Cap Nord 2015
Re: Cap Nord 2015
Ayé, on sur la dernière ligne droite avant le globe
Que se passera t'il au prochain épisode
La suite demain ???
Que se passera t'il au prochain épisode
La suite demain ???
- Pierre67370
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Re: Cap Nord 2015
Oui, vivement la suite, le suspens devient insupportable
Transalp XLV 650 Année 2002
Varadero XLV 1000 Année 2012
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Re: Cap Nord 2015
Le plus drôle c'est que nous avons parlé avec ce couple du sud, d'un ami commun.. Hélectricman..
Je vous mettrai le lien du cr de la petite dame ( et d'autres) à la suite de celui de Lamar .. :
Je voudrais aussi préciser, que :
Guilbert ( Davie Crokett) ne voyage pas sur une vieille moto, comme le pense Nico, et comme on pourrait l'entendre ici..
Mais sur une jolie et récente Triumph Truxton 900 , équipée d'une transmission par courroie... le must quoi.!
Aaah.. cette rencontre avec un vrai amateur, comme moi de belle mécanique Anglaise m'avait redonner un peu le moral.
Oui ! c'est pas facile de voyager trois semaines avec des incultes...
la même aventure, racontée par Régine en 125 Varaboliot.. sur l'autre forum
Il est grand temps de déjeuner lorsque nous arrivons au bord du Storfjorden. Nous trouvons un restaurant une vingtaine de kilomètres plus loin.
Au moment de repartir, un motard nous rejoint et nous explique qu’en direction du Nord, la route vient d’être coupée par un éboulis et qu’il faut faire demi-tour… Serge espère que ce sera au-delà de notre destination et nous reprenons donc dans cette direction. Hélas ! À peine deux kilomètres plus loin, une barrière nous arrête. L’homme qui est là nous explique qu’il faut rebrousser chemin, redescendre le fjord sur l’autre rive jusqu’à Lyngseidet où l’on pourra prendre un bateau afin de le traverser pour rejoindre la E6. Cela représente un détour de 70 kilomètres.
À l’entrée de Lyngseidet, nous comprenons notre malheur : une très longue file de véhicules s’étire jusqu’au petit port qui n’en a sans doute jamais vu autant. Prenant notre mal en patience, nous attendons assez longtemps. Serge téléphone à l’hôtel pour prévenir de notre retard sans doute important. Un couple, sur une GS, passe, doublant toute la file… Je trouve qu’il exagère et nous attendons encore un moment. Un groupe de motards autrichiens passe de la même manière… :angryfire: Finalement, quelqu’un nous dira que les motos peuvent avancer et attendre directement sur le port !
Nous descendons et rejoignons les autrichiens. La GS a embarqué sur le bateau précédent… Il est déjà 16 heures et pas de bateau en vue !
Arrivent quatre motards français, juste derrière nous. Quelques mots échangés et l’un d’eux s’adressant à moi : « Je vous connais… » Je reste perplexe, je n’ai pas l’impression de le connaître. « Vous êtes Régine du forum Varadero 125 »… Eh oui, pas de toute, c’est bien moi ! Amusant, non, cette rencontre avec moncl08 au bout du monde !
Un bateau arrive. On fait monter des cars, des voitures, des poids lourds… Enfin, on nous fait signe d’avancer, ouf ! Il est 17h15.
Je vous mettrai le lien du cr de la petite dame ( et d'autres) à la suite de celui de Lamar .. :
Je voudrais aussi préciser, que :
Guilbert ( Davie Crokett) ne voyage pas sur une vieille moto, comme le pense Nico, et comme on pourrait l'entendre ici..
Mais sur une jolie et récente Triumph Truxton 900 , équipée d'une transmission par courroie... le must quoi.!
Aaah.. cette rencontre avec un vrai amateur, comme moi de belle mécanique Anglaise m'avait redonner un peu le moral.
Oui ! c'est pas facile de voyager trois semaines avec des incultes...
la même aventure, racontée par Régine en 125 Varaboliot.. sur l'autre forum
Il est grand temps de déjeuner lorsque nous arrivons au bord du Storfjorden. Nous trouvons un restaurant une vingtaine de kilomètres plus loin.
