis. A Zagora, nous logeons chez Ali avec lequel nous aurons des ennuis demain, et nous allons chez Azziz le garage à côté. Mon 4x4 est ausculté, une biellette est Hs, mais ce n’est pas tout, les silent blocs arrière aussi, mais ce n’est pas tout. Le grincement que j’entendais depuis hier provient de l’amortisseur avant gauche, il a pris du jeu au niveau du silent bloc supérieur et la rondelle en frottant sur la tige s’est déformée, est devenue oblongue, la tige quand à elle est très entamée. Mickael a lui arraché une biellette et Fabien a fendu une de ses deux batteries en deux. Au final, les mécanos travailleront sur nos véhicules toute la soirée et ils seront remis en état à prix marocain et finiront le raid sans encombres. Je recommande chaudement cette adresse pour la mécanique, ce qui n’est pas la même chose pour l’hôtel.
J6 : Zagora – M’Hamid – Foum Zguid
J’avais négocié l’hôtel chez Ali par SMS et le prix indiqué pour 8 me paraissait faible au point que j’avais pris la peine de bien faire préciser les conditions par écrit. Mais ça n’a pas suffit. Le matin au moment de payer, l’addition était plus salée que prévue. Je montre la conversation SMS au frère qui me dit que que ce n’est pas lui qui a écrit ça mais son autre frère et que je n’ai qu’à payer ce qui est écrit et que son frère paiera la différence, mais il me parle mal, me dit qu’il ne voudra plus de moi etc. bref, l’ambiance se tend un peu. Je décide de lui payer ce qui est écrit avec une petite rallonge, mais il ne veut rien savoir. Je lui donne ce que j’ai décidé, nous nous dirigeons vers les 4x4 et son autre frère arrive vers moi assez agressif. Je lui montre la conversation que nous avons eue, mais il s’énerve encore attrape mon téléphone et tente de le jeter par terre. Je rattrappe le téléphone de justesse et chope le mec par le colbac, la tension monte encore, ils menacent d’appeler la Police, je les prends au mot et me mets à hurler. Du coup, ils se calment et nous partons . Cependant, nous ne quittons pas Zagora immédiatement car nous avons quelques courses à faire. Ma femme et ma sœur se dirigent vers un petit commerce et se font agresser verbalement par un gars visiblement stone ou éméché. Elles reviennent vers nous, le gars les poursuit avec de l’écume au coin des lèvres mais il tombe sur nous et insulte Mickael. Au final, il se retrouve coincé entre Mickael et moi, déjà passablement énervés par l’épisode de l’hôtel. Nous le secouons un peu sans plus et il se met à taper sur le capot du 4x4 de Fabien. Finalement, nous remontons dans les 4x4 et quittons cette ville de fous. Deux altercations en moins de cinq minutes ont eu raison de notre patience. Je précise que nous avons été partout très bien accueillis sauf à ce moment là. Personellement je retournerai à Zagora sans problème mais je ne remettrai jamais les pieds chez Ali.
Un guide croisé que Mickael connaît nous a dit que depuis que le père est mort, l’hôtel chez Ali est devenu une adresse à éviter, ils n’y vont plus.
Nous reprenons la route jusqu’à M’hamid et ensuite la magnifique piste du Lac Iriki jusqu’à Foum Zguid ou nous arriverons en fin de journée sans problème particulier.
A partir de là, nous remonterons vers le nord.
J7 : Foum Zguid – Ouarzazate – Demnate
A Foum Zguid, nous voulions aller à l’auberge de l’Oasis mais il n’y avait plus de place, mais super sympathique, il m’adresse à l’auberge Iriki. Je recommande vraiment cette auberge pour son prix faible, la gentilesse de son propriétaire, en revanche pour ce qui est de la propreté de la literie et de l’état des installations sanitaires, il y a encore des progrès à faire. Mais franchement, ils sont adorables.
Aujourd’hui on va faire une étape de transition, 160 km de route pure et dure jusqu’à Ouarzazate, puis 160 km de piste/route dans l’Atlas pour arriver à Demnate. On avale les 160 premiers kilomètres rapidement et comme on a du temps, on visite les studios de cinéma à l’entrée de Ouarzazate, ensuite après un petit restau pour une fois le midi, on attaque la suite qui s’avère un peu plus difficile. Une route royale en assez mauvais état qui nous emmène à Demnate ou nous arrivons sans prévenir au gite Kasbah Imi Nifri, adresse fournie par Dode et Dodounette. Je n’étais pas arrivé à les joindre, et à l’arrivée c’était fermé, mais pas de problème, avant qu’on ait fait demi tour le propriétaire arrive et nous ouvre. Accueil impeccable, locaux impeccables aussi, une super soirée. On fait le plein et un petit tour à Demnate. L’avantage de cette auberge aussi est qu’elle se trouve juste à côté du pont naturel départ de l’étape du lendemain.
J8 : Demnate – Anergui – Imilchil
Aujourd’hui, on change d’heure, ça tombe bien car vu l’étape, une heure de plus ne sera pas du luxe. Réveil à 6h15, petit déjeuner à 7 heures, départ à 8 heures.
On prend la route du pont naturel avant d’attraper une piste à droite qui s’élève rapidement dans les splendides décors ocres de l’Atlas. La piste est large et facile, quelques heures plus tard, on rejoint la route royale qu’on suivra un certain temps jusqu’au col où on croise la piste de la cathédrale à presque 2800 mètres d’altitude. On s’arrête un peu avant pour acheter trois gros pains pour le pique nique du midi dans un village, 2 Dirham le pain. On entame la piste de la cathédrale, mais la niveleuse est passée et c’est une véritable autoroute jusqu’au col suivant ou nous trouvons un marché. Nous nous arrêtons en contrebas pour manger. Un gamin seul nous rejoint, je pense qu’avec ce qu’on lui a laissé, on lui a fait sa journée. On repart et on arrive au bout de la partie nivelée. La piste s’élève dans un décor majestueux, quelques épingles et on arrive au sommet. Petite halte pour sortir le drone qui filmera la descente. Finalement on débouche de nouveau sur la route royale, on fait quelques centaines de mètres, on traverse un pont et on entame la piste de l’Assif Melloul sur notre gauche. On suit la rivière sur notre gauche avant de la traverser sur un pont métallique et ensuite nous aurons la rivière sur notre droite jusqu’à Anergui. La gorge que nous suivons tout le long est splendide La piste est assez difficile, très étroite par endroits, on est même obligés de se guider à certains moment tant le passage est limité en 4x4, mais ça passe. On ne croise personne sauf quelques familles, un tracteur et à 2k d’Anergui, la piste est coupée, impossible de passer, des éboulements l’ont obstruée, mais les pelleteuses sont sur place et en 15 minutes, elles nous dégagent le passage. On arrive à Anergui et on remonte sur les hauteurs à plus de 2500 mètres pour rejoindre Tassent au coucher de soleil par de superbes cols, puis Imilchil par la nationale. On arrivera chez Bassou à la nuit tombée.
