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De la promenade du dimanche au rallye raid, en passant par ton tour du monde à toi que tu as fait, c'est ici: Organise, rameute, raconte!
Les vacances ont commencé, pour moi, vendredi soir en arrivant chez Virginie, après une journée où j’ai préparé mon sac à l’arrache comme d’hab’.
Virginie et moi avons fait l’inventaire du contenu de nos bagages, avons échangé le double de nos clefs de moto en cas de perte, puis avons soupé et sommes allées nous coucher de bonne heure et bonne humeur pour partir le lendemain matin, bécanes chargées.
Samedi 29 août 2020
Départ à 8 heures, le ciel est couvert, tenues de pluie enfilées car déluge annoncé pour tout le week sur toute la France, direction chez Elisabeth et J-Jacques, département Saône-et-Loire, GPS autoroute sans péage.
Nous nous arrêtons pour un premier café au pied de la cathédrale de REIMS, vérifions les bagages sanglés sur la Z750 de Virginie, et faisons face aux premières mesures absurdes anti-COVID19. En effet, alors que nous déambulons masquées dans la ville ne sachant pas s’il faut le mettre ou pas, des policiers que nous croisons font savoir à un couple que le port du masque est obligatoire en extérieur les samedi et dimanche.
Après cette première pause, nous reprenons la route, en n’omettant pas d’enlever nos tenues pluie qui ne servent à rien puisque le ciel s’est dégagé.
Comme nous avons le temps, nous improvisons un mode sinueux dans le département de la Côte-d'Or, afin que Virginie fasse connaissance avec le fonctionnement de son GPS. Nous passons par Lucenay le Duc, lieu d’une de mes premières hivernales en Varadero 125 en solo.
Nous empruntons une route en travaux qui a été arrosée de gravillons. Une voiture nous croise en faisant des appels de phare. Quelques mètres plus loin, se trouve dans le fossé, une petite voiture sans permis avec un homme dedans. Nous nous arrêtons, le conducteur semble secoué. Nous lui proposons de l’aider à sortir son véhicule et interpelons 3 cyclistes qui passent à ce moment là. Ensemble, nous arrivons à remettre la petite voiture sur la route, et le chauffeur repart sans dommage, à vive allure comme s’il n’avait pas appris pourquoi-comment. Peut-être alcoolisé ? Peut-être idiot ? Sûrement dans le fossé à nouveau quelques mètres plus loin !
Arrivée comme prévue à 20 heures, quelques 600 km parcourus. Mon GPS nous dépose pile devant la maison de J-Jacques grâce aux coordonnées latitude et longitude renseignées. Ça change de mon habitude qui veut que je fasse le tour du village puis appel à J-Jacques pour qu’il me guide, ou que je me ramasse dans les chemins de terre-boue et que je finisse par trouver mais dans quel état. Bref, aucun exotisme ou surprise avec mon TomTom Rider !
Apéro pris, J-Jacques nous prépare un barbecue. Coucher pas trop tard, satisfaites de notre première journée de vacances.
Dimanche 30
Déj pris notamment avec la confiture de raisin du jardin réalisée la veille par Elisabeth, nous partons à 8 heures accompagnées de J-Jacques qui ouvre la route sur quelques kilomètres. Quelle chance nous avons de pouvoir bénéficier de ses connaissances qui nous font traverser des vignes en cours de vendange. L’odeur est magique et les routes excellentes.
Puis nous enchainons sur l’autoroute pour retrouver en théorie à 14 heures Thierry-Titi à Navacelles, afin de faire découvrir le cirque à Virginie.
Toute la matinée, nous allons rouler pour y arriver. Mais nous adressons un premier appel à Thierry pour lui indiquer que nous avons été trop optimises sur l’horaire et que nous n’arriverons donc qu’à 15 heures à Navacelles.
A notre arrivée, sur place, nous ne trouvons pas Thierry. Je l’appelle à nouveau et en fait, nous nous sommes mal compris. Nous l’attendons au village de Navacelles. Il nous attend à St Maurice-Navacelles, c'est-à-dire directement au cirque. 100 km et presque 2 heures de routes nous séparent. Bon bah, c’est raté pour la découverte du cirque de Navacelles pour Virginie. Nous nous rendons directement chez Titi à côté de Sète, soit plus de 100 km et 1H30 de route.