Au moment de repartir, un motard nous rejoint et nous explique qu’en direction du Nord, la route vient d’être coupée par un éboulis et qu’il faut faire demi-tour… Serge espère que ce sera au-delà de notre destination et nous reprenons donc dans cette direction. Hélas ! À peine deux kilomètres plus loin, une barrière nous arrête. L’homme qui est là nous explique qu’il faut rebrousser chemin, redescendre le fjord sur l’autre rive jusqu’à Lyngseidet où l’on pourra prendre un bateau afin de le traverser pour rejoindre la E6. Cela représente un détour de 70 kilomètres.
À l’entrée de Lyngseidet, nous comprenons notre malheur : une très longue file de véhicules s’étire jusqu’au petit port qui n’en a sans doute jamais vu autant. Prenant notre mal en patience, nous attendons assez longtemps. Serge téléphone à l’hôtel pour prévenir de notre retard sans doute important. Un couple, sur une GS, passe, doublant toute la file… Je trouve qu’il exagère et nous attendons encore un moment. Un groupe de motards autrichiens passe de la même manière… :angryfire: Finalement, quelqu’un nous dira que les motos peuvent avancer et attendre directement sur le port !
Nous descendons et rejoignons les autrichiens. La GS a embarqué sur le bateau précédent… Il est déjà 16 heures et pas de bateau en vue !
Arrivent quatre motards français, juste derrière nous. Quelques mots échangés et l’un d’eux s’adressant à moi : « Je vous connais… » Je reste perplexe, je n’ai pas l’impression de le connaître. « Vous êtes Régine du forum Varadero 125 »… Eh oui, pas de toute, c’est bien moi ! Amusant, non, cette rencontre avec moncl08 au bout du monde !
Un bateau arrive. On fait monter des cars, des voitures, des poids lourds… Enfin, on nous fait signe d’avancer, ouf ! Il est 17h15.
« L'homme n'est que poussière, c'est dire l'importance du plumeau. »
Alexandre Vialatte
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Re: Cap Nord 2015
Super cette version "l'autre côté du miroir".
Bon j'ai bien fait de ne pas gonfler le kilométrage du détour, histoire d'impressionner le lecteur.
Tu as raison, Michel, en te lisant, je me suis souvenu que la moto de Gilbert semblait ancienne mais qu'elle ne l'était pas en fait. Quelle drôle d'idée. Qui irait acheter de nos jours une télé avec écran plat, mais qui reprendrait l'apparence d'une télé à tube cathodique ! (ou un téléphone).
Par contre tu as raison sur mon inculture en ce qui concerne les bécanes. Des rumeurs courent par ici sur le fait que je sais tout juste distinguer un Varadero d'un Transalp. :tops:
La suite et la fin de cette 1° partie ce sera sans doute ce week-end. Désolé pour les lecteurs impatients.
Bon j'ai bien fait de ne pas gonfler le kilométrage du détour, histoire d'impressionner le lecteur.
Tu as raison, Michel, en te lisant, je me suis souvenu que la moto de Gilbert semblait ancienne mais qu'elle ne l'était pas en fait. Quelle drôle d'idée. Qui irait acheter de nos jours une télé avec écran plat, mais qui reprendrait l'apparence d'une télé à tube cathodique ! (ou un téléphone).
Par contre tu as raison sur mon inculture en ce qui concerne les bécanes. Des rumeurs courent par ici sur le fait que je sais tout juste distinguer un Varadero d'un Transalp. :tops:
La suite et la fin de cette 1° partie ce sera sans doute ce week-end. Désolé pour les lecteurs impatients.
Mon voyage : verslecapnord.fr
Re: Cap Nord 2015
Marrant, en lisant le comm et en regardant les photos je pensais justement à... Maître Zedab et ses VosgesZeDab a écrit :Merci !
Les Vosges, quoilamar a écrit : Nous traversons des paysages de montagnes, qui me font penser aux Alpes (les gens qui connaissent les Alpes vont hurler en voyant les photos, je n’y suis pas allé souvent, mais c’est l’image qui me vient à l’esprit). Les Alpes, en plus grand, plus large, plus haut.
J'espère que vous arriverez au Cap Nord !