J9 : Imilchil – Midelt
Chez Bassou l’accueil est excellent comme presque partout, la cuisine est bonne aussi, la salle de restaurant bien chauffée le soir ne le sera pas le lendemain au petit déjeuner, c’est propre et dans les chambres, la température est assez basse. Mais nous sommes à Imilchil à 2200 mètres d’altitude, donc ce n’est pas anormal.
On repart tranquilles le matin par la nationale plein nord pour rejoindre la trace initiale qui venait d’Anergui. Puis on bifurque à l’est en direction du cirque de Jaffar. Après quelques kilomètres de bitume, on voit une piste sur la droite, pas prévue sur la trace, mais qui semble aller dans la bonne direction, on s’y engage, on roule un moment au milieu des cultures de cette région assez verte, on passe quelques hameaux, puis on arrive à un petit Oued où la piste se sépare en deux, je prends à droite la piste qui se dirige toujours vers la trace, on passe encore des fermes, et finalement on termine au milieu de nulle part dans un verger. Je descend pour voir si on peut passer et j’aperçois un oued avec des pentes abruptes qui semble infranchissable, surtout que nous n’avons aucune trace d’aucun passage. Je décide de faire demi tour pour essayer la piste de gauche dans l’oued précédent., quelques manœuvres au fond de l’oued pour arriver à la prendre et là je me rends compte que mes compagnons de route ne m’ont pas suivi. Je les attend un peu, je retourne à pieds sur quelques mètres sur un promontoire, personne. Je me dis qu’ils ont peut-être trouvé un passage vers la trace qui se trouve à 1500 mètres, mais la piste sur laquelle je me suis engagé remonte vers un promontoire et se dirige aussi droit vers la trace. Je l’emprunte donc sur quelques centaines de mètres pour tomber en cul de sac dans la cour d’une ferme. Le fermier vient nous voir, il ne parle pas un mot de français, on se fait comprendre par gestes et il a un ouvrier qui lui parle le français. Il nous explique que toutes les pistes du coin se terminent en cul de sac et que l’oued n’est pas franchissable. Du coup, je commence vraiment à me demander où sont passés mes compagnons. On fait demi tour, mais on ne peut pas refuser de boire le thé. On entre dans la ferme, on est reçus comme des rois, thé, pain, miel...On reste un bon moment et on finit par prendre congé en remerciant nos hôtes de leur gentillesse. On retourne à l’oued et là on croise nos compagnons qui ont fini par faire demi tour aussi après avoir essayé un passage sans succès. Du coup, avec notre arrêt thé, ils nous ont attendu un moment. On remonte la piste empruntée et on rejoint la trace.
Devant nous le ciel est sombre et on voit qu’il pleut au loin. On s’arrête comme tous les jours pour pique niquer. La route/piste ne voit pas passer beaucoup de monde. On repart et on rejoint le début de la route de Jaffar.
Je m’engage sur une piste qui a l’air de mener droit dans l’eau et c’est le cas. Le barrage en construction qui nous avait donné du fil à retordre il y a deux ans est maintenant terminé et la vallée et l’Oued que nous avions traversés difficilement sont maintenant inondés. On remonte sur la route et on passe sur le barrage. Encore un peu de route billard sur cette partie et à gauche direction la piste du cirque de Jaffar, on prend la piste à droite dans une épingle. La piste n’est pas compliquée, mais il a plu dans la journée et les 4x4 ont tendance à rouler en crabe. Petite frayeur sur une portion d’une cinquantaine de mètres un peu délicate et c’est reparti jusque dans le cirque.
On s’arrête en bas et Fabien donne ses chaussures à un gamin qui avait des chaussures de foot à crampons avec la moitié des crampons manquants aux pieds. Le gamin nous indique la sortie et on rejoint une piste autoroute en haut qui nous emmène à Midelt.
A Midelt, on fait les pleins, on retire un peu de Dirhams et on va loger à la Kasbah Asmaa où on avait dormi en 2017.
Ici s’arrête la fin de la partie raid à proprement parler, car à la demande de certains, nous avons décidé de passer 2 jours à Fès puis de remonter tranquille vers Tanger en visitant Chefchaouen.
Donc le reste du parcours sera majoritairement fait sur des routes plus ou moins carrossables.
J10 : Midelt- Fès
Ce matin on a pris notre temps, 200 kilomètres séparent Midelt de Fès sans réelle difficulté.
On s’arrête pique-niquer dans la forêt d’Azrou ou on croise pas mal de singes. J’avais 4 pommes dans la glacière qui trainaient depuis le début du voyage, Vu leur état, on a pas trop envie de les manger. On en propose une à un singe qui n’en veut pas. Du coup, je vois qu’un gars propose des balades à cheval, alors je vais lui donner les pommes pour son cheval, le gars les prends et me dit que les pommes seront pour lui et ses collègues. Et je le vois les partager. J’avoue que je n’étais pas trop fier de nourrir les singes alors que juste à côté il y avait des personnes qui étaient contentes de manger ce que les singes refusaient.
On reprend la route et on arrive à Fès en fin d’après-midi. On va loger à l’hotel Volubilis, le plus cher du trip pour 2 nuits.
J11 : Fès
Journée de touristes, avec le souk, les apéros etc...
J12 : Fès – Chefchaouen – Tétouan
Départ pour Chefchaouen avec pour objectif de loger sur place. On arrive, de loin la ville est magnifique. Mais à l’arrivée, je ne m’y sens pas à l’aise. D’abord on est abordés d’emblée par des guides, on va à l’hôtel qui nous propose des suites pour 2 à 200€ la nuit, les guides nous baladent et ça m’énerve. J’ai l’impression d’être au Mont St Michel avec les marchands du temple, je pense aux décors de cinéma visités quelques jour plus tôt à Ouarzazate. Bref, on décide de faire un tour de la vile, de manger sur place et de ne pas rester. Finalement on repart à Tétouan où après avoir tourné un peu, on trouve un hôtel tout neuf, tout propre à un très bon prix.
C’est notre dernière soirée avec nos compagnons qui du fait de l’annulation de leur bateau du samedi matin ont décidé de rejoindre Tanger dès le vendredi pour essayer d’avoir un autre bateau et de faire la route jusqu’en Bretagne.
