Cap Nord 2015
Cap Nord 2015
Salut à tous,
Cet été je suis allé au Cap Nord, en Norvège, avec trois amis, dont un bien connu ici, le dénommé Varaboliot (les deux autres sont passés par ici aussi, il s'agit d'Alain et Nathalie, de Nice). Nous n'avons plus de t@ depuis quelques années, mais je me plais à penser que nous avons gardé l'esprit "transalpage" (c'est à la première Grok que nous nous sommes rencontrés et que nous sommes devenus amis et c'est grâce à Transalpage que nous avons organisé notre première virée ensemble, en Espagne, vers Saint-Jacques de Compostelle).
Bref, même si nous n'avons pas fait ce voyage en t@, je pensais normal de partager avec vous ces trois semaines que nous avons passées sur les routes du nord de l'Europe.
Je vais poster par épisodes, ce sera plus facile à lire qu'un long pavé résumant l'ensemble du voyage. Je vais essayer de me mettre dans les conditions du direct, ce sera plus vivant (et je pense plus facile à écrire aussi).
Vos commentaires et questions sont les bienvenues.
Donc c'est parti.
Je vous passe les préparatifs mécaniques, je sais que ça n'intéresse pas grand monde et je ne veux pas faire étalage de mes connaissances dans ce domaine (modestie, modestie, quand tu nous tiens). Je suis parti révision faite, pneus neufs (Anakee, 3 je crois), chaine graissée et détendue (Titi ).
Les bagages prêts, chaque objet emporté a été murement réfléchi, choisi, acheté, testé, évalué, avant d'avoir le droit de faire partie de cette grande aventure.
14 juillet 2015, le pré-départ.
Comme disent les Chinois le plus grand des voyages commence toujours par un premier pas (les Japonais l'ont modernisé en "le plus grand des voyages commence toujours par le premier tour de roue", mais l'idée est la même). Je dois donc me rendre aujourd'hui jusqu'à notre véritable point de départ, dans les Ardennes (et ça c'est déjà l'aventure), chez Michel, à Rethel, où nous devons tous nous retrouver avant le grand départ du lendemain.
Je décide de partir assez tôt, afin d'éviter les grosses chaleur de ce début d'été et surtout de prendre des petites routes. La journée de demain nous propose un long parcours sur autoroute, autant les éviter aujourd'hui puisque c'est possible.
Je pars donc, de bonne heure et de bonne humeur, un peu d'appréhension face aux presque 10 000 kilomètres qui m'attendent et à l'idée d'être loin de ma famille pendant trois semaines.
Les premiers tours de roue me libèrent l'esprit.
Partir de chez soi vers l'inconnu n'est pas chose facile et je ne veux pas passer par les routes que j'emprunte habituellement. Après avoir dépassé Amboise, Chaumont et Chambord, je me dirige résolument vers la campagne, Nouan le Fuzelier, Argent sur Sauldre, Briare (c'est dans cette zone que je me suis paumé, à moins de 200 bornes de chez moi, alors que j'en ai encore un peu moins de 10 000 à faire dans des territoires inconnus et hostiles dont les autochtones ne parlent même pas français, ça promet), Sens, Nogent sur Seine (très joli), puis tout un tas de petits bleds, avant d'arriver à Reims, puis de diriger mes roues avec émotion vers Rethel, mondialement connue (enfin au moins du transalpagiste de base).
J'ai eu du beau temps toute la journée, la moto a parfaitement bien roulé.
Je ressens un peu de fatigue en fin de journée, mais rien d'extraordinaire.
Un peu moins de 500 km, roulage de 8 heures à 17 heures, environ, pas mal de pauses : perdu, essence, repas, gouter, pipi, etc.
Le soir on se retrouve tous chez Michel. Alain et Nathalie sont arrivés de Nice depuis la veille.
Nous faisons la connaissance de la femme de Michel (aussi sympathique que lui). Nous dégustons des spécialités locales, notamment des boudins blancs au Maroilles, que je vous recommande. Après avoir fait un tour "by night" de la charmante bourgade de Rethel (prononcé R'thel), nous peaufinons notre itinéraire du lendemain, avant d'aller nous coucher.
Demain les choses sérieuses commencent.
Quelques photos :
Lors de la pause déjeuner, je prends les premières photos de la moto chargée. Rien ne manque me semble-t-il :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Je m'entraine à prendre des photos en roulant :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nogent sur Seine
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La campagne champenoise :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Quand on n'a pas de chance et qu'on va voir la cathédrale de Reims pour la première fois, on tombe sur des travaux importants de ravalement de façade et on peut prendre en photo une magnifique bâche :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La Révolution est passée par là :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Cette photo suscitera l'émotion de tous ceux qui sont passés par Rethel en venant de Reims, c'est le premier panneau mentionnant l'arrivée prochaine dans la bourgade :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La suite demain.
Cet été je suis allé au Cap Nord, en Norvège, avec trois amis, dont un bien connu ici, le dénommé Varaboliot (les deux autres sont passés par ici aussi, il s'agit d'Alain et Nathalie, de Nice). Nous n'avons plus de t@ depuis quelques années, mais je me plais à penser que nous avons gardé l'esprit "transalpage" (c'est à la première Grok que nous nous sommes rencontrés et que nous sommes devenus amis et c'est grâce à Transalpage que nous avons organisé notre première virée ensemble, en Espagne, vers Saint-Jacques de Compostelle).
Bref, même si nous n'avons pas fait ce voyage en t@, je pensais normal de partager avec vous ces trois semaines que nous avons passées sur les routes du nord de l'Europe.
Je vais poster par épisodes, ce sera plus facile à lire qu'un long pavé résumant l'ensemble du voyage. Je vais essayer de me mettre dans les conditions du direct, ce sera plus vivant (et je pense plus facile à écrire aussi).
Vos commentaires et questions sont les bienvenues.
Donc c'est parti.
Je vous passe les préparatifs mécaniques, je sais que ça n'intéresse pas grand monde et je ne veux pas faire étalage de mes connaissances dans ce domaine (modestie, modestie, quand tu nous tiens). Je suis parti révision faite, pneus neufs (Anakee, 3 je crois), chaine graissée et détendue (Titi ).
Les bagages prêts, chaque objet emporté a été murement réfléchi, choisi, acheté, testé, évalué, avant d'avoir le droit de faire partie de cette grande aventure.
14 juillet 2015, le pré-départ.
Comme disent les Chinois le plus grand des voyages commence toujours par un premier pas (les Japonais l'ont modernisé en "le plus grand des voyages commence toujours par le premier tour de roue", mais l'idée est la même). Je dois donc me rendre aujourd'hui jusqu'à notre véritable point de départ, dans les Ardennes (et ça c'est déjà l'aventure), chez Michel, à Rethel, où nous devons tous nous retrouver avant le grand départ du lendemain.
Je décide de partir assez tôt, afin d'éviter les grosses chaleur de ce début d'été et surtout de prendre des petites routes. La journée de demain nous propose un long parcours sur autoroute, autant les éviter aujourd'hui puisque c'est possible.