Nous arrivons à 18 heures. Apéro, douche, lessive du linge, puis barbecue et tarte aux pommes faite maison. Thierry nous présente deux de ses passions, les animaux et les motos. L’une et l’autre sont sous sa bienveillance. Nous nous coucherons vers 23 heures bien fatiguées.
Lundi 31
Déj, motos chargées, niveau d’huile vérifié, départ à 10 heures, direction Toulon, en mode virolos en passant par la Camargue.
Quelques jours avant, j’ai lu l’avis de quelques motards qui indiquaient que la Camargue n’a pas d’intérêt particulier.
Bah Virginie et moi avons adoré rouler en Camargue. Les routes que nous avons empruntées n’étaient pas forcément sinueuses, mais les paysages de mer, de petites montagnes, de marécages, les odeurs, les couleurs, les villages, les châteaux, les bruits des insectes, les vendanges, les vendeurs dans leur cabanon, les chevaux, les taureaux, les flamants roses, … Nous sommes dans le Sud et c’est beau.
Nous arrivons pour l’embarquement à 20heures. Cause COVID19, la température des passagers est prise avant. Un mail nous a été adressé lorsque nous étions sur la route, nous demandant de rédiger une attestation sur l’honneur de notre bonne santé. Cependant, cette attestation ne nous sera pas demandée lors de l’embarquement à 21heures.
Comme souvent, les motos embarquent en premier. Elles sont sanglées contre les parois dans le bateau. Le gars qui s’occupe de la mienne et quelques autres n’a pas l’air très doué et pour ma part je reste septique sur son lien. Heureusement, un collègue vient vérifier son boulot et refait un sanglage des bécanes bien plus convainquant.
Ok, je laisse ma bécane pour la nuit et pars avec Virginie à la recherche d’un coin tranquille pour dormir. Pour ma part, bien qu’adepte du camping sauvage, je ne l’avais jamais pratiqué sur un bateau et j’ai une certaine inquiétude quant aux regards des autres passagers et de l’équipage. En fait, la pratique est très courante, certains passagers sortent même leur matelas gonflable pour passer la nuit dans les parties communes. Nous soupons, puis nous nous endormons doucement, bercées par le lointain ronron du moteur et le léger mouvement du bateau. Le masque anti-covid me sert de bandeau pour les yeux.
Mardi 1er septembre
Petit rafraîchissement rapide dans le lavabo des toilettes, passage sur le pont où il fait encore nuit noire mais avec une température très douce. Vers 6 heures déjeuner à la cafétéria du bateau. 7 heures, le personnel réveille les derniers dormeurs en cabine. Le bateau a 1 heure de retard. Nous débarquons à 8 heures à Bastia.
Motos chargées, nous avons décidé de partir directement faire le Cap Corse.
Alors que j’avais jusqu’à présent ouvert la route avec mon GPS, là Virginie décide de prendre la tête car je suis vraiment trop lente dans les virolos. Il en sera ainsi pratiquement pendant tout le séjour. Virginie roule prudemment mais a plus d’expérience à moto et un rythme plus soutenu que le mien. Je la suis tranquillement, parfois j’arrive à l’accrocher quelques minutes, puis me laisse distancer pour reprendre mon rythme.
Nous arrivons à la Ferme-Camping à URTACA à 16heures et y installons la tente 2 places prêtée par une amie. Notre accueil par la propriétaire est succinct puisque Virginie connaît les lieux. Pour ma part, dans un premier temps, je suis déçu par ce camping à la ferme, puisqu’il n’y a plus de ferme, les animaux ont été vendus, et plus de produits à déguster sur place. Il semble que le précédent compagnon de la propriétaire était très actif dans l’organisation du camping et ses activités. Le nouveau compagnon est un kéké, qui du matin au soir roule en Varadero1000, pavanant sur les routes Corse.
Souper et 21heures dodo.
Mercredi 2
Levé à 7 heures, déj’, douche, à 8H30 Virginie et moi sommes prêtes pour découvrir le roadtrip que nous avons étudié sur carte papier la veille.