J13 : Tétouan
Les 2 autres 4x4 et nos 5 compagnons sont partis ce matin. On décide de faire un tour en bord de mer à M`diq. C’est une station balnéaire toute neuve en plein développement car le roi a fait construire un palais juste à côté en bord de mer.
On retourne à Tétouan dont on visite le souk et la vieille ville qui valent vraiment le coup. Ils sont d’ailleurs classés au patrimoine mondial de l’Unesco.
J14 et J15: Tétouan – Tanger – Barcelone - Jons
Dernier jour au Maroc, on file à Tanger Med, port industriel flambant neuf à 40 km de Tanger pour les formalités d’embarquement. On quitte le Maroc à 20h avec 4 heures de retard. J’ai une bonne surprise, pour une fois le bateau GNV est propre et récent.
On débarque à Barcelone le lendemain à 22h30 et on rentre directement, on arrivera en fin de nuit fatigués mais contents et surtout prêts à recommencer.
Je mets le CR de mes deux semaines au Maroc ici. C'est en 4x4, donc si ça dérange, vous pouvez soit déplacer soit virer.
En 2017, j'avais fait une virée un peu identique en moto avec Atoc, mais comme je m'étais cassé les côtes presque au début, je n'avais pas profité au maximum de ce trip. Cette année, on a décidé de le refaire en famille.
Vendredi 18 octobre 2019, ce soir on part au Maroc.
Le 4x4, un KDJ125 acheté à Dudu l’an dernier est déjà chargé, il est aménagé à l’intérieur avec un caisson à tiroir qui occupe les 2/3 du coffre et la banquette 2/3 également. Tout le matériel de remorquage, de désensablement est dedans, le Jerrycan d’eau également est chargé, j’ai trouvé une glacière électrique qui occupe tout le dernier tiers du coffre.
Pour l’extérieur, là c’est un pari. J’ai ce véhicule depuis presque un an, je l’ai utilisé sur route en début d’année, puis à la Stella, j’ai fait une ou deux pistes avec, quelques balades dans le coin et c’est tout. Je pensais l’équiper un minimum pour le raid (suspensions, blindages etc.) mais mon emploi du temps chargé de ces derniers mois ne m’a pas permis de m’en occuper.
J’ai 2 BF Goodrich en 70 de haut neufs à l’avant et 2 BF Goodrich à moitié usés et un peu craquelés à l’arrière. Donc tout d’origine sauf les pneus.
Pour ce qui est de l’entretien, en revanche, je suis à jour de toutes les vidanges etc.
Dans le véhicule on sera 3, Valérie, ma sœur, Nathalie ma femme et moi. De toutes façons avec le caisson il n’y a que trois places.
La voiture est bien chargée, chaque chose à sa place, tout tient, mais à trois c’est un maximum.
J-1 : Jons -Vilafranca del Penedes
Vendredi 18 octobre, 15h, c’est parti, direction Alméria à 1400 km où nous devons embarquer direction Melilla le lendemain soir. Mais avant on s’arrête à Chabeuil à côté de Valence pour récupérer ma sœur qui termine son boulot à 16h. 16H30 on part de Chabeuil. Cette fois le raid commence.
Il faut que nous soyons à Almeria au plus tard samedi 19 octobre à 22h car nous embarquons à 23h59. En partant le vendredi en fin d’après-midi, je me suis dit que je pourrai parcourir 700km ce qui me permettra de parcourir les 700 suivants le samedi et ainsi de ne pas arriver trop tard à Almeria pour faire quelques courses avant d’embarquer. Je prévois aussi d’éventuels aléas sur la route. J’ai réservé un hôtel à Vilafranca del Penedes au sud de Barcelone à mi chemin de notre parcours. l’Hôtel Air Penedes que je recommande d’ailleurs pour sa situation juste au bord de l’autoroute et son prix pas trop élevé, 80€ la chambre triple avec petit déjeuner.
Valence, nous prenons l’autoroute A7 plein sud, Orange, Autoroute A9 direction la frontière espagnole, tout va bien, on commence à se détendre, Nîmes, un premier panneau nous indique des perturbations et nous engage à écouter le 107.7. Montpellier, les perturbations se précisent.
En fait, il y a des gros mouvements en catalogne suite à la condamnation des dirigeants indépendantistes, Barcelone est à feu et à sang.
On continue, Béziers, on nous annonce des dizaines de kilomètres de bouchons devant nous.
Narbonne, on nous annonce que l’autoroute est fermée à Perpignan car les catalans l’ont envahie et ont bloqué la frontière. La frontière par la nationale est bloquée aussi. Il faut prendre une décision. Je veux absolument parcourir les 700 premiers kilomètres aujourd’hui car sinon, demain je risque de ne pas arriver à temps, et avec la Catalogne devant moi en proie à tous ces évènements, je me dis qu’il va me falloir beaucoup de temps pour passer. J’avance encore sur l’autoroute avec la hantise de me retrouver bloqué.
Sortie Sigean, on commence à voir des gyrophares, au dernier moment, je l’emprunte. Je connais bien la région et je pense à la route côtière par Collioure Port Vendres etc. Je me dis que je vais tenter de passer par là, je prends la direction de Leucate, Barcarès et là, je vois sur l’autoroute qui se trouve à ma droite des files interminables da camions et de voitures à l’arrêt. On est sortis juste à temps.
Sur la route on ne trouve pas trop de monde, j’avance jusqu’à Colioure où nous décidons de pique niquer. Je me gare sur la petite place et on commence à manger. Une catalane fortement éméchée avec un chien nous aborde, nous propose de venir dormir chez elle, nous annonce que nous ne traverserons pas la Catalogne et que nous ne serons pas à Almeria le lendemain. Elle nous engage à laisser tomber notre projet de Maroc et à plutôt visiter la Catalogne. On a un peu de mal à se débarrasser d’elle, mais finalement la soif l’attire à nouveau au bar. On en profite pour remballer et on quitte Collioure et la France pour rentrer dans l’antre du diable, la Catalogne du Sud.
Finalement, on ne voit personne sur la route, on rejoint Figueras et l’Autoroute AP7 totalement vide du fait de sa fermeture plus au nord, on roule sans encombres jusqu’à Vilafranca del Penedes, on arrive à l’hôtel avec une heure de retard sur ce que j’avais prévu. Ouf.
J0 : Vilafranca del Penedes -Alméria – Melilla
7h15, on se lève, 8h petit déjeuner, 9h départ, c’est le rythme qu’on a adopté pour tout le raid.
