Col du Soulor
Posté : 10 déc. 2016, 14:49
Comment transformer 40 kilomètres un peu ennuyeux?
A la sortie du boulot, ce vendredi, au feu rouge,peu après Pau, il suffit de mettre son clignotant, bifurquer sur la petite route qui grimpe sur les coteaux, arriver à Nay, poursuivre son chemin au gré de son envie du moment, brancher les poignées chauffantes dans l'étroite vallée où le soleil a disparu depuis longtemps, surveiller les parties humides le long du ruisseau, puis se concentrer sur les virages de plus en plus serrés, ne pas regarder le vide sur sa droite, mais plutôt l'enchaînement qui attend un peu plus loin, quitter la partie boisée, arriver dans les grandes prairies dominées par les hauts sommets enneigés depuis peu.
Enfin, le panneau indiquant le col du Soulor. Un arrêt pour une petite photo.
C'est ensuite 20 kilomètres de descente jusqu'à Argelès-Gazost en ajustant mes plus belles trajectoires et en écoutant le V-twin chanter sous le réservoir.
Pour terminer, arrivée à Tarbes juste avant la tombée de la nuit, avec une pointe de bonheur au fond de moi. 70 petits kilomètres en plus qui en valaient la peine et qui m'ont fait oublier mon gros rhume et ma semaine de travail un peu difficile.
A la sortie du boulot, ce vendredi, au feu rouge,peu après Pau, il suffit de mettre son clignotant, bifurquer sur la petite route qui grimpe sur les coteaux, arriver à Nay, poursuivre son chemin au gré de son envie du moment, brancher les poignées chauffantes dans l'étroite vallée où le soleil a disparu depuis longtemps, surveiller les parties humides le long du ruisseau, puis se concentrer sur les virages de plus en plus serrés, ne pas regarder le vide sur sa droite, mais plutôt l'enchaînement qui attend un peu plus loin, quitter la partie boisée, arriver dans les grandes prairies dominées par les hauts sommets enneigés depuis peu.
Enfin, le panneau indiquant le col du Soulor. Un arrêt pour une petite photo.
C'est ensuite 20 kilomètres de descente jusqu'à Argelès-Gazost en ajustant mes plus belles trajectoires et en écoutant le V-twin chanter sous le réservoir.
Pour terminer, arrivée à Tarbes juste avant la tombée de la nuit, avec une pointe de bonheur au fond de moi. 70 petits kilomètres en plus qui en valaient la peine et qui m'ont fait oublier mon gros rhume et ma semaine de travail un peu difficile.