PS Comment te le dire, Ô Lamar, mais... heu-heum.. j'ai cru déceler quelques petites erreurs d'orthographe dans ton texte... Vraiment pas grand-chose... tu peux laisser...
- Pierre67370
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Re: Cap Nord 2015
Bon, ben vu qu'il faut patienter....
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- ZeDab
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Re: Cap Nord 2015
kouaaaa ? Qu'apprends-je ????
Vara se balade sur d'autres forums, et qui plus est avec un autre pseudo ?????
moncl08 --> ile ne manquerait pas un U ???
Vara se balade sur d'autres forums, et qui plus est avec un autre pseudo ?????
moncl08 --> ile ne manquerait pas un U ???
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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Re: Cap Nord 2015
Ça y est tu balancesZeDab a écrit :kouaaaa ? Qu'apprends-je ????
Vara se balade sur d'autres forums, et qui plus est avec un autre pseudo ?????
moncl08 --> ile ne manquerait pas un U ???
Un rapport avec ta signature
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Re: Cap Nord 2015
l'arrêt , lors d'une ancienne balade.ZeDab a écrit :kouaaaa ? Qu'apprends-je ????
Vara se balade sur d'autres forums, et qui plus est avec un autre pseudo ?????
moncl08 --> ile ne manquerait pas un U ???
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Re: Cap Nord 2015
Je viens de découvrir ce voyage que j'ai lu en une seule fois. Même si j'ai une tendance forte à préférer des voyages dans les pays chauds, j'aime beaucoup cette plongée dans les pays nordiques.
J'attends la suite.
Une remarque toutefois: à moins que ma vue ne me trompe, aucune Transalp ou Africa Twin n'a participé à ce beau voyage. Quelle faute de goût!
J'attends la suite.
Une remarque toutefois: à moins que ma vue ne me trompe, aucune Transalp ou Africa Twin n'a participé à ce beau voyage. Quelle faute de goût!
Re: Cap Nord 2015
Christian7 a écrit : Une remarque toutefois: à moins que ma vue ne me trompe, aucune Transalp ou Africa Twin n'a participé à ce beau voyage. Quelle faute de goût!
Les meilleures ce sont toujours les ex
Allez je sors avant que ma femme ne lise cette réponse
Re: Cap Nord 2015
C'est vrai que les T@ ont croisé notre route, mais que nous n'avions pas choisi ce type de monture pour cette aventure.
Dans le prochain épisode (qui sera double pour finir en beauté la saison 1, avant la saison 2 le Cap Nord, le retour), il y aura une t@ (russe).
Dans le prochain épisode (qui sera double pour finir en beauté la saison 1, avant la saison 2 le Cap Nord, le retour), il y aura une t@ (russe).
Mon voyage : verslecapnord.fr
Re: Cap Nord 2015
Samedi 25 juillet 2015 - De Rotsundelv à NordKapp Camping - 400 km environ
Dernier réveil avant d’arriver au but de ce long voyage, le Cap Nord. Le lieu sera-t-il à la hauteur des efforts ? Nous l’espérons tous. Et je pense que nous avons tous une petite angoisse par rapport à ça. On va voir (et nous n’allons pas être déçu).
La nuit a été fatigante, trop d’émotions peut-être, trop mangé, trop de moustiques, en tout cas la nuit ne m’a pas permis de recharger mes batteries.
Nous disons au revoir à Gilbert, avec une petite émotion. Par nature ces rencontres de voyage sont caractérisées par leur côté éphémère, on le sait dès le départ, mais le moment de se heurter à la séparation est toujours difficile. Nous avons passé une excellente soirée avec Gilbert, nous l’avons découvert et apprécié. Et maintenant nous devons le quitter, sans espoir de le revoir. c’est difficile. On ne peut pas dire qu’il va nous manquer, notre rencontre a été trop brève, mais la séparation est particulière, émouvante.
Avant de partir Alain ne résiste pas à son envie de monter sur une vraie moto et Gilbert accepte volontiers de prêter, momentanément, sa monture.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous quittons le camping vers 9 h 15, un peu plus tard que notre habitude, mais il est possible que je ne sois pas le seul à ne pas avoir envie de quitter Gilbert.