A trois personnes, ça permet de se préparer et de partir dans de bonnes conditions sans stress.
Le voyage se déroule sans encombres, et on arrive à Almeria dans l’après-midi environ 1 heure avant les bretons que nous retrouvons à l’entrée du port. On va faire quelques courses et on se dirige vers le port pour les formalités d’embarquement. On passe toutes les formalités et on embarque sans encombres, on part à l’heure, 23h59, direction le Maroc, enfin pas exactement car nous débarquerons à Melilla enclave espagnole qui partage son port avec Nador.
A partir de maintenant, nous ne sommes plus 3 mais 8 personnes dans 3 4x4.
Il y a Fabien alias Ali Baba BZH56 avec son KZJ 95, accompagné d’un autre Fabien
Il y a aussi Mickael qui accompagnait Fabien en 2017 et qui cette fois est là avec son KDJ95 dans lequel il y a aussi son fils de 15 ans, Max, et Nicolas.
J1 : Melilla/Nador – Bouarfa
8h, le bateau accoste à Mellila, nous débarquons sans encombres et nous traversons Mellila pour nous diriger vers la Frontière avec le Maroc et Nador. Au passage nous avons un aperçu des barrières impressionnantes dressées par l’Union Européenne.
A la douane, on entre dans le vif du sujet, tous ceux qui sont déjà venus au Maroc sauront de quoi je parle. En bref, les véhicules sont stationnée les uns derrières les autres et les passagers doivent aller à pied faire tamponner leur passeport et faire faire la carte de circulation de leur véhicule. Cette organisation fait que si le premier véhicule de la file est bloqué toute la file l’est aussi.
Donc nous passons la douane assez rapidement, mais pas Fabien qui est bloqué par d’autres véhicules. Nous quittons Nador à Midi, et il faut rejoindre Bouarfa avec pas mal de piste sur ma trace. Au final, nous finirons de nuit, mais sans encombres.
Je constate que mon KDJ d’origine se comporte bien, je constate aussi que les 4x4 blindés et réhaussés de mes compagnons se comportent mieux, ils peuvent surtout rouler plus vite. Dans les franchissement leurs réhausses permettent à leurs chassis longs de passer aussi bien que mon chassis court sans réhausse. Cependant, les chassis longs sont bien plus confortables aux places arrières et Valérie fera d’ailleurs une bonne partie du Raid dans le 4x4 de Fabien.
On arrive à Bouarfa à 21h, l’hôtel Achark nous attend, il est assez confortable et le soir nous mangeons comme des rois au sous sol.
J2 : Bouarfa – Merzouga
Sur mon roadbook original, j’avais prévu de dormir à Tendrara plus au nord et je pensais descendre ensuite par Mataarka rejoindre le Belkacem et dormir à Boudnib, mais j’ai changé d’avis et j’avais fait des variantes, nous sommes donc repartis de Bouarfa avec une vingtaine de km de route avant de prendre une superbe piste est ouest d’une centaine de Kilomètres pour rejoindre Bni Tajite et le Belkacem. A Boudnib je décide de prendre la route pour rejoindre rapidement Merzouga et réserver l’Hôtel avec quand même un passage par les gorges du Ziz, les deux autres 4x4 qui ont la trace nous rejoindrons dans la soirée par la piste.
J3 : Merzouga – Erg Chebbi – Ouzina
Aujourd’hui, j’ai prévu de faire le tour de l’Erg Chebbi puis d’aller à Ouzina chez Zaïd.
On commence par aller au garage pour un petit contrôle, quelques boulons désserés pour moi dont les deux amortisseurs arrières.
Ensuite on va faire le plein et on se dirige vers la dune. Mickael nous trouve un guide de premier ordre avec sa mobylette qui va nous faire vivre de bons moments.
C’est le premier contact avec le sable pour certains et certaines qui ont quelques frayeurs, mais au final tout se passe bien. Après quelques heures passées à s’amuser dans le bac à sable, nous prenons la piste d’Ouzina qui n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres, Nous arrivons sans encombres à notre camp de base en fin de journée accueillis pas Hassan, Zaïd ne sera là que demain.
J4 : Ouzina
Hier soir on a bu l’apéro dans la dune, on va s’y balader dans la journée, aller faire un tour à Ouzina où à lieu un mariage et retour dans la dune pour un nouvel apéro au coucher de soleil. La nuit dernière on a eu froid, cette nuit des couvertures supplémentaires et un duvet nous préserveront du froid mais pas des cris de dromadaires vers 4 heures du matin. La nuit est toujours aussi magique sans aucune pollution lumineuse et l’accueil est toujours au top.
J5 : Ouzina – Tagounite – Zagora
Hier à Ouzina, on est allés faire un tour dans un pierrier et j’ai entendu un grincement dans la suspension qui avait l’air de venir de l’avant. Aujourd’hui une bonne étape de piste nous attend et le grincement se fait de plus en plus présent, Après avoir traversé l’Oued à Ramlia et une bonne portion sabloneuse, la piste devient cassante, les paysages sont superbes, nous passons plusieurs cols mais le grincement se fait de plus en plus présent. Hier, nous avons décidé de dormir à Zagora et non à Tagounite, il y aura un peu de route en fin de parcours mais à Zagora, je suis certain de trouver des bons mécanos.
Cette décision nous a sauvés de pas mal d’ennuis. A Zagora, nous logeons chez Ali avec lequel nous aurons des ennuis demain, et nous allons chez Azziz le garage à côté. Mon 4x4 est ausculté, une biellette est Hs, mais ce n’est pas tout, les silent blocs arrière aussi, mais ce n’est pas tout. Le grincement que j’entendais depuis hier provient de l’amortisseur avant gauche, il a pris du jeu au niveau du silent bloc supérieur et la rondelle en frottant sur la tige s’est déformée, est devenue oblongue, la tige quand à elle est très entamée. Mickael a lui arraché une biellette et Fabien a fendu une de ses deux batteries en deux. Au final, les mécanos travailleront sur nos véhicules toute la soirée et ils seront remis en état à prix marocain et finiront le raid sans encombres. Je recommande chaudement cette adresse pour la mécanique, ce qui n’est pas la même chose pour l’hôtel.