Je pars donc, de bonne heure et de bonne humeur, un peu d'appréhension face aux presque 10 000 kilomètres qui m'attendent et à l'idée d'être loin de ma famille pendant trois semaines.
Les premiers tours de roue me libèrent l'esprit.
Partir de chez soi vers l'inconnu n'est pas chose facile et je ne veux pas passer par les routes que j'emprunte habituellement. Après avoir dépassé Amboise, Chaumont et Chambord, je me dirige résolument vers la campagne, Nouan le Fuzelier, Argent sur Sauldre, Briare (c'est dans cette zone que je me suis paumé, à moins de 200 bornes de chez moi, alors que j'en ai encore un peu moins de 10 000 à faire dans des territoires inconnus et hostiles dont les autochtones ne parlent même pas français, ça promet), Sens, Nogent sur Seine (très joli), puis tout un tas de petits bleds, avant d'arriver à Reims, puis de diriger mes roues avec émotion vers Rethel, mondialement connue (enfin au moins du transalpagiste de base).
J'ai eu du beau temps toute la journée, la moto a parfaitement bien roulé.
Je ressens un peu de fatigue en fin de journée, mais rien d'extraordinaire.
Un peu moins de 500 km, roulage de 8 heures à 17 heures, environ, pas mal de pauses : perdu, essence, repas, gouter, pipi, etc.
Le soir on se retrouve tous chez Michel. Alain et Nathalie sont arrivés de Nice depuis la veille.
Nous faisons la connaissance de la femme de Michel (aussi sympathique que lui). Nous dégustons des spécialités locales, notamment des boudins blancs au Maroilles, que je vous recommande. Après avoir fait un tour "by night" de la charmante bourgade de Rethel (prononcé R'thel), nous peaufinons notre itinéraire du lendemain, avant d'aller nous coucher.
Demain les choses sérieuses commencent.
Quelques photos :
Lors de la pause déjeuner, je prends les premières photos de la moto chargée. Rien ne manque me semble-t-il :
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Je m'entraine à prendre des photos en roulant :
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Nogent sur Seine
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La campagne champenoise :
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La Révolution est passée par là :
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Cette photo suscitera l'émotion de tous ceux qui sont passés par Rethel en venant de Reims, c'est le premier panneau mentionnant l'arrivée prochaine dans la bourgade :
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La suite demain.
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- Mémé
- a pas de vie sociale
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Re: Cap Nord 2015
Ben si, justement !Lamar a écrit :Je vous passe les préparatifs mécaniques, je sais que ça n'intéresse pas grand monde et je ne veux pas faire étalage de mes connaissances dans ce domaine (modestie, modestie, quand tu nous tiens). Je suis parti révision faite, pneus neufs (Anakee, 3 je crois), chaine graissée et détendue (Titi ).
Les bagages prêts, chaque objet emporté a été murement réfléchi, choisi, acheté, testé, évalué, avant d'avoir le droit de faire partie de cette grande aventure.
Tout un tas de gens vont partir en vacances là bientôt (juillet août c'est bientôt quand il s’agit de planifier un trip aussi conséquent) et paniquent déjà à l'idée d'oublier les allumettes ou de négliger un point de contrôle sur leur fidèle machine.
Et puis toute façon, la première question que tu vas avoir ça va être vraisemblablement quelque chose comme "Tu veux bien steuplé développer les préparatifs mécaniques et les objets à emporter auxquels on ne penserait pas forcément, nous autres profanes qui nous apprêtons à tailler la route ?"
Sinon tu peux aussi dire que le détail des préparatifs sera disponible en exclusivité dans le prochain Transalp'Mag !
Comme ça les gens attendront sa parution avec impatience, pour changer .
(Et en échange tu auras un exemplaire gratuit ! )
- varaboliot
- use son clavier!
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Re: Cap Nord 2015
..contente de revivre l'aventure sous ta plume.
« L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte
Alexandre Vialatte
Re: Cap Nord 2015
Le Transalp'Mag, maintenant que le Vosgien a franchi la frontière motocycliste, j'ai peur qu'il n'y ait pas de 3° numéro.Mémé a écrit :Ben si, justement !Lamar a écrit :Je vous passe les préparatifs mécaniques, je sais que ça n'intéresse pas grand monde et je ne veux pas faire étalage de mes connaissances dans ce domaine (modestie, modestie, quand tu nous tiens). Je suis parti révision faite, pneus neufs (Anakee, 3 je crois), chaine graissée et détendue (Titi ).
Les bagages prêts, chaque objet emporté a été murement réfléchi, choisi, acheté, testé, évalué, avant d'avoir le droit de faire partie de cette grande aventure.
Tout un tas de gens vont partir en vacances là bientôt (juillet août c'est bientôt quand il s’agit de planifier un trip aussi conséquent) et paniquent déjà à l'idée d'oublier les allumettes ou de négliger un point de contrôle sur leur fidèle machine.
Et puis toute façon, la première question que tu vas avoir ça va être vraisemblablement quelque chose comme "Tu veux bien steuplé développer les préparatifs mécaniques et les objets à emporter auxquels on ne penserait pas forcément, nous autres profanes qui nous apprêtons à tailler la route ?"
Sinon tu peux aussi dire que le détail des préparatifs sera disponible en exclusivité dans le prochain Transalp'Mag !
Comme ça les gens attendront sa parution avec impatience, pour changer .
(Et en échange tu auras un exemplaire gratuit ! )
Mais l'idée est intéressante.
Je vais essayer de parler un peu des préparatifs, mais l'idée d'être prescripteur de quoi que ce soit me gêne un peu, chacun s'organise comme il veut/peut.
Néanmoins on peut toujours trouver une utilité à lire les préparatifs des autres, ça peut donner des idées effectivement. Merci Mémé.
@Vara : depuis le temps que je tourne autour du pot et que je commence des textes sans les finir, je me suis dit que le fait de publier sur Transalpage, j'allais être contraint de me coller enfin à un récit qui aille jusqu'au bout.
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Re: Cap Nord 2015
*s'installe pour lire la suite*
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Re: Cap Nord 2015
Elle est bien cette nouvelle série sur Transalpage vivement demain qu'on puisse lire la suite !
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Re: Cap Nord 2015
Merci !
L'Alsacien (pas le Vosgien !!!)
Pour le mag, envoie, envoie !!!
Ça poussera un certain ZeDab à s'y remettre...
J'avions tout suivi en direct.
Un plaisir de relire ça, là !
L'Alsacien (pas le Vosgien !!!)
Pour le mag, envoie, envoie !!!
Ça poussera un certain ZeDab à s'y remettre...
J'avions tout suivi en direct.
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>>>> Téléchargez TransalpageMag n°1 ici <<<<
ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
Re: Cap Nord 2015
Tu sais pour moi les Ardennes, l'Alsace, les Vosges, c'est un peu pareil, c'est loin, c'est froid, c'est peuplé de gens qui parlent avec un drôle d'accent.