L’étape promet d’être longue, environ 400 km, et sans doute peu intéressante, nous serons sur une route relativement importante, l’E6, qui va vers Alta.
Le brouillard est présent, il ne fait pas beau ce matin. Comme nous avons la chance de nous déplacer, nous ne restons jamais longtemps sous le mauvais temps, depuis le début. En contrepartie nous ne restons pas très longtemps non plus sous le soleil quand nous en avons.
Le paysage est montagneux et assez impressionnant malgré la visibilité réduite.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Des sortes de parois se trouvent sur le bord de la route, régulièrement, je ne me souviens pas si nous avons à ce moment là compris à quoi elles servaient, mais ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui en voyant les photos, je n’en ai aucune idée. Remarquez le panneau triangulaire. Il va avoir son importance.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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Un peu plus loin, nous comprenons que ce panneau n’a pas été placé là au hasard (en France, qui a déjà vu des chevreuils quelques kilomètres après un panneau prévenant de leur présence ? c’est très rare. En Norvège, non).
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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En fait ce sont des rennes d’élevage, comme les moutons irlandais qui se baladent sur les routes, ou nos vaches dans les prés. Pour nous ce sont des rennes et les rennes restent des animaux que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer. Et en plus ce sont les animaux qui tirent le traineau du père Noël. Bref c’est une rencontre étonnante.
Le voyage se poursuit, les paysages sont toujours aussi beaux, parfois couverts, parfois dégagés.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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Le midi nous nous arrêtons dans un petit supermarché, dans un petit village pour acheter de quoi pique-niquer. Cette fois-ci c’est moi qui reste à l’extérieur pour garder les motos, même si les voleurs n’existent pas en Norvège et qui lorsque nous avons eu besoin d’aller tous quelque part (prendre des photos, visiter un endroit), nous avons laissé les motos sans surveillance et sans crainte.
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Puis nous allons savourer nos emplettes dans un endroit vraiment sympa, au bord d’un fjord.
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La route laisse des traces sur la bulle
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Nous passons au bord d’un fjord superbe, je pense un peu avant Alta. C’est absolument magnifique, je n’ai malheureusement pas pu prendre toutes les photos que j’aurais voulu, mais c’est vraiment superbe. En plus le soleil est revenu sur nos têtes et il faut reconnaitre que ça magnifie les paysages.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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Il faut faire attention et ne pas se laisser distraire par les paysages, parce que le danger guette au détour de chaque virage (ou de chaque ligne droite, mais la phrase n’est plus tout à fait correcte du coup).
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Le paysage attire de nouveau notre attention.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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Nous passons par des zones de travaux, assez désagréables, mais nous avons des motos confortables et nous passons sans encombre ces (petites) difficultés (bon, je sais je grossis un peu l’évènement, mais un voyage qui consiste simplement à traverser des paysages somptueux, rencontrer des gens sympas, prendre des photos et s’extasier ne nous rend pas crédibles dans le rôle de baroudeurs, donc je rajoute quelques épisodes un peu plus difficiles).
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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Nous traversons maintenant des paysages désertiques et montagneux. C’est grandiose, désolé, froid, inhabité (en fait nous croisons parfois les maisons des Sami, car nous sommes en territoire Sami).
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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Puis nous voyons un panneau qui n’a l’air de rien (il est même assez moche et ordinaire, mais il nous indique que nous sommes de plus en plus proche de notre but).
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Nous approchons du but, je ressens une montée d’adrénaline. Deux ans de préparation et des milliers de kilomètres vont bientôt voir leur apogée.
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Nous ne sommes plus très loin :
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Des gens habitent là, c’est impressionnant quand on y réfléchit. Je n’aimerai pas me trouver par là en plein hiver.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous entrons dans le dernier tunnel de notre aventure (tiens, je n’ai pas parlé des tunnels comme je voulais le faire, désolé, pourtant il y aurait des choses à écrire).