J6 : Zagora – M’Hamid – Foum Zguid
J’avais négocié l’hôtel chez Ali par SMS et le prix indiqué pour 8 me paraissait faible au point que j’avais pris la peine de bien faire préciser les conditions par écrit. Mais ça n’a pas suffit. Le matin au moment de payer, l’addition était plus salée que prévue. Je montre la conversation SMS au frère qui me dit que que ce n’est pas lui qui a écrit ça mais son autre frère et que je n’ai qu’à payer ce qui est écrit et que son frère paiera la différence, mais il me parle mal, me dit qu’il ne voudra plus de moi etc. bref, l’ambiance se tend un peu. Je décide de lui payer ce qui est écrit avec une petite rallonge, mais il ne veut rien savoir. Je lui donne ce que j’ai décidé, nous nous dirigeons vers les 4x4 et son autre frère arrive vers moi assez agressif. Je lui montre la conversation que nous avons eue, mais il s’énerve encore attrape mon téléphone et tente de le jeter par terre. Je rattrappe le téléphone de justesse et chope le mec par le colbac, la tension monte encore, ils menacent d’appeler la Police, je les prends au mot et me mets à hurler. Du coup, ils se calment et nous partons . Cependant, nous ne quittons pas Zagora immédiatement car nous avons quelques courses à faire. Ma femme et ma sœur se dirigent vers un petit commerce et se font agresser verbalement par un gars visiblement stone ou éméché. Elles reviennent vers nous, le gars les poursuit avec de l’écume au coin des lèvres mais il tombe sur nous et insulte Mickael. Au final, il se retrouve coincé entre Mickael et moi, déjà passablement énervés par l’épisode de l’hôtel. Nous le secouons un peu sans plus et il se met à taper sur le capot du 4x4 de Fabien. Finalement, nous remontons dans les 4x4 et quittons cette ville de fous. Deux altercations en moins de cinq minutes ont eu raison de notre patience. Je précise que nous avons été partout très bien accueillis sauf à ce moment là. Personellement je retournerai à Zagora sans problème mais je ne remettrai jamais les pieds chez Ali.
Un guide croisé que Mickael connaît nous a dit que depuis que le père est mort, l’hôtel chez Ali est devenu une adresse à éviter, ils n’y vont plus.
Nous reprenons la route jusqu’à M’hamid et ensuite la magnifique piste du Lac Iriki jusqu’à Foum Zguid ou nous arriverons en fin de journée sans problème particulier.
A partir de là, nous remonterons vers le nord.
J7 : Foum Zguid – Ouarzazate – Demnate
A Foum Zguid, nous voulions aller à l’auberge de l’Oasis mais il n’y avait plus de place, mais super sympathique, il m’adresse à l’auberge Iriki. Je recommande vraiment cette auberge pour son prix faible, la gentilesse de son propriétaire, en revanche pour ce qui est de la propreté de la literie et de l’état des installations sanitaires, il y a encore des progrès à faire. Mais franchement, ils sont adorables.
Aujourd’hui on va faire une étape de transition, 160 km de route pure et dure jusqu’à Ouarzazate, puis 160 km de piste/route dans l’Atlas pour arriver à Demnate. On avale les 160 premiers kilomètres rapidement et comme on a du temps, on visite les studios de cinéma à l’entrée de Ouarzazate, ensuite après un petit restau pour une fois le midi, on attaque la suite qui s’avère un peu plus difficile. Une route royale en assez mauvais état qui nous emmène à Demnate ou nous arrivons sans prévenir au gite Kasbah Imi Nifri, adresse fournie par Dode et Dodounette. Je n’étais pas arrivé à les joindre, et à l’arrivée c’était fermé, mais pas de problème, avant qu’on ait fait demi tour le propriétaire arrive et nous ouvre. Accueil impeccable, locaux impeccables aussi, une super soirée. On fait le plein et un petit tour à Demnate. L’avantage de cette auberge aussi est qu’elle se trouve juste à côté du pont naturel départ de l’étape du lendemain.
J8 : Demnate – Anergui – Imilchil
Aujourd’hui, on change d’heure, ça tombe bien car vu l’étape, une heure de plus ne sera pas du luxe. Réveil à 6h15, petit déjeuner à 7 heures, départ à 8 heures.
On prend la route du pont naturel avant d’attraper une piste à droite qui s’élève rapidement dans les splendides décors ocres de l’Atlas. La piste est large et facile, quelques heures plus tard, on rejoint la route royale qu’on suivra un certain temps jusqu’au col où on croise la piste de la cathédrale à presque 2800 mètres d’altitude. On s’arrête un peu avant pour acheter trois gros pains pour le pique nique du midi dans un village, 2 Dirham le pain. On entame la piste de la cathédrale, mais la niveleuse est passée et c’est une véritable autoroute jusqu’au col suivant ou nous trouvons un marché. Nous nous arrêtons en contrebas pour manger. Un gamin seul nous rejoint, je pense qu’avec ce qu’on lui a laissé, on lui a fait sa journée. On repart et on arrive au bout de la partie nivelée. La piste s’élève dans un décor majestueux, quelques épingles et on arrive au sommet. Petite halte pour sortir le drone qui filmera la descente. Finalement on débouche de nouveau sur la route royale, on fait quelques centaines de mètres, on traverse un pont et on entame la piste de l’Assif Melloul sur notre gauche. On suit la rivière sur notre gauche avant de la traverser sur un pont métallique et ensuite nous aurons la rivière sur notre droite jusqu’à Anergui. La gorge que nous suivons tout le long est splendide La piste est assez difficile, très étroite par endroits, on est même obligés de se guider à certains moment tant le passage est limité en 4x4, mais ça passe. On ne croise personne sauf quelques familles, un tracteur et à 2k d’Anergui, la piste est coupée, impossible de passer, des éboulements l’ont obstruée, mais les pelleteuses sont sur place et en 15 minutes, elles nous dégagent le passage. On arrive à Anergui et on remonte sur les hauteurs à plus de 2500 mètres pour rejoindre Tassent au coucher de soleil par de superbes cols, puis Imilchil par la nationale. On arrivera chez Bassou à la nuit tombée.
J9 : Imilchil – Midelt
Chez Bassou l’accueil est excellent comme presque partout, la cuisine est bonne aussi, la salle de restaurant bien chauffée le soir ne le sera pas le lendemain au petit déjeuner, c’est propre et dans les chambres, la température est assez basse. Mais nous sommes à Imilchil à 2200 mètres d’altitude, donc ce n’est pas anormal.