Non, désolé, j'ai écrit trop vite sans faire attention et je pensais à un de tes posts récents où tu parlais du Vosgistan et du coup j'ai écrit Vosges au lieu d'Alsace. Che zui dézolé mein Herr !
Non, désolé, j'ai écrit trop vite sans faire attention et je pensais à un de tes posts récents où tu parlais du Vosgistan et du coup j'ai écrit Vosges au lieu d'Alsace. Che zui dézolé mein Herr !
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Re: Cap Nord 2015
Merci de nous faire partager ce périple au cap
vivement demain pour la suite
vivement demain pour la suite
- varaboliot
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Re: Cap Nord 2015
bon..! moins de bavardages..
la suite .
la suite .
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Alexandre Vialatte
Alexandre Vialatte
Re: Cap Nord 2015
varaboliot a écrit :bon..! moins de bavardages..
la suite .
La suite la suite la suite
Re: Cap Nord 2015
Suite du récit.
Mercredi 15 juillet 2016 - De Rethel à Niederhaverbeck - 700 km environ
C'est aujourd'hui le vrai départ.
Nous sommes prêts à l'heure prévue, vers 7 h 30.
Nous n'avons pas fait le plein la veille, ce qui est une erreur dont nous allons (presque) nous mordre les doigts. Nous allons donc en centre-ville (terme un peu exagéré quand on connait Rethel, mais les Ardennais ont leur fierté et ils veulent avoir un centre-ville à Rethel).
Michel fait le plein de son Tiger, je lui succède à la pompe, tandis qu'Alain remplit le réservoir de sa Super T. Tout à coup j'entends un cri et un bruit sourd et le temps de tourner mon regard, je constate que la moto d'Alain est renversée, coincée par un petit camion de livraison. Nous nous précipitons, relevons la machine et constatons immédiatement que la valise droite est complètement tordue, enfoncée peut-être. Ce camion conduit par un paisible retraité (de la Police nationale, ça ne s'invente pas) vient de mettre fin à un voyage préparé depuis plus de deux ans qui vient à peine de commencer.
Il faut bien avouer qu'une sourde colère nous envahit et que nous sommes à deux doigts de faire preuve de violence sur un petit vieux.
Heureusement les dégâts ne sont pas si importants : la valise n'est pas tordue, elle est simplement sortie de son logement et de la patte qui la maintient par en dessous. Comme nous ne sommes qu'à quelques centaines de mètres de notre point de départ, nous retournons chez Michel afin d'utiliser les outils adéquats qui vont nous permettre de démonter la patte et remettre la valise en place. Une leçon de voyage à méditer : quitte à avoir un pépin autant l'avoir le plus proche possible de chez soi, c'est plus pratique pour dépanner.
Après avoir remis les valises en place et récupéré de nos émotions, nous partons, direction la Belgique, à travers les Ardennes, belges, mais jolies quand même. Nous achetons des sandwiches belges, dans une boulangerie belge et nous mangeons sur une aire à la frontière avec l'Allemagne, dans un cadre bucolique (voir photo)
Après déjeuner nous découvrons les autoroutes allemandes. Impressionnantes ! Les voitures sur la file de gauche vont très vite mais sont très respectueuses des autres et laissent passer les véhicules qui veulent doubler, parfois au prix d'un ralentissement très net. Puis elles réaccélèrent dès que la voie se dégage pour ralentir de nouveau quelques centaines de mètres plus loin. Quelque chose totalement contraire à notre pratique française de l'autoroute où celui qui a une voiture puisante va tout faire pour faire dégager de la voie de droite l'impudent qui a osé s'y aventurer. Cette pratique, malgré les vitesses soutenues est assez sécurisante. Mais le rythme est usant.
C'est donc assez fatigué que nous arrivons à la Landhaus, vers 19 heures dans un charmant cadre, très bucolique.
Bien qu'en allemand l'accueil est très sympathique. Les difficultés de compréhension auraient pu être très importantes (mes compagnons de voyage ne parlant visiblement allemand que sous la torture et moi-même ayant fait allemand en 2° langue et avec beaucoup de réticences) sans l'intervention opportune d'une cliente de l'hôtel qui, sans être bilingue parlait beaucoup mieux français que nous ne parlions allemand. Nous avons ainsi pu comprendre à quelle heure étaient servis le repas et le petit déjeuner (important de connaitre les heures en Allemagne, parce qu'après l'heure ce n'est pas l'heure et avant l'heure non plus). Elle nous a aussi traduit quelques bribes de la carte du restaurant ce qui nous a évité de douloureuses surprises germaniques.
L'auberge est très agréable, nous avons un appartement pour nous quatre, confortable et rustique.
L'aspect campagnard est très reposant après une journée d'autoroute et en prévision d'une deuxième le lendemain.
Quelques photos :
Le départ de Rethel :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La moto d'Alain après le choc :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les mécanos en action :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les Ardennes belges (les plus observateurs d'entre vous auront remarqué mon doigt sur l'objectif, pas facile de prendre des photos en roulant) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le havre de paix dans lequel nous avons pique-niqué (le but était de soigner le contraste avec les endroits extraordinaires dans lesquels nous allions nous arrêter en Norvège). La tache jaune au fond c'est Michel :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
En Allemagne, vers le Landhaus :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le Landhaus dans lequel nous avons fait étape :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les motos au repos :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
C'est ouvert :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La carte (bucolique et romantique ces Allemands) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La terrasse où nous avons diné :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le diner (choisi un peu au hasard, mais comme on dit le hasard fait bien les choses, c'était très bon) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le dessert (j'ai reconnu quelques mots en allemand, comme glace et le nom d'un fruit rouge et après j'ai suivi mon instinct ; très bon choix) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Demain encore une longue étape et l'arrivée au Danemark.
Mercredi 15 juillet 2016 - De Rethel à Niederhaverbeck - 700 km environ
C'est aujourd'hui le vrai départ.
Nous sommes prêts à l'heure prévue, vers 7 h 30.
Nous n'avons pas fait le plein la veille, ce qui est une erreur dont nous allons (presque) nous mordre les doigts. Nous allons donc en centre-ville (terme un peu exagéré quand on connait Rethel, mais les Ardennais ont leur fierté et ils veulent avoir un centre-ville à Rethel).
Michel fait le plein de son Tiger, je lui succède à la pompe, tandis qu'Alain remplit le réservoir de sa Super T. Tout à coup j'entends un cri et un bruit sourd et le temps de tourner mon regard, je constate que la moto d'Alain est renversée, coincée par un petit camion de livraison. Nous nous précipitons, relevons la machine et constatons immédiatement que la valise droite est complètement tordue, enfoncée peut-être. Ce camion conduit par un paisible retraité (de la Police nationale, ça ne s'invente pas) vient de mettre fin à un voyage préparé depuis plus de deux ans qui vient à peine de commencer.