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Nous faisons le plein à Honningsvag, puis nous arrivons au camping dans lequel nous avons réservé notre hytte avant-hier.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Nous nous installons dans notre demeure et nous dinons sur le barbecue jetable que avons acheté un peu plus tôt, sur notre terrasse, devant le restaurant de l’hôtel qui se trouve sur le même périmètre que le camping. Nous imaginons les retraités venus en car, en bateau ou en avion, jaloux de notre aventure (pas de photo du barbecue, seulement une video, mais qui comporte des images un peu trop compromettantes pour être publiée).
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Sur cette photo, prise depuis la route qui mène au cap proprement dit, nous voyons notre bungalow (vert, le dernier sur la gauche) et l’hôtel (et son restaurant), le gros bâtiment rouge à gauche).
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Fin de la première partie de ce dernier épisode.
Dans quelques heures, la deuxième partie : le Cap Nord !
Dernier réveil avant d’arriver au but de ce long voyage, le Cap Nord. Le lieu sera-t-il à la hauteur des efforts ? Nous l’espérons tous. Et je pense que nous avons tous une petite angoisse par rapport à ça. On va voir (et nous n’allons pas être déçu).
La nuit a été fatigante, trop d’émotions peut-être, trop mangé, trop de moustiques, en tout cas la nuit ne m’a pas permis de recharger mes batteries.
Nous disons au revoir à Gilbert, avec une petite émotion. Par nature ces rencontres de voyage sont caractérisées par leur côté éphémère, on le sait dès le départ, mais le moment de se heurter à la séparation est toujours difficile. Nous avons passé une excellente soirée avec Gilbert, nous l’avons découvert et apprécié. Et maintenant nous devons le quitter, sans espoir de le revoir. c’est difficile. On ne peut pas dire qu’il va nous manquer, notre rencontre a été trop brève, mais la séparation est particulière, émouvante.
Avant de partir Alain ne résiste pas à son envie de monter sur une vraie moto et Gilbert accepte volontiers de prêter, momentanément, sa monture.
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Nous quittons le camping vers 9 h 15, un peu plus tard que notre habitude, mais il est possible que je ne sois pas le seul à ne pas avoir envie de quitter Gilbert.
L’étape promet d’être longue, environ 400 km, et sans doute peu intéressante, nous serons sur une route relativement importante, l’E6, qui va vers Alta.
Le brouillard est présent, il ne fait pas beau ce matin. Comme nous avons la chance de nous déplacer, nous ne restons jamais longtemps sous le mauvais temps, depuis le début. En contrepartie nous ne restons pas très longtemps non plus sous le soleil quand nous en avons.
Le paysage est montagneux et assez impressionnant malgré la visibilité réduite.
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Des sortes de parois se trouvent sur le bord de la route, régulièrement, je ne me souviens pas si nous avons à ce moment là compris à quoi elles servaient, mais ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui en voyant les photos, je n’en ai aucune idée. Remarquez le panneau triangulaire. Il va avoir son importance.
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Un peu plus loin, nous comprenons que ce panneau n’a pas été placé là au hasard (en France, qui a déjà vu des chevreuils quelques kilomètres après un panneau prévenant de leur présence ? c’est très rare. En Norvège, non).
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En fait ce sont des rennes d’élevage, comme les moutons irlandais qui se baladent sur les routes, ou nos vaches dans les prés. Pour nous ce sont des rennes et les rennes restent des animaux que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer. Et en plus ce sont les animaux qui tirent le traineau du père Noël. Bref c’est une rencontre étonnante.
Le voyage se poursuit, les paysages sont toujours aussi beaux, parfois couverts, parfois dégagés.
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Le midi nous nous arrêtons dans un petit supermarché, dans un petit village pour acheter de quoi pique-niquer. Cette fois-ci c’est moi qui reste à l’extérieur pour garder les motos, même si les voleurs n’existent pas en Norvège et qui lorsque nous avons eu besoin d’aller tous quelque part (prendre des photos, visiter un endroit), nous avons laissé les motos sans surveillance et sans crainte.
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Puis nous allons savourer nos emplettes dans un endroit vraiment sympa, au bord d’un fjord.
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Nous passons au bord d’un fjord superbe, je pense un peu avant Alta. C’est absolument magnifique, je n’ai malheureusement pas pu prendre toutes les photos que j’aurais voulu, mais c’est vraiment superbe. En plus le soleil est revenu sur nos têtes et il faut reconnaitre que ça magnifie les paysages.