On repart tranquilles le matin par la nationale plein nord pour rejoindre la trace initiale qui venait d’Anergui. Puis on bifurque à l’est en direction du cirque de Jaffar. Après quelques kilomètres de bitume, on voit une piste sur la droite, pas prévue sur la trace, mais qui semble aller dans la bonne direction, on s’y engage, on roule un moment au milieu des cultures de cette région assez verte, on passe quelques hameaux, puis on arrive à un petit Oued où la piste se sépare en deux, je prends à droite la piste qui se dirige toujours vers la trace, on passe encore des fermes, et finalement on termine au milieu de nulle part dans un verger. Je descend pour voir si on peut passer et j’aperçois un oued avec des pentes abruptes qui semble infranchissable, surtout que nous n’avons aucune trace d’aucun passage. Je décide de faire demi tour pour essayer la piste de gauche dans l’oued précédent., quelques manœuvres au fond de l’oued pour arriver à la prendre et là je me rends compte que mes compagnons de route ne m’ont pas suivi. Je les attend un peu, je retourne à pieds sur quelques mètres sur un promontoire, personne. Je me dis qu’ils ont peut-être trouvé un passage vers la trace qui se trouve à 1500 mètres, mais la piste sur laquelle je me suis engagé remonte vers un promontoire et se dirige aussi droit vers la trace. Je l’emprunte donc sur quelques centaines de mètres pour tomber en cul de sac dans la cour d’une ferme. Le fermier vient nous voir, il ne parle pas un mot de français, on se fait comprendre par gestes et il a un ouvrier qui lui parle le français. Il nous explique que toutes les pistes du coin se terminent en cul de sac et que l’oued n’est pas franchissable. Du coup, je commence vraiment à me demander où sont passés mes compagnons. On fait demi tour, mais on ne peut pas refuser de boire le thé. On entre dans la ferme, on est reçus comme des rois, thé, pain, miel...On reste un bon moment et on finit par prendre congé en remerciant nos hôtes de leur gentillesse. On retourne à l’oued et là on croise nos compagnons qui ont fini par faire demi tour aussi après avoir essayé un passage sans succès. Du coup, avec notre arrêt thé, ils nous ont attendu un moment. On remonte la piste empruntée et on rejoint la trace.
Devant nous le ciel est sombre et on voit qu’il pleut au loin. On s’arrête comme tous les jours pour pique niquer. La route/piste ne voit pas passer beaucoup de monde. On repart et on rejoint le début de la route de Jaffar.
Je m’engage sur une piste qui a l’air de mener droit dans l’eau et c’est le cas. Le barrage en construction qui nous avait donné du fil à retordre il y a deux ans est maintenant terminé et la vallée et l’Oued que nous avions traversés difficilement sont maintenant inondés. On remonte sur la route et on passe sur le barrage. Encore un peu de route billard sur cette partie et à gauche direction la piste du cirque de Jaffar, on prend la piste à droite dans une épingle. La piste n’est pas compliquée, mais il a plu dans la journée et les 4x4 ont tendance à rouler en crabe. Petite frayeur sur une portion d’une cinquantaine de mètres un peu délicate et c’est reparti jusque dans le cirque.
On s’arrête en bas et Fabien donne ses chaussures à un gamin qui avait des chaussures de foot à crampons avec la moitié des crampons manquants aux pieds. Le gamin nous indique la sortie et on rejoint une piste autoroute en haut qui nous emmène à Midelt.
A Midelt, on fait les pleins, on retire un peu de Dirhams et on va loger à la Kasbah Asmaa où on avait dormi en 2017.
Ici s’arrête la fin de la partie raid à proprement parler, car à la demande de certains, nous avons décidé de passer 2 jours à Fès puis de remonter tranquille vers Tanger en visitant Chefchaouen.
Donc le reste du parcours sera majoritairement fait sur des routes plus ou moins carrossables.
J10 : Midelt- Fès
Ce matin on a pris notre temps, 200 kilomètres séparent Midelt de Fès sans réelle difficulté.
On s’arrête pique-niquer dans la forêt d’Azrou ou on croise pas mal de singes. J’avais 4 pommes dans la glacière qui trainaient depuis le début du voyage, Vu leur état, on a pas trop envie de les manger. On en propose une à un singe qui n’en veut pas. Du coup, je vois qu’un gars propose des balades à cheval, alors je vais lui donner les pommes pour son cheval, le gars les prends et me dit que les pommes seront pour lui et ses collègues. Et je le vois les partager. J’avoue que je n’étais pas trop fier de nourrir les singes alors que juste à côté il y avait des personnes qui étaient contentes de manger ce que les singes refusaient.
On reprend la route et on arrive à Fès en fin d’après-midi. On va loger à l’hotel Volubilis, le plus cher du trip pour 2 nuits.
J11 : Fès
Journée de touristes, avec le souk, les apéros etc...
J12 : Fès – Chefchaouen – Tétouan
Départ pour Chefchaouen avec pour objectif de loger sur place. On arrive, de loin la ville est magnifique. Mais à l’arrivée, je ne m’y sens pas à l’aise. D’abord on est abordés d’emblée par des guides, on va à l’hôtel qui nous propose des suites pour 2 à 200€ la nuit, les guides nous baladent et ça m’énerve. J’ai l’impression d’être au Mont St Michel avec les marchands du temple, je pense aux décors de cinéma visités quelques jour plus tôt à Ouarzazate. Bref, on décide de faire un tour de la vile, de manger sur place et de ne pas rester. Finalement on repart à Tétouan où après avoir tourné un peu, on trouve un hôtel tout neuf, tout propre à un très bon prix.
C’est notre dernière soirée avec nos compagnons qui du fait de l’annulation de leur bateau du samedi matin ont décidé de rejoindre Tanger dès le vendredi pour essayer d’avoir un autre bateau et de faire la route jusqu’en Bretagne.
J13 : Tétouan
Les 2 autres 4x4 et nos 5 compagnons sont partis ce matin. On décide de faire un tour en bord de mer à M`diq. C’est une station balnéaire toute neuve en plein développement car le roi a fait construire un palais juste à côté en bord de mer.
On retourne à Tétouan dont on visite le souk et la vieille ville qui valent vraiment le coup. Ils sont d’ailleurs classés au patrimoine mondial de l’Unesco.
J14 et J15: Tétouan – Tanger – Barcelone - Jons
Dernier jour au Maroc, on file à Tanger Med, port industriel flambant neuf à 40 km de Tanger pour les formalités d’embarquement. On quitte le Maroc à 20h avec 4 heures de retard. J’ai une bonne surprise, pour une fois le bateau GNV est propre et récent.
On débarque à Barcelone le lendemain à 22h30 et on rentre directement, on arrivera en fin de nuit fatigués mais contents et surtout prêts à recommencer.
Modifié en dernier par Tenno le 10 nov. 2019, 11:16, modifié 3 fois.
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Re: Maroc en 4x4 octobre 2019
Merci Philippe Belle balade, bien racontée
J'ai suivi sur ATOC mais c'est bien de copier ici également.