Il faut bien avouer qu'une sourde colère nous envahit et que nous sommes à deux doigts de faire preuve de violence sur un petit vieux.
Heureusement les dégâts ne sont pas si importants : la valise n'est pas tordue, elle est simplement sortie de son logement et de la patte qui la maintient par en dessous. Comme nous ne sommes qu'à quelques centaines de mètres de notre point de départ, nous retournons chez Michel afin d'utiliser les outils adéquats qui vont nous permettre de démonter la patte et remettre la valise en place. Une leçon de voyage à méditer : quitte à avoir un pépin autant l'avoir le plus proche possible de chez soi, c'est plus pratique pour dépanner.
Après avoir remis les valises en place et récupéré de nos émotions, nous partons, direction la Belgique, à travers les Ardennes, belges, mais jolies quand même. Nous achetons des sandwiches belges, dans une boulangerie belge et nous mangeons sur une aire à la frontière avec l'Allemagne, dans un cadre bucolique (voir photo)
Après déjeuner nous découvrons les autoroutes allemandes. Impressionnantes ! Les voitures sur la file de gauche vont très vite mais sont très respectueuses des autres et laissent passer les véhicules qui veulent doubler, parfois au prix d'un ralentissement très net. Puis elles réaccélèrent dès que la voie se dégage pour ralentir de nouveau quelques centaines de mètres plus loin. Quelque chose totalement contraire à notre pratique française de l'autoroute où celui qui a une voiture puisante va tout faire pour faire dégager de la voie de droite l'impudent qui a osé s'y aventurer. Cette pratique, malgré les vitesses soutenues est assez sécurisante. Mais le rythme est usant.
C'est donc assez fatigué que nous arrivons à la Landhaus, vers 19 heures dans un charmant cadre, très bucolique.
Bien qu'en allemand l'accueil est très sympathique. Les difficultés de compréhension auraient pu être très importantes (mes compagnons de voyage ne parlant visiblement allemand que sous la torture et moi-même ayant fait allemand en 2° langue et avec beaucoup de réticences) sans l'intervention opportune d'une cliente de l'hôtel qui, sans être bilingue parlait beaucoup mieux français que nous ne parlions allemand. Nous avons ainsi pu comprendre à quelle heure étaient servis le repas et le petit déjeuner (important de connaitre les heures en Allemagne, parce qu'après l'heure ce n'est pas l'heure et avant l'heure non plus). Elle nous a aussi traduit quelques bribes de la carte du restaurant ce qui nous a évité de douloureuses surprises germaniques.
L'auberge est très agréable, nous avons un appartement pour nous quatre, confortable et rustique.
L'aspect campagnard est très reposant après une journée d'autoroute et en prévision d'une deuxième le lendemain.
Quelques photos :
Le départ de Rethel :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La moto d'Alain après le choc :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les mécanos en action :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les Ardennes belges (les plus observateurs d'entre vous auront remarqué mon doigt sur l'objectif, pas facile de prendre des photos en roulant) :
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Le havre de paix dans lequel nous avons pique-niqué (le but était de soigner le contraste avec les endroits extraordinaires dans lesquels nous allions nous arrêter en Norvège). La tache jaune au fond c'est Michel :
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En Allemagne, vers le Landhaus :
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Le Landhaus dans lequel nous avons fait étape :
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Les motos au repos :
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C'est ouvert :
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La carte (bucolique et romantique ces Allemands) :
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La terrasse où nous avons diné :
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Le diner (choisi un peu au hasard, mais comme on dit le hasard fait bien les choses, c'était très bon) :
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Le dessert (j'ai reconnu quelques mots en allemand, comme glace et le nom d'un fruit rouge et après j'ai suivi mon instinct ; très bon choix) :
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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Demain encore une longue étape et l'arrivée au Danemark.
Modifié en dernier par Lamar le 07 avr. 2016, 21:59, modifié 1 fois.
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Re: Cap Nord 2015
Danke Shön !
C'est demain la rencontre avec ''Hagar le sanguinaire'' et ''Björn le pervers'', célèbres tueur en série de conducteurs de motos BMW ?
Nous avons hâte !
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Nous avons hâte !
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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- varaboliot
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Re: Cap Nord 2015
« L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte
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Re: Cap Nord 2015
Perso je roule à droite moi que ce soit en France ou en Allemagne , je ne suis pasLamar a écrit :Après déjeuner nous découvrons les autoroutes allemandes. Impressionnantes ! Les voitures sur la file de droite vont très vite mais sont très respectueuses des autres et laissent passer les véhicules qui veulent doubler, parfois au prix d'un ralentissement très net. Puis elles réaccélèrent dès que la voie se dégage pour ralentir de nouveau quelques centaines de mètres plus loin. Quelque chose totalement contraire à notre pratique française de l'autoroute où celui qui a une voiture puisante va tout faire pour faire dégager de la voie de droite l'impudent qui a osé s'y aventurer.
Sinon, à part ça, vivement demain pour lire la suite
Transalp XLV 650 Année 2002
Varadero XLV 1000 Année 2012
Varadero XLV 1000 Année 2012
Re: Cap Nord 2015
Je suis gaucher alors j'ai parfois du mal à me latéraliser correctement.
Evidemment il faut lire "à gauche".
Merci
(je corrige dans le texte original).
Evidemment il faut lire "à gauche".
Merci
(je corrige dans le texte original).
Mon voyage : verslecapnord.fr
- ZeDab
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- Localisation : Alsace (68) vignoble ex Mamie 93 puis 92 snif... PANZER1200gs2005... Panzer 1200 GSA 2014...
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Re: Cap Nord 2015
Vote pas, Lamar, vote pas...Lamar a écrit :Je suis gaucher alors j'ai parfois du mal à me latéraliser correctement.
Evidemment il faut lire "à gauche".
Merci
(je corrige dans le texte original).
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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- vanvan631
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Re: Cap Nord 2015
Le havre de paix dans lequel nous avons pique-niqué (le but était de soigner le contraste avec les endroits extraordinaires dans lesquels nous allions nous arrêter en Norvège). La tache jaune au fond c'est Michel :
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Comment il cause de ces potes de voyage lui !!!
humour bien sûr
Sinon, super reportage qui me rappelle le mien, vivement la suite
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Comment il cause de ces potes de voyage lui !!!
humour bien sûr
Sinon, super reportage qui me rappelle le mien, vivement la suite
Re: Cap Nord 2015
Je suis content que quelqu'un ait été choqué par cette phrase ! Enfin.
Pas d'inquiétudes Zedab, je vote au centre, comme ça je suis sûr de ne pas me tromper ! (quoique ...)
Pas d'inquiétudes Zedab, je vote au centre, comme ça je suis sûr de ne pas me tromper ! (quoique ...)
Mon voyage : verslecapnord.fr
Re: Cap Nord 2015
Et voilà la suite.