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Il faut faire attention et ne pas se laisser distraire par les paysages, parce que le danger guette au détour de chaque virage (ou de chaque ligne droite, mais la phrase n’est plus tout à fait correcte du coup).
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Le paysage attire de nouveau notre attention.
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Nous passons par des zones de travaux, assez désagréables, mais nous avons des motos confortables et nous passons sans encombre ces (petites) difficultés (bon, je sais je grossis un peu l’évènement, mais un voyage qui consiste simplement à traverser des paysages somptueux, rencontrer des gens sympas, prendre des photos et s’extasier ne nous rend pas crédibles dans le rôle de baroudeurs, donc je rajoute quelques épisodes un peu plus difficiles).
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Nous traversons maintenant des paysages désertiques et montagneux. C’est grandiose, désolé, froid, inhabité (en fait nous croisons parfois les maisons des Sami, car nous sommes en territoire Sami).
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Puis nous voyons un panneau qui n’a l’air de rien (il est même assez moche et ordinaire, mais il nous indique que nous sommes de plus en plus proche de notre but).
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Fin de la première partie de ce dernier épisode.
Dans quelques heures, la deuxième partie : le Cap Nord !
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- ZeDab
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Re: Cap Nord 2015
Bon, ben Lamar, les quelques heures sont passées....
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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- Mémé
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Re: Cap Nord 2015
C'est vrai ça ! Craquer si près du but ça se fait pas, nous on veut voir le globe en ferraille
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Re: Cap Nord 2015
Un dégonflé, ce Lamar, un dégonflé...
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Re: Cap Nord 2015
Désolé pour le retard, j'ai passé la nuit à l'hôpital (le pire c'est que c'est vrai).
Rien de grave, un petit calcul dans un rein (6,4 mm ça a l'air de rien, mais le gars m'a dit qu'à 7 ils opéraient).
Je récupère quelques forces et je poste la suite (mais je ne veux pas la bacler, c'est quand même le Cap Nord quoi).
Tiens, je vous mets une photo, mais je ne mets pas le globe, je mets ma trombine, ça vous apprendra :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Rien de grave, un petit calcul dans un rein (6,4 mm ça a l'air de rien, mais le gars m'a dit qu'à 7 ils opéraient).
Je récupère quelques forces et je poste la suite (mais je ne veux pas la bacler, c'est quand même le Cap Nord quoi).
Tiens, je vous mets une photo, mais je ne mets pas le globe, je mets ma trombine, ça vous apprendra :
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Re: Cap Nord 2015
Yes ! Y'a le globe sur le panneau ! il doit pas être bien loin
Remets-toi bien, bois de la bière ça dissout le calcaire
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Re: Cap Nord 2015
Salut Nicolas ,
Nous vous souhaitons un prompt rétablissement.
Bonne continuation avec le raconter de vos voyages en Norveige ; les magnifiques photos de ramener des souvenirs de nos voyages là-bas
Cheers
Potski & Mrs P
Nous vous souhaitons un prompt rétablissement.
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Re: Cap Nord 2015
Bon rétablissement Nicolas.
Ca tombe bien..
Tu vas avoir tout ton temps pour le retour et faire rimer Finlande avec cönvalö
Prends soin de toi
Cherchez pas d'où vient le réchauffement de la planète..
bbq....
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Alexandre Vialatte
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Re: Cap Nord 2015
Oulah... et moi qui traitait le pôv Lamar de dégonflé.... Arghll... Je ne sais plus où me mettre... désolé... confus... embêté au possible...
D'autant plus que les calculs, c'est hyper douloureux...
Je suis passé par là, soit on en meurt soit on devient con...
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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(merci, Disderi !)
Re: Cap Nord 2015
Merci pour votre soutien, je vous rassure, une fois qu'on en est sorti, tout va bien. Maintenant il va falloir que j'évacue, ce n'est pas le plus difficile.
Je me mets à la suite, vous allez le voir le globe, pas d'inquiétude, sous toutes les coutures et ... non, je n'en dis pas plus.
Merci Michel pour la photo, tout est dit.
Je me mets à la suite, vous allez le voir le globe, pas d'inquiétude, sous toutes les coutures et ... non, je n'en dis pas plus.