Y'a des Panzers BM alors pourquoi pas des 4x4 Toyota
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Re: Maroc en 4x4 octobre 2019
Un très bon trip, quoi... Bravo !!!!
Merci Philippe pour le CR...
Je pense qu'un jour je te demanderai les traces... Septembre 2020, vacances éternelles.
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Re: Maroc en 4x4 octobre 2019
Merci pour le partage !
Je pensais que Jean Baptiste serait des vôtres, j'ai du mal comprendre.
Super trip
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Super « petit périple »
Propriétaire également d’un KZJ95, et j’envisage un raid du même genre au Maroc.
Souhaitant également un confort de suspension comme tu l’a précisé dans ton post, serait il possible d’indiquer ce que le proprio a mis en combo suspension amortisseur?
Merci
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Souhaitant également un confort de suspension comme tu l’a précisé dans ton post, serait il possible d’indiquer ce que le proprio a mis en combo suspension amortisseur?
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
SUper et merci beaucoup pour le partage....
J'ai pas le temps de tt lire, ce sera ce soir en rentrant mais, peut être en as tu parlé, on croit voir un drone sur une photo...as tu filmé ?
On prévoit un voyage un peu identique en 2021 mais j'ai lu que le drone était interdit au maroc et qu'il sont confisqué à la douane ....
J'ai pas le temps de tt lire, ce sera ce soir en rentrant mais, peut être en as tu parlé, on croit voir un drone sur une photo...as tu filmé ?
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Déjà fini, la balade au Maroc
Le temps passe trop vite
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
C'est exactement ce que je me suis ditRolibulle a écrit : Y'a des Panzers BM alors pourquoi pas des 4x4 Toyota
Pas de problème JF, tu vas avoir du temps pour te faire plaisir.jflignan a écrit :Un très bon trip, quoi... Bravo !!!!
Merci Philippe pour le CR...
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Non, il ne pouvait pas cette année, mais ce n'est que partie remise.Flan a écrit :Merci pour le partage !
Je pensais que Jean Baptiste serait des vôtres, j'ai du mal comprendre.
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Oui, il y a bien un drone, mais ce n'est pas le mien, voilà ce que je sais :banu a écrit :SUper et merci beaucoup pour le partage....
J'ai pas le temps de tt lire, ce sera ce soir en rentrant mais, peut être en as tu parlé, on croit voir un drone sur une photo...as tu filmé ?
On prévoit un voyage un peu identique en 2021 mais j'ai lu que le drone était interdit au maroc et qu'il sont confisqué à la douane ....
Les drones ne sont pas totalement interdits, mais il faut les déclarer en douane, et demander une autorisation d'importation pour les entreprises. Pour les particulier, le drone est saisi et pour pouvoir le récupérer il faut sortir par le même poste de douane, de plus il y a des frais administratifs et des amendes pouvant aller jusqu'à 10000 DH (1000€) sont possibles si les douaniers jugent le propriétaire de mauvaise foi.
Après chacun assume ses risques, les films sont magnifiques
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Re: Maroc en 4x4 octobre 2019
Ah toi aussijflignan a écrit :Un très bon trip, quoi... Bravo !!!!
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Re: Maroc en 4x4 octobre 2019
Merci pour le partage !!!
Oh, pas tant que ça, y'a aussi des Panzer CRF1000Rolibulle a écrit :Y'a des Panzers BM alors pourquoi pas des 4x4 Toyota
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Re: Maroc en 4x4 octobre 2019
Si vous faites un trip tous les deux et si vous acceptez de partir pendant les congés scolaires avec un prof, je suis partant.marcopolo a écrit :Ah toi aussijflignan a écrit :Un très bon trip, quoi... Bravo !!!!
Merci Philippe pour le CR...
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Re: Maroc en 4x4 octobre 2019
Tu sais que c'est fatiguant un Maroc, on se lève à 6H00 du matin 7j/7, on roule toute la journée debout, et le soir y'a pas la téléFlan a écrit :Si vous faites un trip tous les deux et si vous acceptez de partir pendant les congés scolaires avec un prof, je suis partant.
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
MerciTennophil a écrit :Amortisseurs Koni, ressorts médium. réhausse +5 avec sangles anti débattement. Suppression des marche pieds, blindage complet, snorkel. Un vrai bijou, mais en équipements, il y en a pour un petit billet.SavoieLibre a écrit :Super « petit périple »
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Souhaitant également un confort de suspension comme tu l’a précisé dans ton post, serait il possible d’indiquer ce que le proprio a mis en combo suspension amortisseur?
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Belle aventure, superbe récit, jolies photos..
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Re: Maroc en 4x4 octobre 2019
ça tombe bien c'est mon quotidienmarcopolo a écrit :Tu sais que c'est fatiguant un Maroc, on se lève à 6H00 du matin 7j/7, on roule toute la journée debout, et le soir y'a pas la téléFlan a écrit :Si vous faites un trip tous les deux et si vous acceptez de partir pendant les congés scolaires avec un prof, je suis partant.
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Ola!
Moi, le quotidien, c'est le dossier retraite... Rechercher des papiers qui ont 40 ans... Et puis bientôt, je n'aurai plus de vacances scolaires... Mais 365 jours de vacances par an Donc, un petit tour au Maroc, avec le 400... Ouaille note?... Mais rien ne speede pour le moment, et je ne pense pas m'embarquer non plus dans une aventure où le timing doit être suivi, à se défoncer le derche sur la selle... Non, non, non... Je compte bien y aller et prendre le temps d'en profiter...
Et sur une boucle moins longue que celle de Tenno... La brèle sur une remorque pour l'Espagne... Y a l'temps... Faut laisser mûrir, ou mariner l'idée quelques temps
Pour le moment, faut tenir bon! Les vacances de Noël sont à l'horizon...
Salut les collègues
Moi, le quotidien, c'est le dossier retraite... Rechercher des papiers qui ont 40 ans... Et puis bientôt, je n'aurai plus de vacances scolaires... Mais 365 jours de vacances par an Donc, un petit tour au Maroc, avec le 400... Ouaille note?... Mais rien ne speede pour le moment, et je ne pense pas m'embarquer non plus dans une aventure où le timing doit être suivi, à se défoncer le derche sur la selle... Non, non, non... Je compte bien y aller et prendre le temps d'en profiter...
Et sur une boucle moins longue que celle de Tenno... La brèle sur une remorque pour l'Espagne... Y a l'temps... Faut laisser mûrir, ou mariner l'idée quelques temps
Pour le moment, faut tenir bon! Les vacances de Noël sont à l'horizon...