Jeudi 16 juillet 2015 - Niederhaverbeck - Hals
Nous nous réveillons frais et dispos après une excellente nuit. Le temps n’est pas très folichon, pluvieux et assez frais.
Après un bon petit déjeuner allemand (que la dame de la réception a accepté de nous servir un peu en avance sur l’horaire), donc avec de la charcuterie, des oeufs, différents types de pains aux céréales et peu de viennoiseries (ça c’est quand même le gros problème des pays du nord), nous reprenons la route, direction le Danemark. Il est environ 9 heures.
Nous avons payé une quarantaine d’euros chacun, chambre, petit déjeuner et repas de la veille au soir compris.
Nous retrouvons l’autoroute allemande pour une nouvelle longue étape de liaison. Parfois un peu de pluie, puis un peu de soleil, la route se fait agréablement. Nous continuons à admirer ce que nous appelons de la discipline, mais qui est en fait un simple respect de l’autre, que ce soit dans les dépassements, mais aussi dans le respect des files lors des zones de travaux, par exemple.
Nous passons par Hambourg dont les installations portuaires telles que nous les voyons de l’autoroute en tout cas, sont très impressionnantes.
Plus loin nous traversons un gros bouchon provoqué par d'importants travaux, là encore la discipline des allemands nous impressionne. Un homme en Citroën Berlingo passe à notre hauteur au ralenti et nous crie un vibrant « Vive la France ». C’est sympa. Nous n'osons pas faire de l'interfile, nous ne voulons pas propager une image négative des motards et des Français. Mais il faut avouer qu'il fait chaud, que la zone de travaux est très longue et que faire quelques mètres en 1° pour rester arrêter quelques dizaines de secondes puis repartir est assez usant.
Ensuite nous faisons la découverte des autoroutes danoises, ce n’est pas tout à fait la même chose. Ça roule vite, mais ça te respecte beaucoup moins et ça ne tolère pas que tu restes un tant soit peu sur la voie de gauche, même pour anticiper un dépassement. C’est autre chose.
Nous mangeons après la frontière danoise, dans un petit snack d’autoroute. Ce n’est pas mauvais, mais cela semble assez cher (heureusement nous ne sommes pas encore familier avec la couronne danoise et le change). Je prends un hamburger, assez bon (pour qui aime ce genre de nourriture, bien sûr).
Le café coute une fortune, nous payons plus de 12€ pour 4 cafés (là nous avons fait la conversion car ça nous semblait assez cher ; en fait c'était très cher).
Nous reprenons la route et nous arrivons assez facilement à la ville étape, Hals, au bord de la mer. Par contre nous n’arrivons pas à trouver précisément la maison que nous avons réservée. Nous tournons un peu, nous demandons à une boulangère (en train de ranger son magasin avant de fermer, il est 17 heures). Elle nous répond en danois et nous ne comprenons pas un seul mot. Heureusement la gestuelle est universelle.Nous retournons d’où nous venons, mais ne voyons toujours pas l’appartement que nous avons réservé. Nous poursuivons un peu notre route et nous arrêtons à l’accueil d’un camping. L’homme chargé de cette mission à l’air bourru, mais il se révèlera très serviable, à la scandinave (plutôt à la danoise), sans un sourire. Pour l’instant il est occupé à enregistrer des clients et je pense n’avoir jamais vu un enregistrement aussi long ni aussi compliqué que celui-ci. Finalement c’est notre tour. Le gars ne connait pas le lieu que nous lui montrons sur la réservation, mais il cherche sur un plan, puis sur internet pour finalement nous indiquer l’endroit devant lequel nous nous sommes déjà arrêtés deux fois. Un petit chemin nous avait échappé et l’appartement est juste devant nos yeux. Il est tout à fait conforme à la description du site Booking et l’accueil par la propriétaire est charmant. Il s’agit d’une partie de sa maison, rendue indépendante et qu’elle loue.
Nous ressortons retirer de l’argent car elle souhaite être payée en espèces.
Nous avons beaucoup de mal avec le change, mais le soir en profitant de la connexion internet nous aurons accès à un convertisseur de devises qui nous simplifiera les choses.
Nous allons faire nos courses au Aldi local. La caissière est très sympa et nous apprend comment dire merci (tak) et au revoir (favel). Nous y retrouvons du fromage de chez moi, du véritable Sainte-Maure de Touraine.
Nous mangeons dans la maison, le temps est magnifique, mais un peu frais. Franchement froid pour les Niçois.
Nous passons une bonne nuit, en prévision d’un réveil matinal le lendemain avant d’aller prendre le ferry à 10 heures (mais enregistrement à 9) à 90 km de là.
Une petite pause sur la route :
IMG_0207 by Lamar, sur Flickr
La frontière entre l’Allemagne et le Danemark :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La Triumph de Michel à la frontière :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Mon hamburger danois :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les cafés les plus chers de notre existence :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La route danoise :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Du Sainte-Maure de Touraine dans un Aldi danois :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La pièce principale de notre maison :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Vue de la terrasse :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
On approche du Nord, il est 5 heures du matin :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Jeudi 16 juillet 2015 - Niederhaverbeck - Hals
Nous nous réveillons frais et dispos après une excellente nuit. Le temps n’est pas très folichon, pluvieux et assez frais.
Après un bon petit déjeuner allemand (que la dame de la réception a accepté de nous servir un peu en avance sur l’horaire), donc avec de la charcuterie, des oeufs, différents types de pains aux céréales et peu de viennoiseries (ça c’est quand même le gros problème des pays du nord), nous reprenons la route, direction le Danemark. Il est environ 9 heures.
Nous avons payé une quarantaine d’euros chacun, chambre, petit déjeuner et repas de la veille au soir compris.
Nous retrouvons l’autoroute allemande pour une nouvelle longue étape de liaison. Parfois un peu de pluie, puis un peu de soleil, la route se fait agréablement. Nous continuons à admirer ce que nous appelons de la discipline, mais qui est en fait un simple respect de l’autre, que ce soit dans les dépassements, mais aussi dans le respect des files lors des zones de travaux, par exemple.
Nous passons par Hambourg dont les installations portuaires telles que nous les voyons de l’autoroute en tout cas, sont très impressionnantes.
Plus loin nous traversons un gros bouchon provoqué par d'importants travaux, là encore la discipline des allemands nous impressionne. Un homme en Citroën Berlingo passe à notre hauteur au ralenti et nous crie un vibrant « Vive la France ». C’est sympa. Nous n'osons pas faire de l'interfile, nous ne voulons pas propager une image négative des motards et des Français. Mais il faut avouer qu'il fait chaud, que la zone de travaux est très longue et que faire quelques mètres en 1° pour rester arrêter quelques dizaines de secondes puis repartir est assez usant.
Ensuite nous faisons la découverte des autoroutes danoises, ce n’est pas tout à fait la même chose. Ça roule vite, mais ça te respecte beaucoup moins et ça ne tolère pas que tu restes un tant soit peu sur la voie de gauche, même pour anticiper un dépassement. C’est autre chose.