Faux départ, ma bécane ne réagit pas. Nous suspectons une batterie HS. Pour le confirmer, Virginie démonte sa batterie et nous la branchons à ma moto qui démarre alors sans problème. Nous tentons de pousser la moto avec l’aide d’un autre motard qui se trouve au camping, mais pas de résultat. Après quelques recherches et appels téléphoniques à différents garages Corse, nous trouvons un garagiste KICK MOTO à Corte qui a ma batterie en stock. Après vérification des dimensions de la dite batterie par téléphone, je lui confirme que nous la prenons afin qu’il la mette tout de suite en charge. Il est 9 heures, Kéké en Varadero1000 passe par le camping pour aller faire son petit tour. J’en profite pour l’alpaguer et lui demander s’il a des pinces (normalement cette ferme-camping est aussi un relais motard). Ok KékéVaradero1000 nous amène les pinces que je branche entre ma batterie et celle de Virginie. Ma grosse Transalp démarre alors sans problème.
Reste donc à nous rendre à Corte et ce sans caler… forcément, il ne faut pas que je fasse une erreur de «pilotage ».
Nous sommes encore dans le camping qui a un sol bien caillouteux, je démarre doucement, Virginie me passe devant d’un peu trop près à mon goût, un coup de frein et un coup de guidon, la bécane est parterre côté droit. Heureusement, elle n’a pas calé ! Je tente de la relever rapidement, mais je n’y arrive pas et me tue le dos. Virginie vient m’aider, elle attrape le guidon par la poignée d’accélération et la moto hurle en faisant une glissade d’un quart de tour au sol. On se reprend, on fait les choses tranquillement, je remonte sur ma moto dont le moteur tourne toujours…
La veille, nous sommes arrivées au camping sans faire le plein avant, donc ce matin il faut impérativement sustenter la grosse pour pouvoir nous rendre à Corte, et ce sans éteindre le moteur. Normal quoi ! Virginie sort le double des clefs que nous avons échangé avant de partir afin de me permettre d’ouvrir la trappe du réservoir, tout en laissant l’autre jeu de clefs au démarreur.
10h30, nous sommes à Corte où nous trouvons le garage Kick Moto, la batterie est en cours de chargement. Nous allons donc prendre un café en terrasse et faire un peu de lèche-vitrine. A 12heures, la nouvelle batterie est chargée et installée.
Nous commençons notre parcours préparé la veille mais forcément adapté compte tenu de cette matinée perdue, et nous nous retrouvons dans des ruelles étroites avec pentes improbables. Seule je ne m’y serais pas engagée, car j’ai fait l’expérience d’un demi-tour il y a quelques années avec ma Varadero125 dans un chemin pentu et rocailleux qui se terminait par un tourniquet, mais là à deux on se sent plus forte. Bah ça ne passe pas, et lorsqu’on est en travers et qu’on a plus pied pour faire demi-tour compte tenu du degré de la pente, heureusement qu’on est deux, on tire on pousse, doucement on se retrouve dos à la pente, freins serrés, on redescend. Nous nous sommes mutuellement aidées et c’est cool d’être deux sur ce coup.
Dans le courant de l’après-midi, nous sommes sur une partie un peu plus roulante, genre départementale. Virginie me propose d’ouvrir la route. J’assure… jusqu’au moment où je me retrouve dans un virage à 90° avec une mini-voiture dans la voie d’en face… et mal m’en prend, je repense à l’autre abruti quelques jours auparavant qui s’est pris le fossé avec sa mini-voiture, je me dis que la voiture qui est là, dans sa voie, prenant son virage un peu rapidement à mon goût, si elle se râte me fonce dedans. J’appuie donc deux fois plus fort sur le frein, la moto chasse du c*l, je lâche le frein et pars faire un tout droit heureusement dans un chemin en face.
Jeudi 3
Belle journée de roulage, par les chemins bitumés et défoncés uniquement, pas de route T+numéro trop roulantes à mon goût. Nous avons commencé par 2 boucles du côté du camping, puis direction Corte, puis Aleria. Nous nous sommes baignées dans des piscines naturelles, l’eau y est fraîche.
Nous avons roulé sur du beau bitume défoncé, et notamment une cassure de bitume tellement importante que lors de son franchissement je vais briser (pour la seconde fois) la bague en bakélite qui se trouve dans la roue avant pour faire fonctionner le compteur. Donc, à nouveau, je n’ai plus de compteur !