Merci Michel pour la photo, tout est dit.
Mon voyage : verslecapnord.fr
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Re: Cap Nord 2015
je viens de voyager pendant 2 heures, c'est cool, bien raconté, ça donne envie
les cheveux sont restés dans le casque
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Re: Cap Nord 2015
Je te souhaite un bon rétablissement Lamar et te remercie une fois de plus pour ce récit
Transalp XLV 650 Année 2002
Varadero XLV 1000 Année 2012
Varadero XLV 1000 Année 2012
Re: Cap Nord 2015
La suite, la suite la suite!!!!!
Et encore merci pour ce magnifique CR, Lamar
Puis, surtout, bon rétablissement
Et encore merci pour ce magnifique CR, Lamar
Puis, surtout, bon rétablissement
Re: Cap Nord 2015
Pas de soucis les gars (et j'espère les filles), tout va bien.
Je suis un peu fatigué, donc je ne vais poster que la première partie de la dernière partie (tout le monde suit ?), juste assez pour ne pas me faire insulter par Zedab
Après avoir diné et nous être un peu reposés, nous nous préparons à aller au Cap Nord proprement dit.
Nous sommes à moins de 30 km, nous en avons pour une demi-heure, nous voulons y être avant minuit, nous partons vers 23 heures.
Nous sortons du camping, un peu inquiet, le temps est couvert, nuageux.
Nous franchissons la première épingle à cheveux et avant même de nous engager sur la route qui mène au Cap, nous découvrons que le brouillard s’est levé et semble être assez épais.
Mais avant de nous retrouver dans le brouillard nous devons faire face à une panne imprévue : Alain vient de voir un voyant s’allumer sur la Super T. Il s’arrête immédiatement. Comme lorsque j’ai eu mon souci de batterie, c’est Michel qui a la solution. En effet, le témoin indiquait un simple manque d’huile et comme Michel, à côté de ses pinces crocodiles, conserve toujours un petit bidon d’huile, la panne, qui n’en était pas une, est vite corrigée. Nous pouvons repartir, dans le brouillard. Heureusement, comme je ne suis d’aucune utilité en cas de problèmes mécaniques, j’ai pu immortaliser ce moment rare.
Le diagnostic :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La réparation (en position de prière) :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La confiance n’empêche pas le contrôle :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Puis nous repartons.
La montée est épique : le brouillard est à couper au couteau, il fait nuit, ou presque, nous ne voyons rien, mais alors rien du tout. Nous nous guidons aux feux des véhicules qui nous précèdent. Nous enchainons des virages, nous ne savons pas si la mer est proche ou pas, en toute sincérité, à part la route quelques mètres devant nous, je ne verrais rien du paysage, que je découvrirai lors de la descente.
Là haut, après avoir payé une somme (assez) importante au péage, nous accédons au parking du site. Et là c’est encore une déception, une partie du parking est blindée de bus de touristes. C’est moche et c’est décevant.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le site est encombré de touristes, il faut essayer de jouer avec les angles de prises de vue pour paraitre un peu seul sur le site. Le brouillard est omniprésent, il est un peu plus de minuit, on ne voit rien, sauf des touristes, partout, heureux d’être là. Pour ma part je n’y arrive pas. Mais je ressens tout de même une émotion, qui n’est pas de la déception. J’avais envisagé cette situation, c’est pour cela que je voulais rester deux nuits au Cap Nord, pour avoir une deuxième chance, demain. Je compte là dessus et je pense que c’est ce qui m’évite d’être horriblement déçu. Autre élément positif, le plaisir d’y être arrivé. Après tout, les touristes et le brouillard, sont des empêcheurs de prendre des photos, mais ne réduisent en rien le fait d’être arrivé jusque là. Ça c’est la vraie réussite. Pas besoin de photos pour connaitre ce sentiment d’avoir atteint son but.
Néanmoins les photos sont décevantes :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Spécial Alain :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Voilà, il va être deux heures du matin, il va falloir quitter le site, la boutique va fermer (j’en parlerai demain de la boutique), nous allons redescendre, dans le brouillard, en faisant très attention.
Mais ….