Nous mangeons après la frontière danoise, dans un petit snack d’autoroute. Ce n’est pas mauvais, mais cela semble assez cher (heureusement nous ne sommes pas encore familier avec la couronne danoise et le change). Je prends un hamburger, assez bon (pour qui aime ce genre de nourriture, bien sûr).
Le café coute une fortune, nous payons plus de 12€ pour 4 cafés (là nous avons fait la conversion car ça nous semblait assez cher ; en fait c'était très cher).
Nous reprenons la route et nous arrivons assez facilement à la ville étape, Hals, au bord de la mer. Par contre nous n’arrivons pas à trouver précisément la maison que nous avons réservée. Nous tournons un peu, nous demandons à une boulangère (en train de ranger son magasin avant de fermer, il est 17 heures). Elle nous répond en danois et nous ne comprenons pas un seul mot. Heureusement la gestuelle est universelle.Nous retournons d’où nous venons, mais ne voyons toujours pas l’appartement que nous avons réservé. Nous poursuivons un peu notre route et nous arrêtons à l’accueil d’un camping. L’homme chargé de cette mission à l’air bourru, mais il se révèlera très serviable, à la scandinave (plutôt à la danoise), sans un sourire. Pour l’instant il est occupé à enregistrer des clients et je pense n’avoir jamais vu un enregistrement aussi long ni aussi compliqué que celui-ci. Finalement c’est notre tour. Le gars ne connait pas le lieu que nous lui montrons sur la réservation, mais il cherche sur un plan, puis sur internet pour finalement nous indiquer l’endroit devant lequel nous nous sommes déjà arrêtés deux fois. Un petit chemin nous avait échappé et l’appartement est juste devant nos yeux. Il est tout à fait conforme à la description du site Booking et l’accueil par la propriétaire est charmant. Il s’agit d’une partie de sa maison, rendue indépendante et qu’elle loue.
Nous ressortons retirer de l’argent car elle souhaite être payée en espèces.
Nous avons beaucoup de mal avec le change, mais le soir en profitant de la connexion internet nous aurons accès à un convertisseur de devises qui nous simplifiera les choses.
Nous allons faire nos courses au Aldi local. La caissière est très sympa et nous apprend comment dire merci (tak) et au revoir (favel). Nous y retrouvons du fromage de chez moi, du véritable Sainte-Maure de Touraine.
Nous mangeons dans la maison, le temps est magnifique, mais un peu frais. Franchement froid pour les Niçois.
Nous passons une bonne nuit, en prévision d’un réveil matinal le lendemain avant d’aller prendre le ferry à 10 heures (mais enregistrement à 9) à 90 km de là.
Une petite pause sur la route :
IMG_0207 by Lamar, sur Flickr
La frontière entre l’Allemagne et le Danemark :
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La Triumph de Michel à la frontière :
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Re: Cap Nord 2015
Un vrai plaisir de refaire la route .
Merci Nico..
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« L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte
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Re: Cap Nord 2015
Merki, Niko !!!
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(merci, Disderi !)
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Re: Cap Nord 2015
Vivement l'épisode 4
Et féloche, c'est un beau boulot d'écriture de remettre tous vos souvenirs dans l'ordre
Et féloche, c'est un beau boulot d'écriture de remettre tous vos souvenirs dans l'ordre
Re: Cap Nord 2015
L'écriture n'est pas un problème (pour l'instant). Je reprends les photos dans l'ordre et les souvenirs reviennent assez vite.
Mais je dois sans doute oublier des choses.
C'est un réel plaisir de se replonger dans ce voyage.
Maintenant j'espère que Michel va s'y mettre aussi.
Mais je dois sans doute oublier des choses.
C'est un réel plaisir de se replonger dans ce voyage.
Maintenant j'espère que Michel va s'y mettre aussi.
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Re: Cap Nord 2015
Tu arrives à nous faire partager non seulement votre aventure mais aussi le plaisir que vous avez éprouvé au travers de tes souvenirs
Transalp XLV 650 Année 2002
Varadero XLV 1000 Année 2012
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Re: Cap Nord 2015
Ça me fait plaisir, parce que ce n'est jamais facile de retranscrire les émotions ressenties. Surtout dans ces coins là où les émotions sont exacerbées : les paysages sont extraordinaires, indescriptibles, vraiment, mais en plus on est loin de chez soi, on part pour longtemps, bref, ce sont vraiment des voyages qui mettent en jeu de très nombreuses émotions.
Mais je repars demain si l'opportunité se présente.
Mais je repars demain si l'opportunité se présente.
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Re: Cap Nord 2015
Salut à tous,
Voici la suite du récit, j’ai mis plus de photos, mais plus petites, je ne sais pas si c’est mieux. Je crois qu’en cliquant sur les photos vous êtes renvoyés sur Flickr et que les photos apparaissent en plus grand. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Vendredi 17 juillet 2015 - De Hals à Haukeli - 460 km environ
Aujourd’hui rencontre avec Olaf et ses amis. Olivier c’est pour toi.
Nous sommes au Danemark, il est 5 heures du matin, il fait grand jour. Plus nous allons monter vers le nord, plus les nuits seront courtes. En théorie le soleil de minuit sera passé lorsque nous serons au Cap Nord, à quelques jours près. Mais nous ne devrions pas avoir une nuit très longue tout de même.
Ce matin il fait très beau, nous préparons nos bagages, prenons un petit déjeuner avec ce que nous avons acheté la veille au Aldi et nous décollons vers 8 heures. Nous avons une heure de route jusqu’à Hirtshals, l’embarquement sur le ferry devant commencer vers 9 heures. 85 km, dont une bonne partie sur de l’autoroute, ça devrait aller.
6 heures du matin, il est temps de se préparer :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Ma moto est prête (il manque les sacs sur les valises) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Personnellement j’ai un peu d’appréhension. Pas pour le ferry, même si c’est la première fois que je vais prendre un bateau avec une moto, mais surtout par rapport à l’arrivée en Norvège. Après avoir préparé ce périple pendant deux ans, y avoir investi beaucoup de temps, pas mal d’argent, la Norvège va-t-elle être à la hauteur ? On saura ça très vite, encore quelques heures de patience.
La route pour aller jusqu’à Hirtshals est facile, sans difficultés particulières.
La 1° partie pour rejoindre l’autoroute :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous arrivons sur le port, les indications sont claires, nous avons bien préparé notre itinéraire, donc nous ne rencontrons aucune difficulté pour accéder à la file d’embarquement.
La file d’embarquement :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Un groupe de motards danois attire notre attention. Ils nous font penser à Olaf et ses amis décrits par Zedab lorsque nous avons évoqué notre voyage sur Transalpage. Ils sont costauds, bruyants et portent des blousons de leur club de moto, à la scandinave, avec des étiquettes mentionnant leur pseudo et leur statut dans le club. Après avoir essayé de les prendre en photo en douce (mais sans réussite), je décide d’aller discuter un peu avec eux, en espérant qu’ils parlent anglais, car mon danois n’est pas au top.