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Il y a un road trip au Maroc en Avril prochain.
http://www.transalpage.com/forum/viewto ... 8&start=60
J'ai encore plus envie de le faire
http://www.transalpage.com/forum/viewto ... 8&start=60
J'ai encore plus envie de le faire
Puisque l'intelligence se fout de la compétition et qu'être anormal m'est naturel.
Qui vivra, verra.
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Si tu as du temps, tu peux embarquer à Sète, nous on n'a pas pu car les dates des bateaux ne collaient pas.jflignan a écrit :Ola!
Et sur une boucle moins longue que celle de Tenno... La brèle sur une remorque pour l'Espagne... Y a l'temps... Faut laisser mûrir, ou mariner l'idée quelques temps
Pour le moment, faut tenir bon! Les vacances de Noël sont à l'horizon...
Salut les collègues
Pour les pistes, les plus belles sont dans le sud à mon avis entre Merzouga et Foum Zguid, et il y a de belles pistes qu'on a pas faites cette année du côté de Tata et dans l'anti Atlas. Dans l'Atlas, l'Assif Melloul entre Tilougite et Anergui est a faire absolument, en 4x4 c'est tendu à cause de certains passages très étroits mais en moto c'est tranquille et la gorge est magnifique.En plus cette piste restée longtemps fermée à cause d'un pont emporté est peu empruntée. Attention, s'il a plu, il ne faut pas la prendre, car certains passages sont directement dans l'Oued.
Si j'avais du temps du style prof retraité, je descendrais à Merzouga par la route avec la voiture et la remorque et je m'arrangerais avec un hotel pour stationner l'attelage et je ferais un trip en 400 XR à partir de Merzouga. On verra dans 10 ans inchallah.
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Tiens le coup, JF tiens le coup...jflignan a écrit :Pour le moment, faut tenir bon! Les vacances de Noël sont à l'horizon...
Salut les collègues
Sinon +1 avec toi !
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Et laisser remorque et bàr ici (à 6 km du port)Tennophil a écrit :...
Si tu as du temps, tu peux embarquer à Sète...
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
J'avais pas précisé, ne voulant pas te forcer la main. Mais c'est vrai que c'est un super service que tu rends ici.TiTi a écrit :Et laisser remorque et bàr ici (à 6 km du port)Tennophil a écrit :...
Si tu as du temps, tu peux embarquer à Sète...
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Merci Tenno pour tous ces renseignements, surtout le conseil au départ de Sète. Oui, j'ai envie de Maroc... Surtout de revoir les endroits où j'ai vécu enfant, et tous les spots parcourus durant les nombreux voyages effectués là-bas pour surfer, grimper, rouler dans le sable et les dunes, randonner, voler (raplapente...), balader, ... J'y étais encore l'année dernière pour grimper du côté de Tafraoute, 3 semaines à la période de Noël...
Voilà, j'espère que ma discussion ne pourri pas ton post dont je m'imbibe...
Mais avant ce trip, j'en ai d'autres à faire, plus physiques... Où je tâcherai de rencontrer certains d'entre vous... (Encore de bons souvenirs de la GROK et de la Stella)
Traverser les Alpes à pieds (déjà un bout réalisé), Flac, je passerai par le Gd Bornant... Continuer jusqu'à Lille en VTT (à jambes, pas à piles...) ZeDab; Flan; Marcopolo, j'espère vous visiter! Descendre le Rhône, du Léman à la Ciotat (à côté de chez moi) en canoé... (Tenno, je passe pas loin...) Aller grimper en Ecosse... Et faire de la bécane entre tout çà...
Putaing, la vie est courte et autant en profiter quand on tient debout, bordel !!!!
Aller, Salut à tous
Voilà, j'espère que ma discussion ne pourri pas ton post dont je m'imbibe...
Mais avant ce trip, j'en ai d'autres à faire, plus physiques... Où je tâcherai de rencontrer certains d'entre vous... (Encore de bons souvenirs de la GROK et de la Stella)
Traverser les Alpes à pieds (déjà un bout réalisé), Flac, je passerai par le Gd Bornant... Continuer jusqu'à Lille en VTT (à jambes, pas à piles...) ZeDab; Flan; Marcopolo, j'espère vous visiter! Descendre le Rhône, du Léman à la Ciotat (à côté de chez moi) en canoé... (Tenno, je passe pas loin...) Aller grimper en Ecosse... Et faire de la bécane entre tout çà...
Putaing, la vie est courte et autant en profiter quand on tient debout, bordel !!!!
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Ô con ! J'arrête pas de monter en grade... Après la "classe exceptionnelle" (certains comprendront...) me voilà VENERABLE sur Transalpage...
Cà rapporte un trimestre ou 2 ?...
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Beau voyage, qui donne envie de repartir au Maroc.
Seul petit problème: les photos des motos ne sont pas visibles sur mon ordinateur
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Non, tu passes au pied de chez moi, et il y a un accostage au pied du pont juste en amont sur la rive droite.jflignan a écrit : Descendre le Rhône, du Léman à la Ciotat (à côté de chez moi) en canoé... (Tenno, je passe pas loin...)
https://www.dropbox.com/s/xbzjq1y181yo9 ... 4.png?dl=0
Donc quand tu le fais tu me dis, je te récupère à l'accostage avec ton canoé et tu peux faire étape à la maison, c'est juste avant de te lancer dans la grande aventure qu'est traversée de Lyon avec ses barrages et ses écluses.
Christian7 a écrit :Beau voyage, qui donne envie de repartir au Maroc.
Seul petit problème: les photos des motos ne sont pas visibles sur mon ordinateur
Modifié en dernier par Tenno le 13 nov. 2019, 15:53, modifié 1 fois.
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Christian7 a écrit :Beau voyage, qui donne envie de repartir au Maroc.
Seul petit problème: les photos des motos ne sont pas visibles sur mon ordinateur
[/quote]
Merci! La meilleure machine pour franchir les dunes de Merzouga
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
Je sais pas j'en discute avec l'intendant et je te disjflignan a écrit :Ô con ! J'arrête pas de monter en grade... Après la "classe exceptionnelle" (certains comprendront...) me voilà VENERABLE sur Transalpage...
Cà rapporte un trimestre ou 2 ?...
"vénérable" ça te va assez bien Au plaisir de te revoir, en visite chez l'un l'autre, ou dans une concentre, avec les big "1000" ou nos petites cylindrées
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Re: [HS] Maroc en 4x4 octobre 2019
C'est totalement vrai, impossible à suivre en 4x4Christian7 a écrit :Christian7 a écrit :
Merci! La meilleure machine pour franchir les dunes de Merzouga