Je suis un peu fatigué, donc je ne vais poster que la première partie de la dernière partie (tout le monde suit ?), juste assez pour ne pas me faire insulter par Zedab
Après avoir diné et nous être un peu reposés, nous nous préparons à aller au Cap Nord proprement dit.
Nous sommes à moins de 30 km, nous en avons pour une demi-heure, nous voulons y être avant minuit, nous partons vers 23 heures.
Nous sortons du camping, un peu inquiet, le temps est couvert, nuageux.
Nous franchissons la première épingle à cheveux et avant même de nous engager sur la route qui mène au Cap, nous découvrons que le brouillard s’est levé et semble être assez épais.
Mais avant de nous retrouver dans le brouillard nous devons faire face à une panne imprévue : Alain vient de voir un voyant s’allumer sur la Super T. Il s’arrête immédiatement. Comme lorsque j’ai eu mon souci de batterie, c’est Michel qui a la solution. En effet, le témoin indiquait un simple manque d’huile et comme Michel, à côté de ses pinces crocodiles, conserve toujours un petit bidon d’huile, la panne, qui n’en était pas une, est vite corrigée. Nous pouvons repartir, dans le brouillard. Heureusement, comme je ne suis d’aucune utilité en cas de problèmes mécaniques, j’ai pu immortaliser ce moment rare.
Le diagnostic :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
La réparation (en position de prière) :
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La confiance n’empêche pas le contrôle :
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Puis nous repartons.
La montée est épique : le brouillard est à couper au couteau, il fait nuit, ou presque, nous ne voyons rien, mais alors rien du tout. Nous nous guidons aux feux des véhicules qui nous précèdent. Nous enchainons des virages, nous ne savons pas si la mer est proche ou pas, en toute sincérité, à part la route quelques mètres devant nous, je ne verrais rien du paysage, que je découvrirai lors de la descente.
Là haut, après avoir payé une somme (assez) importante au péage, nous accédons au parking du site. Et là c’est encore une déception, une partie du parking est blindée de bus de touristes. C’est moche et c’est décevant.
Sans titre by Lamar, sur Flickr
Le site est encombré de touristes, il faut essayer de jouer avec les angles de prises de vue pour paraitre un peu seul sur le site. Le brouillard est omniprésent, il est un peu plus de minuit, on ne voit rien, sauf des touristes, partout, heureux d’être là. Pour ma part je n’y arrive pas. Mais je ressens tout de même une émotion, qui n’est pas de la déception. J’avais envisagé cette situation, c’est pour cela que je voulais rester deux nuits au Cap Nord, pour avoir une deuxième chance, demain. Je compte là dessus et je pense que c’est ce qui m’évite d’être horriblement déçu. Autre élément positif, le plaisir d’y être arrivé. Après tout, les touristes et le brouillard, sont des empêcheurs de prendre des photos, mais ne réduisent en rien le fait d’être arrivé jusque là. Ça c’est la vraie réussite. Pas besoin de photos pour connaitre ce sentiment d’avoir atteint son but.
Néanmoins les photos sont décevantes :
Sans titre by Lamar, sur Flickr
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Spécial Alain :
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Voilà, il va être deux heures du matin, il va falloir quitter le site, la boutique va fermer (j’en parlerai demain de la boutique), nous allons redescendre, dans le brouillard, en faisant très attention.
Mais ….
Mon voyage : verslecapnord.fr
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Re: Cap Nord 2015
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
ZE boule
Honnêtement, je ne croyais pas que vous y arriveriez... me v'là rassuré.....
ZE boule
Honnêtement, je ne croyais pas que vous y arriveriez... me v'là rassuré.....
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ZeDab est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Alsace-Vosgistan, sa moto est protégée par l'immunité diplomatique.
(merci, Disderi !)
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- Mémé
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Re: Cap Nord 2015
Attends, c'est qu'ils sont pas encore revenus...
- Pierre67370
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Re: Cap Nord 2015
Et en + il entretien le suspens, il termine par :
Mais...
Mais quoi ? ON VEUT SAVOIR
Mais...
Mais quoi ? ON VEUT SAVOIR
Transalp XLV 650 Année 2002
Varadero XLV 1000 Année 2012
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