Sur cette photo, en mode paparazzi, nous ne voyons pas un 1° motard danois caché par Michel, un 2° dissimulé derrière le rétroviseur, ni le 3° qui s’est retourné au moment où je déclenchais :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Ils se révèlent très sympa, impressionnés par le périple que nous nous apprêtons à faire. Eux ils vont juste pécher en Norvège, du côté de Rystadt. Ils transportent un important matériel de pêche sur leurs motos. Ils ont accepté très gentiment de se faire prendre en photos.
De dos c’est déjà assez impressionnant (vous noterez la présence harmonieuse de mon doigt sur l’objectif, pour faire croire que la photo est prise en situation extrême) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Une autre pour le plaisir :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Puis nous embarquons. Les motos sont prioritaires parce qu’il faut du temps pour les sangler très solidement. L’un des membres du club de motard danois nous aident à sangler correctement nos motos.
L’attente pour l’embarquement :
DSCF1416 by Lamar, sur Flickr
Le sanglage :
DSCF1423 by Lamar, sur Flickr
Puis nous montons sur le pont pour assister au départ. Il fait très beau, la mini-croisière peut commencer.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le voyage se déroule de manière assez agréable, mais il y a beaucoup de monde et peu de places disponibles. Nous trouvons à nous asseoir un peu n’importe où, de manière plus ou moins confortable.
Puis les côtes norvégiennes sont en vue. Rien de bien extraordinaire, mais une vraie impression de dépaysement.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Au débarquement c’est un peu la cohue parmi les motards, chacun cherchant à sortir parmi les premiers. Les employés du ferry sont bien rodés et tout se passe bien. Nous sommes à peine en train de quitter le navire que de nouveaux véhicules commencent déjà à monter pour la rotation suivante. Ce sera la même chose pour tous les ferries que nous emprunterons, ce rythme est assez impressionnant.
Ça y est, nous sommes en Norvège !
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous traversons rapidement la ville de Kristiansand, qui, pour la partie que nous en avons vu ne présente que peu d’intérêt. Nous nous retrouvons dans la campagne norvégienne.
Et là nous en prenons plein les yeux.
Une photo qui ne correspond pas vraiment à notre émerveillement, mais l’émerveillement ce n’est facile à faire passer par une photo :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les paysages sont grandioses où que l’on regarde : torrent, montagne, forêt, lacs, etc. Tout est magnifique.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le midi nous pique-niquons après avoir fait des courses dans un magasin de village. Nous trouvons un endroit sympa près d’un torrent. C’est grandiose, somptueux, magnifique. En fait les adjectifs vont me manquer pour le reste du voyage. je préfère vous prévenir tout de suite, il y aura de la répétition.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Notre pique-nique typiquement norvégien :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le cadre du pique-nique :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Après le pique-nique et une première série d’une centaine de photos, nous reprenons la route. Le temps est beau, pas trop chaud, mais agréable. Les routes sont belles, en très bon état, les limitations de vitesse à 80 km/h passent bien, il y a tellement de choses à voir, à droite et à gauche que le fait de rouler raisonnablement n’est pas gênant.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous en profitons de ces bonnes conditions pour dépasser le camping prévu et faire environ 80 km de plus. Il aurait été dommage de nous arrêter aussi tôt alors que nous pouvons commencer à gagner un peu de temps sur la montée. Je sais que cette idée de gagner du temps lors d’un voyage comme celui-ci est un peu paradoxale, mais d’une part nous n’avons pas un temps infini à consacrer à ce voyage (nous avons pu dégager trois semaines, mais c’est un maximum) et d’autre part le fait de gagner du temps au départ peut nous permettre d’en perdre un peu lorsque cela en vaudra le coup.
Au détour d’un virage nous avons la surprise et la joie de découvrir notre premier élan. Il broute au bord de la route en regardant passer les voitures. Mais il s’éloigne lorsque nous voulons le prendre en photo. Ce sera pour la prochaine fois (il n’y aura pas de prochaine fois en fait).
En fin d’après-midi nous trouvons un camping au bord de la route. Nous y louons une hytte pour nous quatre.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous constatons ce que nous avions lu sur différents sites : il est possible de louer une hytte même lorsqu’il n’y personne à l’accueil. Il suffit de prendre la clé et de laisser la somme correspondante dans une boîte !
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les tarifs, les clés, la boite pour payer (hors cadre, on la voit sur la photo du dessus) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous allons acheter de quoi manger dans un petit supermarché à proximité. Des pâtes, de la sauce bolonaise et c’est le début du bonheur. Nous préparons tout ça dans notre hytte.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous sommes au chaud et au sec (dehors la pluie commence à tomber). Nous faisons le point sur cette première journée, largement à la hauteur de nos attentes et préparons l’étape du lendemain. Nos plans sont un peu modifiés, nous avons roulé environ 80 km de plus que prévu. Toutes nos étapes vont être décalées, mais ce n’est pas très grave. Nous avons pu constater que les campings sont très nombreux et nous n’aurons sans doute pas de mal à trouver un point de chute à l’improviste au cours du reste du voyage.
Grâce au jeton acheté à la réception nous allons prendre une bonne douche avant de profiter d’un sommeil réparateur. Demain direction le Nord !
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Voici la suite du récit, j’ai mis plus de photos, mais plus petites, je ne sais pas si c’est mieux. Je crois qu’en cliquant sur les photos vous êtes renvoyés sur Flickr et que les photos apparaissent en plus grand. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Vendredi 17 juillet 2015 - De Hals à Haukeli - 460 km environ
Aujourd’hui rencontre avec Olaf et ses amis. Olivier c’est pour toi.
Nous sommes au Danemark, il est 5 heures du matin, il fait grand jour. Plus nous allons monter vers le nord, plus les nuits seront courtes. En théorie le soleil de minuit sera passé lorsque nous serons au Cap Nord, à quelques jours près. Mais nous ne devrions pas avoir une nuit très longue tout de même.
Ce matin il fait très beau, nous préparons nos bagages, prenons un petit déjeuner avec ce que nous avons acheté la veille au Aldi et nous décollons vers 8 heures. Nous avons une heure de route jusqu’à Hirtshals, l’embarquement sur le ferry devant commencer vers 9 heures. 85 km, dont une bonne partie sur de l’autoroute, ça devrait aller.
6 heures du matin, il est temps de se préparer :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Ma moto est prête (il manque les sacs sur les valises) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Personnellement j’ai un peu d’appréhension. Pas pour le ferry, même si c’est la première fois que je vais prendre un bateau avec une moto, mais surtout par rapport à l’arrivée en Norvège. Après avoir préparé ce périple pendant deux ans, y avoir investi beaucoup de temps, pas mal d’argent, la Norvège va-t-elle être à la hauteur ? On saura ça très vite, encore quelques heures de patience.
La route pour aller jusqu’à Hirtshals est facile, sans difficultés particulières.