Nous rentrons du soir nous restaurer et donner congé à notre hôtesse pour le lendemain. Nous réglons une somme de 28 € par personne pour 3 nuits avec électricité. Sanitaire propre, ambiance calme, ustensiles de cuisine et barbecue à disposition, hamacs accrochés aux arbres et autres coins zen aménagés gratuits, yourtes en location.
Vendredi 4
Démontage de la tente, motos chargées, départ 9H30 direction Propriano par les petites « routes » sinueuses. Je suis HS aujourd’hui et au bout de 150 km, nous découvrons la route T40, une nationale pour motards amateurs de virolos hyper roulant, ce que je ne sais pas faire, je suis un escargot.
Nous nous arrêtons dans un village en fin d’après-midi pour nous rafraichir à l’ombre en terrasse. Le patron, qui n’est pas débordé, papote avec nous. Il est professeur dans un lycée agricole. Il nous détaille le paysage qui s’offre à nous : une forêt de chênes verts exploités uniquement par les particuliers pour le bois de chauffage, des pins qui font de longues planches pour les constructions des maisons, quelques oliviers, des figuiers de barbarie (ces derniers nous les avions goûtés quelques jours auparavant puisque Virginie en avait cueillies en prenant la précaution de porter ses gants motards car très épineux, les gants ne suffiront pas à se prémunir mais les figues sont très bonnes).
Nous arrivons au camping TIKITI à 18H30, juste à temps pour être réceptionnée. Nous posons la tente et décidons de manger au resto du camping. Ce dernier est équipé d’une piscine, mais nous apprenons par l’un de nos voisins camping-cariste qui transporte son scooter, qu’une plage est accessible en deux roues
J’ai bien roulé ces derniers jours, le stress de la panne et les petits incidents de route m’ont bien fatiguée, il est temps que je fasse une journée moins roulante le lendemain.
Samedi 5 - dimanche 6 – lundi 7
Vérification des niveaux d’huile et liquide refroidissement, graissage de chaine, pression pneus.
Alors que le GPS a été très créatif au nord de la Corse, il l’est moins dans le sud. Nous lui demandons des routes viroleuses, il nous envoie sur la T40 que nous connaissons déjà, viroleuse mais très roulante.
Nous roulons donc ces trois jours en cherchant nos petites routes à la carte, et profitons de la plage le soir.
Lundi, pendant l’heure du midi, nous avons croisé dans un village, un chien blessé attaché à l’attache-caravane d’une voiture, sur un parking de supérette. La blessure est infestée d’asticots. Le chien est vraiment mal au point. Il a à disposition une gamelle d’eau vide. Il se cache à l’ombre sous la voiture. Nous demandons à la propriétaire du Proxi si elle connaît le propriétaire de la voiture, mais évidemment nous sommes en Corse et la Loi du silence est de mise. A notre retour au camping vers 20h, Virginie appelle sa sœur qui habite en Corse pour la prévenir de la détresse de ce chien. Immédiatement, dans la nuit, par les routes sinueuses, Stéphanie va chercher le chien, soit 2 heures aller et 2 retour.
Mardi 8 – Mercredi 9 – jeudi 10
Nous replions la tente et quittons le camping. 3 nuits avec électricité, 36 euros par personne.
Nous nous dirigeons vers PORTO VECCHIO où nous attend la sœur de Virginie. Avant notre départ, il a été convenu que Virginie restera avec sa sœur quelques jours pour l’aider dans son boulot, et moi j’irai rouler seule.
Arrivée aux alentours de Porto-Vecchio, je découvre la vie de Stéphanie. Une solitaire au milieu des chevaux et autres animaux. Elle vit, à l’année et ce depuis plusieurs années, dans un bungalow loué aux propriétaires de la vingtaine de chevaux dont elle s’occupe, puisqu’elle est palefrenière.
Notre Toutou sauvé la veille est là. Il est allé chez le vétérinaire, est sous antibiotique, et a la patte bandée. C’est un adorable chien, 2-3 ans, non identifié, race CURSINU, gai, reconnaissant (il suit Stéphanie dès qu’elle bouge de sa chaise), un peu peureux avec les chats au début, il garde ses distances avec les chevaux, et ne s’attaque pas aux sangliers sauvages. Car ouaip, Stéphanie a « apprivoisé » une harde de sangliers qui tous les soirs entre 17H30 et 18H00 passe manger dans la cour et les paddocks le restant de graines-granules données aux chevaux qui traine au sol.
Notre séjour, au milieu des chevaux et autres bestioles, est mouvementé.
Le soir de notre arrivée, un cheval meurt. Il a des coliques depuis quelques jours. Stéphanie le veille jour et nuit, ne le perd pas de vu, s’occupe de le faire manger un peu, de le faire marcher, s’assure qu’il ne s’allonge pas et le relève (600 kg la bête). Ce soir, le cheval va tenter de se lever seul, il va glisser avec ses sabots ferrés, et va se claquer la tête sur le béton. Mort sur le coup !!!
Soirée étrange, entre la mort de ce cheval, la gaité de notre toutou, la venu des sangliers. Bonne nuit !
Comme convenu, pendant les 3 jours qui suivent, Stéphanie et Virginie vont s’occuper des chevaux et autres animaux, moi je pars rouler seule avec ma moto dans les forêts Corse afin de trouver un peu de fraicheur. Je m’arrête dans quelques villages, profite d’un café et/ou d’une glace au brocciu en terrasse pour papoter avec les locaux, suit les petites routes que certains vont me conseiller. Bref, je poursuis mes vacances comme j’aime.
Le dernier soir avant notre départ, une amie de Stéphanie, Marie, nous invite au resto. Je m’attends à aller manger une pizza. En fait, nous sommes invitées toutes les trois au Domaine de la Piscia à Figari. C’est une adresse impressionnante qui se situe dans les hauteurs de Figari, il faut donc suivre une route bien sinueuse, en pleine nuit et en voiture, et ce soir c’est enfin la délivrance un bel orage se déclenche ! Là-haut, le domaine est somptueux ! Construit par le père il y a 35 ans à partir d’un rocher. L’un des fils s’occupe de l’élevage des porcs pour la charcuterie, l’autre fait pousser sa vigne et fait le vin du Domaine, la maman prépare tout en cuisine et est en salle le soir.
Au menu, nous dégustons une assiette de charcuterie faite maison, un « ragoût » de sanglier, une assiette d’un fromage de brebis corse maturé à 3 stades, et un moelleux aux châtaignes, le tout arrosé d’un vin pétillant, puis d’un digestif.
Vendredi 11
Bah voilà, nous replions nos affaires pour la dernière fois, ce soir nous avons rendez-vous à Bastia pour prendre notre bateau. Un gros bizou à notre Toutou, un dernier coup d’œil aux chevaux, je remercie Stéphanie pour son accueil et la laisse tranquille, isolée et entourée de ses animaux.
Virginie et moi roulons en mode viroleux, dans un premier temps vers SOLENZARA pour l’achat de nos derniers kdo, puis direction Bastia.
Comme à l’aller, nous embarquons avec 1 heure de retard, prise de température cause COVID et port du masque obligatoire.
Samedi 12 et dimanche 13 septembre
Nous débarquons à nouveau à Toulon. Direction le Nooord.
Nous sommes attendus chez Elisabeth et J-Jacques en début d’après-midi pour aller voir la finale de Speedway.
Là encore, un beau moment que nous offre J-Jacques avec cette totale découverte de cette discipline pour Virginie et moi. Les 4 motos, sans frein, glissent sur un anneau de sable, la course est intense et ne dure que 4 tours par manche, le meilleur pilote de chaque manche dans sa catégorie accède au niveau supérieur, puis à la finale.
Au retour, J-Jacques nous fait traverser de beaux villages et nous offre une halte au sommet d’un mont qui nous donne l’occasion de balayer du regard la plaine avec à nos pieds des hectares de vigne.
Dimanche 9h, nous quittons Elisabeth et J-Jacques.
Vers 17heures, fin de notre périple. Virginie et moi nous remercions mutuellement car nous avons passé un bon séjour. Ce qui n’est pas si évident puisque nous n’avions réellement jamais roulé ensemble et ne nous connaissions que très peu. Nous nous sommes rendues le double des clefs de nos motos et échangé nos adresses mails pour partager nos photos.
Arrivée à la maison vers 20 heures. Ma grosse Transalp a assuré
Les photos seront publiées ce soir, je suis au boulot...