La 1° partie pour rejoindre l’autoroute :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous arrivons sur le port, les indications sont claires, nous avons bien préparé notre itinéraire, donc nous ne rencontrons aucune difficulté pour accéder à la file d’embarquement.
La file d’embarquement :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Un groupe de motards danois attire notre attention. Ils nous font penser à Olaf et ses amis décrits par Zedab lorsque nous avons évoqué notre voyage sur Transalpage. Ils sont costauds, bruyants et portent des blousons de leur club de moto, à la scandinave, avec des étiquettes mentionnant leur pseudo et leur statut dans le club. Après avoir essayé de les prendre en photo en douce (mais sans réussite), je décide d’aller discuter un peu avec eux, en espérant qu’ils parlent anglais, car mon danois n’est pas au top.
Sur cette photo, en mode paparazzi, nous ne voyons pas un 1° motard danois caché par Michel, un 2° dissimulé derrière le rétroviseur, ni le 3° qui s’est retourné au moment où je déclenchais :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Ils se révèlent très sympa, impressionnés par le périple que nous nous apprêtons à faire. Eux ils vont juste pécher en Norvège, du côté de Rystadt. Ils transportent un important matériel de pêche sur leurs motos. Ils ont accepté très gentiment de se faire prendre en photos.
De dos c’est déjà assez impressionnant (vous noterez la présence harmonieuse de mon doigt sur l’objectif, pour faire croire que la photo est prise en situation extrême) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Une autre pour le plaisir :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Puis nous embarquons. Les motos sont prioritaires parce qu’il faut du temps pour les sangler très solidement. L’un des membres du club de motard danois nous aident à sangler correctement nos motos.
L’attente pour l’embarquement :
DSCF1416 by Lamar, sur Flickr
Le sanglage :
DSCF1423 by Lamar, sur Flickr
Puis nous montons sur le pont pour assister au départ. Il fait très beau, la mini-croisière peut commencer.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le voyage se déroule de manière assez agréable, mais il y a beaucoup de monde et peu de places disponibles. Nous trouvons à nous asseoir un peu n’importe où, de manière plus ou moins confortable.
Puis les côtes norvégiennes sont en vue. Rien de bien extraordinaire, mais une vraie impression de dépaysement.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Au débarquement c’est un peu la cohue parmi les motards, chacun cherchant à sortir parmi les premiers. Les employés du ferry sont bien rodés et tout se passe bien. Nous sommes à peine en train de quitter le navire que de nouveaux véhicules commencent déjà à monter pour la rotation suivante. Ce sera la même chose pour tous les ferries que nous emprunterons, ce rythme est assez impressionnant.
Ça y est, nous sommes en Norvège !
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous traversons rapidement la ville de Kristiansand, qui, pour la partie que nous en avons vu ne présente que peu d’intérêt. Nous nous retrouvons dans la campagne norvégienne.
Et là nous en prenons plein les yeux.
Une photo qui ne correspond pas vraiment à notre émerveillement, mais l’émerveillement ce n’est facile à faire passer par une photo :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Les paysages sont grandioses où que l’on regarde : torrent, montagne, forêt, lacs, etc. Tout est magnifique.
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Le midi nous pique-niquons après avoir fait des courses dans un magasin de village. Nous trouvons un endroit sympa près d’un torrent. C’est grandiose, somptueux, magnifique. En fait les adjectifs vont me manquer pour le reste du voyage. je préfère vous prévenir tout de suite, il y aura de la répétition.
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Notre pique-nique typiquement norvégien :
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Le cadre du pique-nique :
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Après le pique-nique et une première série d’une centaine de photos, nous reprenons la route. Le temps est beau, pas trop chaud, mais agréable. Les routes sont belles, en très bon état, les limitations de vitesse à 80 km/h passent bien, il y a tellement de choses à voir, à droite et à gauche que le fait de rouler raisonnablement n’est pas gênant.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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Nous en profitons de ces bonnes conditions pour dépasser le camping prévu et faire environ 80 km de plus. Il aurait été dommage de nous arrêter aussi tôt alors que nous pouvons commencer à gagner un peu de temps sur la montée. Je sais que cette idée de gagner du temps lors d’un voyage comme celui-ci est un peu paradoxale, mais d’une part nous n’avons pas un temps infini à consacrer à ce voyage (nous avons pu dégager trois semaines, mais c’est un maximum) et d’autre part le fait de gagner du temps au départ peut nous permettre d’en perdre un peu lorsque cela en vaudra le coup.
Au détour d’un virage nous avons la surprise et la joie de découvrir notre premier élan. Il broute au bord de la route en regardant passer les voitures. Mais il s’éloigne lorsque nous voulons le prendre en photo. Ce sera pour la prochaine fois (il n’y aura pas de prochaine fois en fait).
En fin d’après-midi nous trouvons un camping au bord de la route. Nous y louons une hytte pour nous quatre.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous constatons ce que nous avions lu sur différents sites : il est possible de louer une hytte même lorsqu’il n’y personne à l’accueil. Il suffit de prendre la clé et de laisser la somme correspondante dans une boîte !
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Les tarifs, les clés, la boite pour payer (hors cadre, on la voit sur la photo du dessus) :
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Nous allons acheter de quoi manger dans un petit supermarché à proximité. Des pâtes, de la sauce bolonaise et c’est le début du bonheur. Nous préparons tout ça dans notre hytte.
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Nous sommes au chaud et au sec (dehors la pluie commence à tomber). Nous faisons le point sur cette première journée, largement à la hauteur de nos attentes et préparons l’étape du lendemain. Nos plans sont un peu modifiés, nous avons roulé environ 80 km de plus que prévu. Toutes nos étapes vont être décalées, mais ce n’est pas très grave. Nous avons pu constater que les campings sont très nombreux et nous n’aurons sans doute pas de mal à trouver un point de chute à l’improviste au cours du reste du voyage.
Grâce au jeton acheté à la réception nous allons prendre une bonne douche avant de profiter d’un sommeil réparateur. Demain direction le Nord !
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Mon voyage : verslecapnord.fr
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Re: Cap Nord 2015
Merki encore, Niko.
Bon, ça ne vaut pas les Vosges, mais ça se laisse regarder
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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(merci, Disderi !)
Re: Cap Nord 2015
Tu as vu tes copains danois ?
Plus impressionnants en vrai qu'en photo. Quand on les a vu on a tout de suite pensé à toi. Une sacré carrure, tous.
Mais très sympa.
Et je pense qu'on les a plus impressionnés avec le voyage qu'on se préparait à faire qu'eux avec leurs blousons et leurs carrures.
Plus impressionnants en vrai qu'en photo. Quand on les a vu on a tout de suite pensé à toi. Une sacré carrure, tous.
Mais très sympa.
Et je pense qu'on les a plus impressionnés avec le voyage qu'on se préparait à faire qu'eux avec leurs blousons et leurs carrures.
Mon voyage : verslecapnord.fr